Photo; Sarah-Jäde Champagne|Photo : Sarah-Jäde Champagne|Photo : Sarah-Jäde Champagne|Photo : Sarah-Jäde Champagne
Comme dans toutes les organisations, les tournois de tennis sont organisés par des comités de bénévoles s’occupant de l’hébergement, du transport et ainsi de suite.
Au Challenger Banque Nationale de Drummondville, qui offre une bourse de 54 160 $ US, il faut ajouter un groupe… « wow ! », comme dans épater, étonner et ébahir, ce qui est devenu une spécialité du président Alain Caillé et de ses acolytes Pierre Desrosiers et Stephan Hamel.
« Il y a huit personnes dont la responsabilité est de penser et nous arriver avec de nouvelles idées qui vont surprendre l’année suivante », mentionne le président.
Cette fois, c’est l’espace 5 à 7 au Centre René-Verrier qui a été réaménagé et agrandi, permettant ainsi de mieux rassembler le milieu d’affaires à la fête du tennis.
« En affaires, tout ce qui stagne finit par diminuer », raconte Alain Caillé.
N’ayez surtout pas de soucis pour le tennis solidement installé à Drummondville depuis six ans.
À part Tennis Canada, qui paye le plus gros de la facture, j’ai compté 58 commanditaires. Il y a même une liste d’attente pour les loges.
HOMMAGE À UN BÂTISSEUR
Une autre très heureuse initiative de l’organisation est de profiter de la vitrine qu’offre le Challenger afin d’honorer une personnalité pour son dévouement au tennis à Drummondville et cette année le lauréat est Jean-Pierre Sévigny.
Lui-même un bon joueur dans les ligues régionales et provinciales, monsieur Sévigny a consacré plus de 30 ans au tennis local, notamment à l’encadrement des juniors.
QUESTION ?
Qu’est-ce que le tennis partage avec un événement drummondvillois ?
UNE PRÉSIDENTE TRÈS PRÉSENTE
Présidente honoraire cette année, Hélène Pelletier, de RDS, n’a pas accepté le titre que pour les honneurs.
Elle s’investit beaucoup en assistant aux rencontres.
NOUVEAU MAIRE, MAIS MÊME INTÉRÊT
Le Challenger perd un grand ami, le maire Alexandre Cusson fait le saut en politique provinciale.
Semble-t-il toutefois que le soutien de la ville est solide. Un bon indice est que les deux candidats ont dit qu’ils allaient assister à la finale.
LES GRANDS MOYEN $ DE LA NCAA
Ce n’est pas le budget qui manque à la NCAA. L’Université Wake Forest avait délégué un entraîneur à Drummondville pour préparer Taha Baadi, qui a joint l’institution en janvier.
North Carolina State fera de même auprès d’Alexis Galarneau à Calgary, la semaine prochaine.
LA RÉPONSE EST…
Le Challenger se félicite d’avoir recruté Isabelle Yaworski, du groupe Les Trois Accords, en partage avec le Festival de la poutine à titre de chargée de projets. Elle était auparavant associée au Mondial des cultures.
QUELLE FAMILLE !
Le sport est dans les gênes et Sebastian Korda en est la preuve.
Son père est Petr Korda. Les habitués de plus longue date à Montréal se souviendront de la finale de 1999. Korda s’était alors incliné face au Russe Andrei Chesnokov.
L’année d’avant, le paternel avait gagné aux Internationaux d’Australie pour ensuite se hisser au deuxième rang mondial.
Ex-junior numéro un aux États-Unis, Sebastian, qui est âgé de 19 ans, occupe le 232e échelon.
« Le fils possède les coups et comme son père, il est spectaculaire », mentionne Richard Quirion, directeur des tournois de Tennis Canada.
À ne pas oublier, la maman Regina Rajchrtova est une ex -45e à la WTA.
Toute la famille Korda est sportive. Les deux sœurs, Nelly et Jessica, sont membres et gagnantes au golf de la LPGA.
À NOS ORDIS
Même si presque tous les billets à sont vendus jusqu’à la fin, il est possible de suivre le Challenger de Drummondville. En effet, tous les matchs du court central sont retransmis sur le site Web de l’ATP.
ENTREFILET
Le temps de refaire ses valises et l’entraîneur national Martin Laurendeau repart vendredi en direction de Calgary, où un autre Challenger Banque Nationale sera disputé la semaine prochaine… Très bon anniversaire à Claude Joly, maintes fois honoré comme officiel par Tennis Québec… Vasek Pospisil sera le favori à Calgary.