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MIAMI GARDENS

Denis Shapovalov a amorcé son parcours de belle façon en prenant la mesure de Dan Evans en des comptes de 4-6, 6-1 et 6-3 au deuxième tour de l’Open de Miami. Le joueur de 19 ans de Richmond Hill, en Ontario, est parvenu à trouver ses repères à temps pour produire du magnifique tennis et assurer sa place au troisième tour.

Le dernier affrontement entre les deux protagonistes remontait au Challenger Banque Nationale de Drummondville, au Québec, alors que le Britannique avait arraché un gain de 4-6, 7-6 et 6-4. Le scénario semblait vouloir se répéter sous le soleil de la Floride lorsqu’Evans a brisé le service du Canadien au cinquième jeu de la manche initiale. Shapovalov, 20e tête de série, peinait à trouver son rythme et commençait à montrer des signes de frustration. Evans en a alors profité pour s’emparer de la manche.

On oublie facilement que Shapovalov est encore jeune, tant son impact a été important depuis sa percée à la Coupe Rogers de 2017 à Montréal, lors de laquelle il a vaincu Rafael Nadal pour causer la surprise du tournoi. Malgré ses 19 ans — il célèbrera son 20e anniversaire de naissance le mois prochain —, le Canadien a fait preuve d’une grande maturité pour oublier cette première manche et revenir en force au deuxième acte en remportant son service avant de briser son rival.

Evans a demandé un arrêt médical pour un problème à la cheville droite après une glissade maladroite. Toutefois, même sans cette blessure, le Britannique de 28 ans aurait eu du mal à stopper Shapovalov qui jouait du tennis inspiré pour forcer la tenue d’une manche décisive.

Au troisième jeu du troisième acte, les deux joueurs se sont échangé l’avantage à quatre reprises avant que Shapovalov signe le bris fatidique. Le Canadien a réalisé un incroyable retour à l’avant-dernier point de la partie, frappant un superbe revers gagnant pour se forger une autre occasion de bris. Malgré quelques difficultés à gagner son propre service. Shapovalov a tenu bon avant de briser Evans à 5-3 pour sceller l’issue de la rencontre.

(Photo : Mauricio Paiz)

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