Déjà qu’ils possèdent la même date d’anniversaire de naissance, soit le 8 août, Félix Auger-Aliassime et Roger Federer ont dorénavant aussi la même mission : l’éducation des enfants en Afrique.

De plus, alors que Roger disputait un match de démonstration au profit de sa fondation contre Rafael Nadal, à Cape Town, Félix annonçait « très fièrement » vendredi son investissement dans les écoles du Togo.

« Chaque année, plus que jamais, chaque point compte », affirme-t-il dans une vidéo.

Félix verse 5 $ pour chaque point gagné en match officiel et BNP Paribas en ajoutera 15 $, ce qui rapporte nettement plus que les aces.

Comme exemple, au tournoi de Montpellier, il a remporté 177 points en deux matchs (comparativement à 20 aces) pour un total de 3 540 $.

« J’ai la chance d’avoir une carrière qui m’a beaucoup apporté et j’aimerais lui donner un sens au-delà du tennis », mentionne le 21e mondial qui montre, à 19 ans, que la générosité du cœur n’est pas fonction de l’âge.

Le programme mené avec l’organisation mondiale @Care est bien réfléchi par Félix et son équipe.

Tous les choix sont familiaux. Celui de l’éducation n’étonne pas, Marie Auger, la maman de Félix, étant enseignante. Le choix du pays non plus, son père Sam, à la barre de l’Académie du même nom au Club Avantage de Québec, est natif du Togo.

Au Togo, un point gagné équivaut à un an de soutien scolaire, une manche à un an de fournitures et un match, à la rénovation d’un terrain de sport.

À quand une école FAA ?

« J’espère que ce n’est que le début », insiste Félix en action à Rotterdam, aux Pays-Bas, et à Marseille dans deux semaines.

SAVIEZ-VOUS QUE ?

Au sujet de Roger Federer, sa Fondation est en place depuis 2003.

Plus de 50 millions de francs suisses (70,4 millions en devises canadiennes) ont été amassés, dont 43 millions en provenance du champion.

Le chiffre le plus impressionnant est celui de 1,5 million. Il s’agit du nombre d’enfants africains qui ont bénéficié des programmes de la fondation au fil des ans.

ON SURVEILLE LEYLAH ANNIE ET VASEK POSPISIL

Il n’y a franchement pas à s’étonner que le Canada (0-2) soit au bord du gouffre à la Fed Cup, en Suisse.

Gabriela Dabrowski, spécialiste du double, ne devrait pas jouer en simple, mais que faire lorsque tes meilleurs éléments sont à l’infirmerie où Eugenie Bouchard (poignet) a rejoint Bianca Andreescu ?

Il y a néanmoins une très bonne raison de regarder TVA Sports dès 7 h, samedi, pour la suite : Leylah Annie Fernandez.

C’est une belle occasion de voir comment se comportera la jeune Lavalloise de 17 ans contre la 5e mondiale Belinda Bencic.

Déjà, la championne junior de Roland-Garros et 185e mondiale a montré de belles qualités en s’accrochant dans son match perdu 7-6 et 6-4 face à Jil Teichmann (68e).

Toujours samedi, on surveille aussi Vasek Pospisil en demi-finale de l’Open Sud de France, à Montpellier, face à David Goffin.

DES GAILLARDS ENCORE IMBATTABLES CHEZ LES COLLÉGIENS AU QUÉBEC

Cessez les recherches. L’équipe de tennis la plus imbattable au Québec loge à Jonquière. Il s’agit des Gaillards.

Pour une deuxième année, ils ont remporté le Championnat collégial du Québec au Stade IGA, à Montréal, en vertu d’une fiche de 6-0 au calendrier régulier et de 2-0 lors des éliminatoires, battant Brébeuf en finale.

La tradition ne fait donc que se poursuivre. L’an dernier, Jonquière avait également connu un dossier parfait, ce qui porte l’ensemble à 16-0.

Bravo à tous avec une mention spéciale à Jean-Daniel Marceau, qui dirige les entraînements au Club de Saguenay, ainsi qu’à Alexie Faucher (Brébeuf) et Xavier Courchesne (Jonquière) nommés raquettes étudiantes par excellence de ces championnats.

MARTIN LAURENDEAU EN DEUIL

On a le regret d’annoncer le décès vendredi de Fernand Laurendeau, le père de Martin.

Éminent chirurgien et d’ailleurs responsable clinique et académique de l’ensemble des spécialistes à l’hôpital Maisonneuve-Rosemont jusqu’au moment de la retraite, il était un grand fervent de tennis, notamment de la Coupe Davis avec son fils dans le rôle de capitaine.

Parfait gentilhomme, Martin a appris du paternel.

Nos condoléances à Martin et à sa famille.

Tags