Photo : Peter Staples/ATP Tour

Alors que la nouvelle génération est repartie beaucoup trop tôt cette année, Milos Raonic reprend le flambeau du tennis canadien.

Une sortie expéditive de 98 minutes dans nuit de mardi à mercredi à Melbourne a permis à Milos d’accéder au troisième tour du premier Grand Chelem de l’année contre Stefanos Tsitsipas.

Milos, 32e tête de série, a vite et fort bien exécuté le travail dans une victoire sans appel de 6-3, 6-4 et 6-3 contre Cristian Garin.

Le Chilien aurait pourtant pu être dangereux se situant au 36e rang mondial, mais jamais Milos ne lui a laissé l’espace nécessaire.

Bien que victime de six doubles fautes, le bombardier de Thornhill, en Ontario, a été fidèle à sa réputation en enregistrant 19 aces pour une note de 92 % sur les points remportés sur ses premières balles de service, soit 36 sur 39.

Aidé par son expérience, le vétéran de 29 ans obtient un A plus pour son brio au filet lui valant le chiffre élevé de 80 % avec 20 réussites en 25 tentatives.

ENFN LA LIBERTÉ DE TRAVAILLER À SA GUISE

Alors que Denis Shapovalov et Félix Auger-Aliassime ont fait leurs valises dès le premier tour, Milos n’a toujours pas cédé une manche, en ajoutant sa victoire de 6-2, 6-1 et 6-3 devant l’Italien Lorenzo Giutino la veille.

« Commencer de la sorte est positif, surtout que je n’avais pas joué beaucoup à la fin de l’année dernière », de dire Milos.

Avant cette semaine, il n’avait disputé qu’un match, à Doha, en remontant en octobre dernier au Masters de Paris.

LE TENNIS VA AVEC LA SANTÉ

Cette fois, Milos Raonic est en santé et cela paraît.

« J’ai eu un plus grand nombre d’heures de qualité depuis longtemps avec le résultat que cela m’a donné un bon six à sept semaines de préparation », a-t-il admis au début de la semaine.

La bonne condition est la clé chez Milos, qui a été 3e mondial avant de passer plus de temps dans les cliniques que sur les courts.

« Pourvu que je n’aie pas d’obstacles pour me laisser la liberté de faire mes choses, j’ai une chance », ajoute-t-il.

Pour la suite, il faut savoir que son prochain rival, Stefanos Tsitsipas, a eu congé mercredi en raison d’un forfait. Les joueurs n’apprécient pas ce genre de cadeau n’aidant pas à demeurer aiguisé.

Il s’agira d’une première jeudi soir ou la nuit qui suivra, les deux ne s’étant jamais affrontés.  

« LA DÉCISION EST LA MIENNE », AFFIRME GABRIELA À PROPOS DE LA SÉPARATION

Oups ! Gabriela Dabrowski a une nouvelle partenaire à ses côtés en double dans les autres nouvelles canadiennes.

Après avoir évolué en compagnie de la Chinoise Yifan Xu ces dernières années, voilà la spécialiste d’Ottawa associée à Jelena Ostapenko aux Internationaux d’Australie.

Qu’est-il donc survenu pour que la séparation survienne, Gabriela ayant gagné deux de ses neuf titres et une partie substantielle de ses 2,6 millions de dollars en gains avec Xu ? Il n’y a pas de drame à faire.

D’abord, elle explique que la décision a été prise avant les Finales 2019 de la WTA qu’elles ont disputées ensemble.

« Nous voulions simplement apporter du changement et d’ailleurs, la décision est la mienne », de préciser la 8e mondiale au journaliste Gord Holder, de l’Ottawa Citizen pour étouffer les spéculations avant même qu’elles aient le temps de commencer.

Gaby, 8e mondiale en paire, et Jelena Ostapenko, la Lettone championne en simple de Roland-Garros en 2017, ne sont pas des inconnues. Au contraire.

Elles ont déjà joué et gagné ensemble. C’était à Doha aussi en 2017.

Une transition que Grabriela Dabrowski, âgée de 27 ans, ne fera pas même si le tableau reste à dévoiler par les autorités c’est en double mixte alors qu’elle revient avec son fidèle Matt Pavic comme partenaire. Elle a déjà été championne de Melbourne avec le Croate en 2017.

LA PRÉPARATION OLYMPIQUE ATTENDRA DONC

Vasek Pospisil est resté à Melbourne afin de prendre part au double.

On aurait pu penser que Shapo en ferait autant en cette année olympique à Tokyo. Rappelons-nous que Sébastien Lareau et Daniel Nestor avaient passé toute l’année 2000 ensemble pour se familiariser au maximum avec le résultat qu’ils avaient ravi l’or à Sydney.

La stratégie n’est pas celle-là, du moins pas pour le moment.

Vasek joue plutôt en compagnie d’Hubert Hurkacz, un Polonais classé 31e en simple.

À ne pas en douter, Vasek sait quoi faire. Il a été champion de Wimbledon en compagnie de l’Américain Jack Sock en 2014.

7177

Tel est le nombre d’aces enregistrés en tournois en Australie ce mois-ci, ce qui rapporte 5 365 135 $ au fonds de secours pour les victimes des feux de brousse.

 

*Photo ene vedette : Peter Staples/ATP Tour

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