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INDIAN WELLS

Qu’est-ce qui fait moins de quinze lettres et qui alimente les conversations à à la télé américaine et internationale au tennis ?

Roger Federer, Serena Williams ou Rafael Nadal ? Erreur !

Il s’agit du « Canadian tennis » que les commentateurs répètent comme si c’était une marque de commerce.

« Je n’aurais jamais cru que le tennis en Amérique allait passer par le Canada », a d’ailleurs dit John McEnroe en appréciation sincère de tout ce qui se fait de bien au nord.

Un conseil John : vaut mieux t’habituer, car le « Canadian Tennis » continue de gagner « big time », comme vous dites, grâce à Bianca Andreescu.

Vendredi soir, la révélation incontestée de la WTA a continué de jouer les Cendrillons en atteignant la finale. Milos Raonic, 13e, a bien failli réussir le doublé canadien avant de succomber en demi-finale 7-6(3), 6-7(3) et 6-4 face à l’Autrichien Dominic Thiem, 7e.

Un bris à la défaveur de Milos pour donner l’avance 3-2 à Thiem a fait la différence au terme d’une solide bagarre de 2 h 31.

Auteur de 17 aces, le bombardier de Thornhill, en Ontario, était à son quatrième carré d’as dans le désert californien et sa seule finale a été en 2016 contre Novak Djokovic.

À noter que Rafael Nadal, touché au genou, s’est retiré de l’autre demi-finale dans ce qui aurait été son 39e duel face à Roger Federer.

BIANCA TREMBLE, MAIS RÉSISTE… ENCORE

Photo : Mauricio Paiz

La tornade Bianca ne cesse de déferler et la sixième tête de série Elina Svitolina a été la plus récente victime, tombant 6-3, 2-6 et 6-4 dans une bataille de 2 h 12.

« Je tremble », ont été les premiers mots en entrevue d’après-match de l’étoile sans cesse montante de Mississauga.

Bianca a eu la juste expression en parlant d’un match en montagnes russes. Menée 3-0 au premier acte, elle a gagné six jeux consécutifs pour enlever la manche 6-3. Après concédé la deuxième manche à sa rivale, elle est revenue en force au troisième acte pour infliger un revers à sixième mondiale.

« C’est tellement incroyable que je manque de mots », mentionne-t-elle à propos de tout ce qui lui arrive de formidable.

En finale dimanche, elle croisera le fer avec l’Allemande Angelique Kerber, ex-numéro un et maintenant 8e.

Après avoir entrepris 2019 au 152e rang, Bianca est assurée de se hisser au 35e échelon.

À QUELLE HEURE BIANCA ?

La finale féminine sera présentée à compter de 16 h sur les ondes de TVA Sports. Celle des hommes suivra à RDS, faut-il préciser.

TRÈS BON ANNIVERSAIRE, MAURICE

Ce souhait est celui de la famille du tennis à Maurice Leclerc, un monument pour son sport.

Il a été officiel, directeur des championnats WCT à l’aréna Maurice-Richard — le Rocket a été son partenaire de double — et de la Coupe Rogers dans le vieux stade Jarry ainsi que membre des Panthéons au Québec et au Canada.

Il a été un ami du tennis depuis Rod Laver, Robert Bédard et François Godbout. Il demeure un irréductible visiteur aux événements.

On dit bravo, Maurice. Il célèbre son 90e anniversaire de naissance ce week-end.

FINALE ENTRE LES DEUX PREMIÈRES TÊTES DE SÉRIE À DRUMMONDVILLE

Les jeux sont aussi faits au Challenger Banque Nationale de Drummondville. Dimanche après-midi, les têtes de série et un et deux, Ricardas Berankis, de la Lithuanie, et Yannic Maden, de l’Allemagne, disputeront la finale.

En voilà deux qui ne sont pas venus en touristes, ce qui est tant mieux pour l’organisation si dévouée pour recevoir la visite.

 

*Photo en vedette : Mauricio Paiz

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