New tc VPs: Anne Belliveau and Eva Havaris

Anne Belliveau / Eva Havaris

Au cours des dernières semaines, Tennis Canada a eu le plaisir d’accueillir deux nouvelles vice-présidentes au sein de son équipe : Anne Belliveau, en tant que vice-présidente principale et cheffe de la direction du marketing, et Eva Havaris, à titre de vice-présidente de la participation au tennis et des partenariats.

Anne Belliveau possède 25 ans d’expérience nationale et internationale à titre de cadre de haute direction dans le marketing, les communications, l’expansion commerciale et les commandites dans des secteurs clés tels que les télécommunications, les arts de la scène et le sport amateur. Elle était auparavant cheffe de la direction du marketing du Groupe Juste pour rire, le plus grand acteur mondial de l’industrie de la comédie, où elle a dirigé la transformation numérique de l’organisation. Avant cela, elle avait été vice-présidente marque affaires et communications marketing chez TELUS, l’une des principales entreprises de télécommunications du Canada.

De son côté, Eva Havaris œuvre depuis plusieurs années dans le domaine du sport, sur la scène provinciale et nationale. En 2006, elle s’est jointe à Rugby Canada et a agi à titre de codirectrice du rugby féminin de l’élite et de gestionnaire du développement du rugby jusqu’en 2010. Elle a ensuite occupé le poste de cheffe de la direction de deux ONS : Taekwondo Canada (2010-2014) et Canada Équestre (2014-2017). Elle a également fait partie de l’équipe de direction qui a mis sur pied la Première ligue canadienne et était alors la vice-présidente de la stratégie et des opérations ainsi que responsable du personnel du York United FC. Elle a récemment terminé son mandat de directrice générale d’Alpine Ontario avant de se joindre à Tennis Canada.  

À leur arrivée chez Tennis Canada, notre équipe leur a d’ailleurs posé quelques questions dans le but de mieux les connaître et de comprendre ce qui les anime au quotidien. Voici ce qu’elles ont répondu :

Tennis Canada logo
Photo: Martin Sidorjak

Pourquoi avoir décidé de vous joindre à Tennis Canada ?

Anne : Être à la tête du marketing chez Tennis Canada, c’est essentiellement mettre à profit trois de mes passions dans la vie, à savoir les technologies, le divertissement et le sport. Ce sont des domaines dans lesquels j’ai une très bonne expertise et je suis très heureuse d’avoir désormais la possibilité de m’affairer aux trois en même temps. Selon moi, la technologie peut vraiment aider au développement du sport et des collectivités, notamment par la création d’expériences divertissantes comme l’Omnium Banque Nationale présenté par Rogers.

Aussi, l’une de mes grandes valeurs dans la vie, ce sont les saines habitudes de vie et la mission de Tennis Canada me rejoignait particulièrement à cet égard. Je ne ferais pas du marketing pour n’importe quoi. Pouvoir rejoindre les jeunes pour leur inculquer des valeurs de bouger, de sortir et de s’occuper de leur santé, c’est quelque chose que je trouve très intéressant et motivant.

Eva : Il y a plusieurs raisons pour lesquelles j’ai choisi de me joindre à Tennis Canada. Tout d’abord, Tennis Canada est considéré comme l’organisation de référence dans la collectivité sportive canadienne. C’est donc l’occasion de faire partie d’une organisation et d’une équipe de direction de classe mondiale. Deuxièmement, tout ce qui survient au tennis au Canada depuis environ cinq ans est très excitant et offre de nombreuses possibilités et de nombreux défis à relever. De plus, je ne pouvais pas rater la chance d’apprendre d’un leader comme Michael Downey. Le leadership me passionne depuis toujours et je saute sur chaque occasion d’apprendre des meilleurs.

Quand est né votre amour pour le sport ?

Anne : Mon amour des sports a commencé très jeune. Je viens d’une famille où le sport est extrêmement important, pas nécessairement sur le plan des performances, mais plutôt comme mode de vie : être dehors, s’amuser et profiter de chaque journée en étant actif. J’ai de multiples souvenirs avec mes parents où nous faisions toutes sortes d’activités sportives, comme du ski de fond, de la raquette, etc. Ainsi, aujourd’hui, je ne peux pas me lever le matin sans me demander à quel moment dans la journée je vais faire de l’activité physique. Cela fait maintenant partie de qui je suis.

Eva : Mon amour pour le sport a commencé lorsque j’étais très petite – à quatre ans, exactement. Ma mère avait l’habitude de m’emmener aux parties de soccer de mon frère aîné et elle disait que j’étais très absorbée par le jeu. J’ai demandé à ma mère de me laisser jouer et elle a demandé à l’entraîneur si je pouvais me joindre à l’équipe. À cette époque, il n’y avait pas beaucoup d’équipes féminines, c’était donc ma seule option. L’entraîneur a finalement accepté et le reste appartient à l’histoire. Mon amour du sport est encore bien vivant. J’ai pratiqué plusieurs sports à l’école secondaire et j’ai fini par me concentrer sur le soccer de haut niveau à l’université.

Quels sont les défis que vous entrevoyez dans vos nouvelles fonctions ?

Anne : À la suite de la pandémie, il faudra surtout reconstruire l’équipe marketing pour vraiment soutenir le développement de l’organisation. Nous savons d’ailleurs qu’il y a une pénurie de main-d’œuvre et ce ne sera donc pas évident de rebâtir rapidement pour répondre à nos besoins. Il faudra aussi accompagner l’organisation dans sa transformation numérique. C’est une des grandes priorités de Tennis Canada, mais cela nécessitera du temps ainsi que des investissements financiers et humains importants.

Bien sûr, continuer de soutenir l’évolution du tennis canadien et de nos athlètes demeure un chantier majeur. La progression de notre pays sur la scène internationale a été tellement fulgurante dans les dernières années qu’il faut veiller à bien gérer cette croissance. C’est une situation plutôt positive dans l’ensemble, mais cela demeure un défi.

Eva : Je pense que le plus grand défi (comme cela a été le cas dans le passé) sera de me familiariser avec la culture du tennis et les nuances de ce sport. Comme dans tous les sports au Canada, il y a beaucoup de similitudes, mais chacun a sa propre culture et sa propre façon de faire les choses. Comme je suis quelqu’un qui cherche des occasions et des façons d’innover et de me perfectionner, me concentrer sur la recherche des joyaux du tennis au Canada — ce qui rend ce sport génial — sera la clé pour vraiment accroître la participation et élargir nos partenariats.

The Canadian Billie Jean King Cup team holds up Canadian flags
Photo : Tennis Canada/Srdjan Stevanovic

Que souhaitez-vous pour le tennis canadien ?

Anne : Je souhaite que le tennis canadien devienne une véritable référence sur la scène mondiale. Les dernières années ont certes été marquantes pour l’histoire de notre sport, mais je suis convaincue que le meilleur est encore à venir. Au Canada, nous avons tous les outils nécessaires pour faire partie des meilleures nations non seulement en matière de haute performance, mais aussi en ce qui a trait à un grand nombre de volets : participation, accessibilité, équité, innovation, divertissement, etc.  C’est une chose en laquelle je crois ardemment et qui m’anime au quotidien.

Eva : Je souhaite que le tennis devienne le sport de prédilection de tous les Canadiens d’un océan à l’autre et un sport qui propose un environnement accueillant, ouvert et progressif aux participants de tous les âges et de tous les calibres. Allons à la rencontre des participants là où ils se trouvent tout en veillant à ce que le sport soit accessible.  

Finalement, avez-vous un mantra dans la vie ?

Anne : Cela dépend du moment. Actuellement, c’est faire confiance au processus. Je suis une personne qui voit toujours le verre d’eau à moitié plein et j’avance de façon très positive et sereine. Je crois fortement que la vie se placera d’elle-même si j’ai confiance en elle ainsi qu’envers les gens qui m’entourent.

Eva : Chaque personne a le droit fondamental de vivre dans toute sa splendeur et c’est notre devoir de nous soutenir mutuellement dans nos talents, nos passions et nos succès.

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