CALIFORNIA – MARCH 12: on Day 9 of the BNP Paribas Open at the Indian Wells Tennis Garden on March 12

Selon le livre des records, Henri Ricard a disputé 1258 parties en vingt ans dans la Ligue nationale. Sachez qu’il en a joué encore plus au tennis avant de s’éteindre à l’âge de 84 ans.

Henri était un habitué des courts durant la saison morte au hockey. C’était bien avant notre ère des gymnases et des préparateurs physiques.

« Henri jouait au tennis pour sa mise en forme avant de retourner fin prêt au Forum en septembre pour le camp d’entraînement », dit Ron Sabetta, longtemps un partenaire de jeu du valeureux capitaine aux onze bagues de la coupe Stanley et auteur de 1046 points (358 buts et 688 mentions d’aide).

Chez les doyens du CH, Claude Provost et Jean-Guy Talbot frappaient aussi des balles pour maintenant la bonne condition.

Toujours au tennis, Henri a été un ami très fidèle et encore plus un populaire participant aux matchs des Célébrités aux Internationaux du Canada, cela dès le début jusqu’à ce que la santé l’en empêche.

On a fait nos devoirs. Son frère Maurice n’est pas le seul Rocket en compagnie de qui Henri ait joué.

Une année, John Beddington avait eu l’idée d’amener à Montréal des légendes telles Rod Laver, Pancho Gonzales, Ilie Nastase et d’autres en prélude au tableau principal.

Un proche d’Henri et de Laver, Maurice Leclerc avait organisé un truc sur le Court central, soit un match Pocket-Rocket, le surnom de Laver.

Réjean Genois a joué contre Henri.

« Il aimait le tennis. Il y avait des courts à sa résidence de l’île Paton. Il était un habitué des Internationaux. Il était toujours très gentil, il avait aussi assisté à une Coupe Davis au Tennis 13. Il a très longtemps été du groupe de membres de Roland Godin au club Saint-Laurent. Il était fort physiquement. Il jouait au tennis comme au hockey, c’est-à-dire avec beaucoup d’énergie. Il courait toutes les balles », se rappelle Réjean, président de Tennis Québec.

CORONAVIRUS : INDIAN WELLS ÉCOPE

On voyait bien dans les nouvelles que les annulations de tournois en Asie puis en Europe allaient bientôt se produire ici. C’est maintenant fait.

À la suite de très fortes recommandations du service de la santé du comté, un cas de coronavirus local ayant été décelé, le tournoi d’Indian Wells avec l’élite chez les femmes et les hommes est mis sur la tablette.

C’est une première annulation majeure dans le sport en Amérique.

À la veille d’entreprendre les qualifications, les autorités ont annoncé l’annulation de la présentation de l’Open BNP Paribas de dix jours. On souhaitait bien reporter les dates. Bonne chance avec le calendrier déjà ultra compressé en raison des Jeux olympiques de Tokyo (s’ils ont lieu ?) et la propagation intercontinents.

Déjà qu’Indian Wells est un tournoi extérieur, des précautions avaient été prises comme le port des gants pour les préposés aux balles, la manipulation des serviettes interdites sauf par les joueurs (ses) et l’ajout de 250 stations sanitaires. Cela n’a pas suffi.

Photo : Mauricio Paiz

IL FAUDRA VOIR AVEC LES POINTS DE BIANCA

Leylah Annie Fernandez avait été invitée en fin de semaine au tableau principal par les promoteurs à la suite de ses reluisants résultats (finale à Acapulco et quart à Monterrey) les deux semaines précédentes.

Rappelons que la championne en titre, Bianca Andreescu, s’est retirée ayant besoin de plus de temps pour soigner sa blessure qui la garde inactive depuis la fin octobre.

Quoique ce ne soit évidemment pas le premier souci de la WTA dans la situation mondiale actuelle, il faudra voir ce que l’on fera des points au classement, Bianca en ayant 1000 en jeu cette semaine. Sa quatrième place actuelle et sa présence au Top 10 le cas échéant pourraient être en cause.

LE HUIS CLOS COÛTE TRÈS CHER

Qu’arrive-t-il à Miami qui suivra Indian Wells fin mars et début avril ou encore Roland-Garros à la fin mai ?

Même si la FFT (Fédération française de tennis) estime posséder l’espace pour « gérer » avec sécurité le déplacement des spectateurs, son site faisant treize hectares, voilà que la sécurité publique vient d’interdire les rassemblements de mille personnes et plus.

Le huis clos devient-il la solution pour sauver les meubles même si c’est très dispendieux comme solution ? À suivre.

FREDERICTION VIENT VITE

Le compte à rebours est entrepris chez nos amis de Fredericton, au Nouveau-Brunswick, qui recevront un tournoi féminin de l’ITF la semaine prochaine, soit du 16 au 22 mars. Ce sera au club Gaystone.

Pour le moment, la Française Océanne Dodin est la joueuse la mieux classée chez les inscrites à ce rendez-vous doté d’une bourse de 25 000 $ en vertu de son 116e rang. La joueuse de 23 ans a déjà été 46e mondiale. Les gens de Québec la connaissent bien. Elle y avait gagné la Coupe Banque Nationale au PEPS en 2016.

À SURVEILLER LE 13

C’est cette semaine qu’on connaîtra dans quel groupe de trois pays fera partie le Canada pour les Finales de la Coupe Davis à Madrid, à la fin du mois de novembre.

Espérons que Shapo, Félix, Vasek et Milos ne sont pas trop superstitieux. Le tirage aura lieu vendredi, le 13.

 

(Photo en vedette : Mauricio Paiz)