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INDIAN WELLS

Milos Raonic a remporté la première édition de la Coupe Eisenhower, mardi à Indian Wells, grâce à des victoires aux dépens de Gaël Monfils (10-7), Marin Cilic (10-3) et Stan Wawrinka (10-6).

Les trois tours consistaient en des jeux décisifs de 10 points et le gagnant de cette épreuve de démonstration recevait 150 000 $ US. La compétition s’est déroulée devant 7 441 spectateurs dans le Stade 2, une enceinte pouvant contenir 8 000 personnes.

De plus, plus d’un demi-million de dollars a été recueilli pour quatre organismes de bienfaisance locaux.

Photo: Mauricio Paiz

En demi-finale, Wawrinka a vaincu Rafael Nadal (ci-dessus qui regarde la finale avec d’autres joueurs éliminés) 12-11 avant d’affronter Raonic en finale. Wawrinka menait 3-1, mais a ensuite commis une erreur du revers et c’est à partir de ce moment que Raonic a pris les commandes – concluant le duel sur un coup droit en décroisé dévastateur. Son service et son coup droit fonctionnaient d’ailleurs à plein régime.

« J’avais déjà participé à une telle épreuve (Internationaux d’Australie de 2018) », mentionnait Raonic. « Avoir la chance de concourir sous pression contre les meilleurs du monde avant le début du tournoi est très bon pour moi. »

Il y a eu quelques éléments amusants, comme le jeu de « roche-papier-ciseaux » au filet pour déterminer qui allait servir en premier (au lieu du traditionnel tirage au sort).

Raonic a perdu sa première et sa dernière partie de « roche-papier-ciseaux », mais de toute évidence, cela n’a pas affecté sa performance.

Il faisait du vélo stationnaire entre les jeux décisifs pour garder son corps échauffé. « La dernière chose que j’aurais voulue est de participer à une activité comme celle-là et de me blesser », confiait-il. « Je suis très prudent avec ce genre de choses et j’essayais d’éviter les problèmes, surtout parce que la température s’était rafraichie après la pluie. »

Photo: Mauricio Paiz

Raonic (ci-dessus avec Wawrinka) a apporté un changement à son équipe pour ce qu’il a décrit comme étant « pour l’instant ».

Son nouveau mentor est l’ex-17e mondial (2001) Fabrice « le Magicien » Santoro.

« Nous avons commencé à travailler ensemble il y a trois jours », expliquait Raonic après sa victoire de mardi soir. « J’ai parlé avec lui et nous avons des points de vue similaires sur la façon dont je dois faire les choses. Cela faisait un an que je travaillais avec Goran (Ivanisevic) et je sentais que c’était la bonne décision. »

À propos de ce qu’il espère que le Français de 46 ans puisse apporter à son jeu, Raonic mentionnait : « Avec un peu de chance, l’organisation parmi les choses que je réussis bien et moins bien. Il analysait énormément — j’ai parlé avec Louis Borfiga de Tennis Canada parce qu’il l’a entraîné durant plusieurs années. J’ai aussi parlé avec Guillaume (Marx – l’entraîneur de Félix Auger-Aliassime). Ils ont grandi ensemble au centre national (en France). Louis et Max avaient beaucoup de bons commentaires sur la façon dont Santoro décompose les choses. J’espère qu’avec une bonne communication, nous pourrons améliorer mon jeu. »

Le tirage du tableau principal masculin de l’Open BNP Paribas a eu lieu mardi après-midi et Raonic, 13e tête de série, bénéficiera d’une exemption au premier tour avant d’affronter le gagnant du match opposant Sam Querrey (51e) et Matteo Berrettini (57e). Ensuite, il pourrait se mesurer à la 23e tête d’affiche Alex de Minaur, au troisième tour, et au numéro 3 mondial Sascha Zverev en huitième de finale.

Photo: Mauricio Paiz

Denis Shapovalov, 24e tête de série, a aussi une exemption au premier tour avant de croiser le fer avec Steve Johnson (38e) ou Taylor Fritz (46e). Il pourrait se trouver face à Marin Cilic (11e) au troisième tour.

Mardi, Shapovalov s’est entraîné avec Martin Klizan, un Slovaque de 29 ans qu’il a battu lors du quatrième match de la Coupe Davis le mois passé, à Bratislava.

Photo: Mauricio Paiz

Le tennis fait d’étranges complices, du moins à l’entraînement, et Félix Auger-Aliassime était sur le terrain d’entraînement numéro 1 mardi après-midi avec Lucas Pouille, le Français qu’il a surpris pour signer sa plus importante victoire (18e), à l’époque, à la Coupe Rogers de Toronto l’été dernier. Depuis, il a vaincu Fabio Fognini (16e) il y a deux semaines, à Rio de Janeiro.

Amélie Mauresmo, double championne de Grands Chelems, est maintenant l’entraîneur de Pouille. On peut la voir à l’arrière-plan sur la photo ci-dessous.

Photo: Mauricio Paiz

En fin d’après-midi, Auger-Aliassime et de Minaur, des rivaux chez les juniors, mais apparemment de bons amis, se sont amusés en jouant à Mario sur les écrans géants sur la place principale du Tennis Garden d’Indian Wells.

Photo: Mauricio Paiz

Ce qui amusant de cette compétition amicale entre Auger-Aliassime, 18 ans, et de Minaur, 20 ans, était d’observer les jeunes autour d’eux qui leur donnaient des conseils pour optimiser leurs performances. Il semble que « Boo », un fantôme jouant pour de Minaur, a battu « Wario », le personnage d’Auger-Aliassime, 2-1.

Le tirage de mardi a placé Auger-Aliassime (58e), récipiendaire d’un laissez-passer, sur la route du Britannique Cam Norrie (48e) au premier tour. Le vainqueur croisera ensuite le fer avec la neuvième tête d’affiche Stefanos Tsitsipas.

Il y a un an, Auger-Aliassime avait franchi les tours de qualification puis avait éliminé Vasek Pospisil au premier tour avant de s’incliner face à Raonic.

Photo: Mauricio Paiz

Mardi, sur le terrain d’entraînement 19, Eugenie Bouchard faisait partie des nombreuses joueuses à se préparer pour le tableau principal du simple qui commence mercredi.

Bouchard, qui aura comme première adversaire Kirsten Flipkins (56e), n’amorcera son parcours que jeudi, ce qui pourrait être une bonne chose, car elle semblait renifler beaucoup mardi alors qu’elle s’entraînait sous la supervision de Michael Joyce (au téléphone, ci-dessous) et sous les regards de son entraîneur physique Scott Brynes et de sa mère Julie.

Photo: Mauricio PaizBouchard a célébré son 25e anniversaire de naissance le 25 février et elle jouera pour la première fois depuis sa défaite contre Simona Halep au deuxième tour du tournoi de Dubaï, il y a deux semaines. Elle avait également déclaré forfait pour en double en raison d’un problème aux abdominaux.

Il s’agira de la septième présence de Bouchard à Indian Wells depuis 2013. Sa fiche au tournoi est de six victoires et six revers – elle a atteint le troisième tour à trois reprises et est tombée dès le tour initial les trois autres fois, notamment en 2018 lorsqu’elle a subi une défaite de 6-3 et 6-4 aux mains de Sachia Vickery, alors 100e mondiale.

Mardi, elle affrontera la Belge Flipkins pour la première fois.

Même si Bouchard n’évoluera pas en simple mercredi, elle disputera un duel de double avec sa partenaire Sloane Stephens — quatrième match sur le Court 2 — contre Flipkins et la Suédoise Johanna Larsson.

Photo: Mauricio Paiz

Bouchard se trouve dans la moitié supérieure du tableau et cela signifie que Bianca Andreescu, qui est dans la moitié inférieure, jouera son premier match mercredi — deuxième sur le Court 2 — contre Irina-Camelia Begu (70e).

Les deux joueuses sont d’origine roumaine et pour la deuxième fois à ses deux derniers tournois, la joueuse de 18 ans de Mississauga, en Ontario, se mesurera à une rivale du pays de ses parents. La semaine dernière, à Acapulco, Andreescu a eu raison de la 31e mondiale Mihaela Buzarnescu en deux manches de 6-2 et 7-5, vengeant ainsi la défaite de 6-0 et 6-2 qu’elle avait subie aux mains de la Roumaine lors de l’édition 2015 de la Coupe Rogers de Toronto.

En février 2018, à la Fed Cup, Andreescu avait croisé le fer avec Begu, qui occupait alors le 37e échelon, et s’était inclinée 6-3, 6-7(4) et 6-2 — contre une rivale de 10 ans son aînée.

« J’ai joué contre Begu l’an dernier en Roumanie — ç’a été un match très difficile », se rappelait Andreescu. « Mais ceci est un tournoi différent et une autre époque. Je pense que je me suis beaucoup améliorée depuis ce match. »

Interrogée sur ce qu’elle doit améliorer dans son jeu qui lui a quand même permis d’accumuler une remarquable fiche de 21 gains et 3 revers depuis le début de la saison, Andreescu a répondu : « Il est très important d’être capable de durer mentalement et physiquement durant les longs échanges parce que les joueuses sont en meilleure forme qu’elles ne l’ont jamais été. C’est donc la première chose qui me vient à l’esprit. J’ai beaucoup travaillé cet aspect et ça s’améliore. »

La 60e mondiale a ajouté : « J’ai un style très agressif et je m’efforce d’utiliser mon service et mon retour pour prendre l’avantage dès le départ. »

Andreescu profite des avantages qui découlent de sa nouvelle notoriété — notamment en assistant à un match de basketball des Raptors de Toronto il y a deux semaines. Ce fut une victoire mémorable contre les Wizards de Washington pour pascal Siakam, qui a marqué 44 points, et Jeremy Lin, qui faisait ses débuts avec les Raptors. Andreescu était assise près du terrain et a admis qu’il lui serait difficile de regarder des matchs depuis n’importe quel autre endroit à l’avenir, car elle a vraiment aimé être si près de l’action.

POLANSKY ÉLIMINÉ EN QUALIFICATION

Photo: Mauricio Paiz

Peter Polansky a subi une défaite crève-cœur mardi soir aux qualifications de l’Open BNP Paribas.

En effet, il est tombé 6-4, 6-7(5) et 7-6(3) aux mains du Slovaque Lukas Lacko (133e).

À la deuxième manche, Polansky a été à deux points de la défaite, mais il a survécu pour forcer la tenue d’une manche ultime. Il a ensuite mené 5-2 et il semblait que le vent avait changé de côté, mais une légère baisse de régime a permis à Lacko de revenir dans le match et de soutirer la victoire.

Polansky, qui avait atteint le deuxième tour l’an dernier en tant que joueur repêché, verra son classement chuter du 127e au 137e rang, environ.

CARTE POSTALE D’INDIAN WELLS

Voici une photo qui date de l’Open BNP Paribas de 2017. Demain, nous vous dévoilerons qui est cette joueuse…

Photo en vedette: Mauricio Paiz

 

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