Photo : TLMEP|Sunday
Il est populaire Félix Auger-Aliassime, dites-vous ? Les sondages télé de la fin de semaine le confirment et en rajoutent avec un auditoire de 842 000 personnes à « Tout le monde en parle », qu’il a séduit comme invité, dimanche soir.
Pour vous donner une idée, le dernier match du Canadien face aux Maple Leafs a attiré 536 000 spectateurs.
Tout à fait d’accord que Félix n’était pas le seul invité, partageant le plateau avec le nouveau Denis Coderre, un ami du tennis, avec cent livres en moins.
Vêtu comme une carte de mode, aussi bien habillé dans ses réponses que sur un court et très humble dans sa réussite à 18 ans, il a été choisi première étoile par le chroniqueur Richard Therrien, du Soleil, qu’on lit sur le site de La Presse et les journaux de Capitale Médias.
Lorsque Guy A. Lepage a demandé quand le 33e mondial (il était 106e en début de l’année) pensait atteindre le Top 10, Félix a répondu : « dans un an ».
Quand on dit que le tennis surpasse les cadres du sport, Bianca Andreescu était aussi en entrevue à CBC. Émission phare d’informations, The National lui a consacré une entrevue de dix minutes.
RÉJEAN GENOIS AVEC LES PLUS GRANDS
Dans les honneurs ce printemps (qui tarde pas mal !), Réjean Genois est maintenant installé à la Place Bell. Il y était pour l’inauguration du nouvel emplacement du Panthéon des sports de Laval auquel il appartient.
Ex-89e mondial toujours investi dans son sport à titre de président de Tennis Québec, il a disputé et gagné des matchs épiques de Coupe Davis au Tennis 13, aux années mémorables de Roger Raymond à la direction du club.
Parmi les intronisés, il y a Henri Richard, Mario Lemieux et Mike Bossy. Pas pires coéquipiers à avoir dans un club de hockey.
Auparavant membre des Panthéons des sports du Québec et de Tennis Canada, Réjean a aussi été hockeyeur, ayant été repêché par Shawinigan chez les juniors avant de choisir le tennis pour toujours.
Une question du Panthéon lavallois : à quand une place pour Maurice Leclerc ?
RICHARD AUSSI DANS LES HOMMAGES
Ancien coéquipier de Réjean des rangs juniors, à la Coupe Davis et encore aujourd’hui au Stade IGA, Richard Legendre est ainsi dans les hommages.
Avec Fred Pellerin, Dany Dubé, Marie-Christine Trottier, Biz, Mario Jean et d’autres, Richard, diplômé en récréologie, a été honoré et possède dorénavant son étoile dans l’allée de la Renommée que l’Université du Québec à Trois-Rivières vient d’aménager pour les 50 ans de sa Fondation.
À propos de leur partenariat de cinq décennies, Richard dit en riant : « voilà tellement de temps qu’on joue ensemble que c’est moi qui tourne la tête en premier lorsque prononce le nom Réjean ! »
RETOUR DANS LE TEMPS AU SAGUENAY POUR LES 40 ANS
Même si le tennis canadien vit des moments intenses sur la scène internationale, on va toujours trouver le temps de se parler de tennis. C’est le cas avec la Classique au club Saguenay/Arvida, laquelle célèbre ses 40 ans.
Pour retrouver l’ambiance du tennis de jadis, des matchs avec des raquettes en… bois figurent parmi les activités. Aussi au programme, il y a des matchs vêtus en blanc, comme à Wimbledon.
Les célébrations du 40e se poursuivent jusqu’au 13 avril.
CHAMPIONS À PARTIR DE RIEN…
Puisqu’il est question de Saguenay, impossible de ne pas féliciter les Gaillards de Jonquière sur le circuit collégial provincial.
À sa première année, l’institution a tout balayé sur son passage en saison régulière et lors des éliminatoires pour signer une fiche parfaite de huit victoires.
Quand même exceptionnel lorsqu’on pense que l’équipe n’existait pas en août dernier. De fait, une demande de joueuses et de joueurs avait été publiée dans Le Quotidien, le journal local.
Félicitations à l’équipe et plus particulièrement à l’entraîneur Jean-Marc Marceau.
NOUVELLES D’ALEXIS GALARNEAU
L’Université de la Caroline du Nord est de retour au Top 25 de la NCAA (21e), alors qu’Alexis se situe au 22e échelon des classements individuels.
Après les cours, il reviendra participer au Circuit Chalenger, notamment à l’épreuve de Gatineau.
ENTREFILET
Après la Coupe Davis, voilà que la Fédération internationale abrège aussi sa finale olympique. Aux J.O. de Tokyo l’an prochain, le match pour la médaille d’or sera un deux de trois.
*Photo en vedette : TLMEP