Larysa Krawec, massage therapist, BJK cup

Photo: Srdjan Stevanovic

Équipe Canada, c’est une équipe composée d’une capitaine et de joueuses exceptionnelles qui, à l’occasion de compétitions comme la Coupe Billie Jean King, donnent le meilleur d’elles-mêmes pour représenter fièrement leur pays. Toutefois, ce que les gens ignorent, c’est que l’équipe canadienne mise également sur plusieurs personnes en arrière-scène qui jouent un rôle clé dans les performances offertes par les athlètes sur le terrain.

Équipe Canada a, en effet, la chance de compter sur l’appui de professionnels aux expertises variées qui s’assurent que les joueuses soient au sommet de leur forme, tant sur le plan physique que psychologique : entraîneur, préparateur physique, médecin, physiothérapeute, massothérapeute, etc.

Dans notre série sur les acteurs dans l’ombre, nous lèverons justement le voile sur les efforts de ces personnes pour vous permettre d’en apprendre davantage sur les fonctions essentielles qu’elles remplissent. Aujourd’hui, nous vous présentons Larysa Krawec, massothérapeute de l’équipe.

Un rôle gratifiant qui fait la différence

Larysa évolue avec Tennis Canada depuis maintenant trois ans et en sera ce weekend à sa quatrième compétition avec l’équipe nationale. Au sein d’Équipe Canada, Larysa exerce plusieurs fonctions. Les jours de match, elle s’assure surtout que les filles sont prêtes à jouer, que ce soit par des prétraitements ou par l’application de bandages thérapeutiques (connus sous le nom de tapping sportif). Toutefois, elle est très active tout au long de la semaine.

Larysa Krawec walking on court BJK cup
Photo: Srdjan Stevanovic

« Dans les jours précédant la rencontre, j’analyse principalement comment les filles se sentent (leur corps, leurs blessures) et j’assiste aux entraînements pour voir comment elles se déplacent sur le court. En marge des entraînements, je soigne aussi les filles et je m’assure qu’elles bougent bien. À cause de la COVID, je dois d’ailleurs faire un peu de rattrapage, car je n’ai pas pu voir les filles depuis plus d’un an ».

Larysa ne s’en cache d’ailleurs pas : elle adore le rôle qu’elle joue auprès des athlètes.

« Même si je travaille dans l’ombre, j’aime vraiment le fait que ce que j’accomplis est important – qu’il s’agisse de traiter des blessures ou de simplement faire partie du système de soutien », souligne-t-elle. « Avec tout ce qui se passe dans le monde actuellement, ma contribution en tant que massothérapeute est peut-être même plus grande, car je suis en mesure d’aider les gens à se sentir un peu mieux. »

Une ressource multidisciplinaire et engagée

En marge de ses activités tennistiques, Larysa travaille au sein d’une clinique sportive torontoise et est très engagée auprès d’organisations telles que les Blue Jays de Toronto et l’équipe de soccer du service de police de Toronto. Investie dans le sport depuis le début de sa carrière, elle a soutenu une multitude d’athlètes provenant de divers horizons : Ligue nationale de hockey (LNH), Ligue canadienne de football (LCF), Athlétisme Canada, équipe nationale italienne de hockey-balle, etc.

Si ses expériences semblent très variées, il faut aussi noter que ses compétences le sont tout autant. Après avoir obtenu son diplôme de massothérapie en 2009, elle a cultivé un nombre impressionnant d’habiletés qui font d’elle une ressource fortement polyvalente.

« Après 2009, je voulais me diversifier et acquérir de nouvelles compétences pour aider mes patients et mes athlètes. J’ai ainsi suivi plusieurs formations : acupuncture médicale contemporaine, thérapie faciale par étirement, intervention d’urgence comme premier répondant dans le sport, etc. Je possède également un diplôme en sciences politiques de l’Université de Toronto, où je me suis concentré sur la politique de la santé. De plus, j’ai un grand ami et mentor (un chiropraticien du nom de Carm Stillo) qui m’a prise sous son aile et m’a montré une approche plus fonctionnelle du traitement. »

Larysa Krawec analyzing the players in practice
Photo: Srdjan Stevanovic

Un souvenir gravé dans sa mémoire

C’est en 2015 que la Torontoise d’origine a commencé à œuvrer auprès des équipes de tennis, accompagnant celle des Jeux panaméricains tenus dans la Ville reine. Si elle garde en mémoire de nombreux moments marquants de son travail dans l’univers du tennis, une expérience en particulier ressort du lot.

« Mon meilleur souvenir de tennis, c’est assurément quand les filles ont battu les Pays-Bas à ma première compétition avec l’équipe canadienne en 2019. C’était absolument incroyable de faire partie de cette expérience et de célébrer cette victoire ».

Team shot - Fed Cup 2019
Photo: Sady Magendran
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