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|Photo : Patrice Lapointe|Photo : Pascal Ratthé

La réponse est sans doute les deux et cela autant à Montréal qu’à Toronto à la suite des bizarreries multiples produites par le tirage des tableaux principaux.

Au premier tour au Stade IGA mardi, ce sera Félix Auger-Aliassime contre Vasek Pospisil qui sont aussi des partenaires pour le double.

« Voyons donc ! On s’est affronté à Wimbledon il y a un mois. Lorsque Frank (Dancevic devenu son entraîneur) m’a pris la nouvelle, j’ai été au moins cinq minutes à croire qu’on voulait me faire une blague », de dire Pospisil, demi-finaliste ici devant Milos Raonic à la Coupe Rogers de 2013.

Toujours dans la catégorie des « vraies farces », le boulier à Toronto a fait en sorte que Bianca Andreescu, de retour au jeu, et Eugenie Bouchard s’affronteront aussi dès le début.

« Un choc ! », a admis Bianca.

Et ce n’est pas fini dans les duels canadiens avec Milos Raonic passé du haut au bas du tableau quand il a été promu 18e tête de série à la suite du désistement de Kevin Anderson. Pour en rajouter, Milos pourrait affronter qui, pensez-vous, pour une place au 3e tour s’il bat Lucas Pouille ? Nul autre que le gagnant entre Félix et Vasek.

Sur 56 joueuses ou joueurs de partout sur la planète, cela fait quand même beaucoup d’entre chocs.

« PAS LA GUERRE » SELON FÉLIX

Alors que Bianca, 26e WTA, a parlé d’un « choc » et qu’Eugenie, 114e, envisage prendre le match « comme un autre », Félix parvient à tout relativiser.

Sachez que le jeune homme – finaliste trois fois cette année et 21e à ATP à bientôt 19 ans qu’il célébrera jeudi – a aussi beaucoup d’intuition.

« Le matin du tirage, j’avais mentionné à mon physio (Nicolas Perrotte) que je sentais qu’il allait survenir quelque chose de spécial, comme affronter Denis (Shapovalov) ou Vasek au début », raconte-t-il.

On connaît la suite…

« Il est sûr que j’aurais préféré affronter Vasek plus tard dans le tournoi », de souligner le surdoué favorisé contre son rival qui revient de blessures en série qui l’ont fait péricliter au 207e rang après avoir 25e.

Photo : Patrice Lapointe

Félix a évoqué ceci au sujet de son rival et de sa situation.

« Vasek est un bon ami. On n’est pas en guerre ici. Je lui d’ailleurs texté en apprenant que nous allions nous retrouver à nouveau », de préciser Félix, qui mène 2-0 dans les confrontations entre les deux.

Parce qu’il était aussi blessé il y a deux ans, Félix en est à sa première Coupe Rogers au Stade IGA, où il a poli son tennis comme élève modèle du Centre national.

« Je vous mentirais si je disais que la Coupe Rogers est un tournoi comme un autre », admet-il au sujet de la pression.

Le public verra Félix en double lundi. « Une belle occasion de briser la glace », convient-il.

Au sujet de l’autoélimination canadienne avec les trois raquettes assurées de tomber en début de semaine, Milos possède une explication. Les amateurs devront en prendre l’habitude. 

« Avec six Canadiens au tableau principal (neuf en ajoutant Bianca, Eugenie et la jeune Leylah Annie Fernandez à Toronto), cette situation est appelée à survenir de plus en plus souvent », affirme le sage Milos en hommage aux progrès et aux succès du tennis canadien.

SURFACE : AVANTAGE CANADA ET… RAFA ?

Si les succès s’enchaînent au 40e anniversaire, il y a néanmoins des changements qui surviennent, notamment sur les courts qui ont été « rafraichis » pour la Coupe Rogers.

Les commentaires sont unanimes : même si les joueurs frappent la balle avec beaucoup trop de puissance pour que l’œil puisse voir la différence, les surfaces cette année sont plus « abrasives » selon Eugène Lapierre.

Sachez que ce n’est pas un accident. On a ajouté du sable dans la peinture.

« Le bond de la balle est plus haut, ce qui va convenir à nos Canadiens. Rafael Nadal est un autre qui va être heureux de ces conditions de jeu », indique Eugène.

Que demander de mieux alors !

LEYLAH ANNIE AVEC LA CHAMPIONNE DE WIMBLEDON

Dans les nouvelles en provenance de Toronto, nos filles sont très occupées en double et pas avec n’importe qui dans le cas de Leylah Annie Fernandez.

Une formidable expérience l’attend à 16 ans et demi, alors qu’elle fait équipe avec nulle autre que Simona Halep, actuelle championne de Wimbledon et titulaire à Montréal, l’an dernier.

Eugenie Bouchard évolue en compagnie de Sharon Fichman, qui vient de remporter le tournoi de la WTA en Lettonie, et alors que Françoise Abanda fait équipe avec la Montréalaise d’adoption Carson Brainstine.

4-2

Photo : Pascal Ratthé

Tel est le pointage du match de hockey-balle sur un court entre les joueurs de l’ATP et les anciens de la Ligue nationale avec l’ex-centre du Canadien Steve Bégin devant… le filet.

« Ils ont compté tôt. Pas grave. Le but n’est pas tant de gagner que de s’amuser », de commenter le tennisman Jurgen Melzer. Brayden Schnur faisait aussi partie de l’équipe.

SOUVENIR DU 40: DANIEL NESTOR 

« Je suis de Toronto, mais tout le monde sait que Montréal possède le meilleur tournoi, et les meilleures installations. »

Photo en vedette : Pascal Ratthé

 

 

 

 

 

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