HERTOGENSBOSCH, NEDERLANDS – FEBRUARY 10:

Pour l’Action de grâces, nous voulons souligner toutes les raisons que les amateurs de tennis canadien ont de célébrer cette année. Dans ce qui fut une période difficile à cause de la pandémie de COVID-19, le tennis au Canada et les joueurs de l’élite des circuits de l’ATP et de la WTA ont réussi à surmonter de nombreux défis pour se démarquer et divertir les amateurs du monde entier.

Voici neuf choses à célébrer au tennis canadien en cette période de l’Action de grâces :

1. Le retour au jeu de Bianca en 2021

En 2019, notre vedette canadienne Bianca Andreescu a connu une magnifique percée. Ses parcours incroyables, et quelque peu inattendus, vers les titres de l’Open BNP Paribas, l’Omnium Banque Nationale présenté par Rogers et les Internationaux des États-Unis l’ont propulsée au quatrième rang mondial et ont donné à ses partisans l’envie d’en voir encore plus. Malheureusement, des blessures l’ont forcée au repos en 2020, mais elle est revenue au jeu plus tôt cette année et a montré des signes de la forme qui lui avait permis d’obtenir autant de succès il y a deux ans. Une participation à la finale de l’Open de Miami en avril annonçait qu’elle avait encore l’intention de rivaliser pour des titres et nous célébrons son retour sur les plus grandes scènes.

Louis Borfiga in a suit holding a tennis racket and a ball

2. Louis Borfiga tire sa révérence

En février, Tennis Canada a annoncé que Louis Borfiga, vice-président de l’élite, allait prendre sa retraite à l’automne pour passer plus de temps avec sa famille en France. Originaire de Monaco, Borfiga s’est établi au Canada il y a plus de 15 ans. Arrivé à Montréal en 2006, il mettait sur pied un programme de tennis pour l’élite un an plus tard. Ce programme, qui est devenu le Centre national de tennis présenté par Rogers, a permis de développer quelques-uns des meilleurs talents du pays, notamment Milos Raonic, Eugenie Bouchard, Félix Auger-Aliassime, Bianca Andreescu et Rebecca Marino pour ne nommer que ceux-là. Nous lui sommes donc reconnaissants du rôle essentiel qu’il a joué dans le développement du système de tennis canadien.

3. Fichman règne à Rome

En mai, le parcours de Sharon Fichman et de sa partenaire Giuliana Olmos vers la couronne du double de l’Open d’Italie a été suivi avec un grand enthousiasme. Membre assidue de l’équipe canadienne de la Coupe Billie Jean King, Fichman a uni ses efforts à ceux de la Mexicaine pour prendre la mesure de Jessica Pegula et Bethanie Mattek-Sands, de Hsieh Su-wei et Elise Mertens, de Coco Gauff et Veronika Kudermetova, ainsi que d’Ena Shibahara et Shuko Aoyama pour atteindre la finale à Rome. Lors d’un match ultime intense contre Kristina Mladenovic et Marketa Vondrousova, Fichman et Olmos ont comblé un déficit d’une manche pour arracher un gain de 4-6, 7-5 et 10-5. Il s’agissait du premier titre de Fichman dans une épreuve de catégorie 1000 de la WTA.

Denis Shapovalov puts his hands on his head and smiles.
Photo : Martin Sidorjak

4. Shapovalov brille à Wimbledon

Denis Shapovalov était sur une bonne lancée avant d’aborder le troisième tournoi du Grand Chelem de la saison à Wimbledon. En effet, il avait atteint la finale à Genève, les quarts à Stuttgart et le carré d’as au Queen’s Club au cours des mois précédents. Après une victoire aux dépens de Philipp Kohlschreiber au premier tour, et un gain par forfait contre Pablo Andujar, le Canadien s’est mesuré à Andy Murray sur le Court central, disposant aisément du Britannique en des comptes de 6-4, 6-2 et 6-2. Il a ensuite eu raison de Roberto Bautista Agut en huitième de finale, puis a disputé, et gagné, un match épique de cinq manches contre Karen Khachanov. C’est le numéro un mondial Novak Djokovic qui s’est retrouvé de l’autre côté du filet pour la demi-finale. Malgré une superbe performance, Shapovalov a plié bagage face au Serbe. Malgré cette défaite, Shapovalov a tenu ses partisans canadiens en haleine durant toute la quinzaine.

Dabrowski and Stefani win National Bank Open doubles titlte
Tennis Canada – Pascal Ratthé

5. Le triomphe en double de Dabrowski à l’Omnium Banque Nationale

Après toute l’incertitude liée à la pandémie de COVID-19, et le report du tournoi en 2020, la tenue de l’Omnium Banque Nationale présenté par Rogers était une source de réjouissance cette année. Puis, pour rendre la chose encore plus agréable, c’est une Canadienne qui a soulevé le trophée du double à Montréal. En tant que cinquièmes têtes de série, Gabriela Dabrowski et sa partenaire Luisa Stefani ont épaté la foule en battant les favorites Aryna Sabalenka et Elise Mertens en quart de finale avant de se tailler une place en finale grâce à un gain aux dépens de Veronika Kudermetova et d’Elena Rybakina. Lors du match de championnat, le tandem a dominé les sixièmes têtes d’affiche Andreja Klepač et Darija Jurak en deux manches de 6-3 et 6-4 pour le plus grand plaisir des amateurs réunis au Stade IGA.  

6. Leylah et Félix volent la vedette à New York

De temps en temps, le sport produit un événement qui colle les amateurs du monde entier à leur écran dans l’attente, l’excitation et la joie. Cette année, il s’agissait du tableau du simple féminin des Internationaux des États-Unis. Les jeunes sensations Emma Raducanu, de la Grande-Bretagne, et la Canadienne Leylah Fernandez étaient des finalistes improbables, mais méritaient pleinement leur place au match ultime. Fernandez avait eu raison de trois rivales du Top 5 : Naomi Osaka (3e), Elina Svitolina (5e) et Aryna Sabalenka (2e). Elle n’a toutefois pas été en mesure de poursuivre sur cette lancée en finale, s’inclinant 6-4 et 6-3 aux mains de Raducanu. Lors de son discours d’après match sur le court, elle a fait preuve d’un calme et d’une compassion bien supérieurs à son âge, et nous devrions tous nous réjouir des impressionnantes prestations qu’elle a livrées tout au long du tournoi.

Quant à Félix Auger-Aliassime, il a pris part au carré d’as du simple masculin. En cours de route, il a indiqué la sortie au 18e mondial Roberto Bautista Agut et à l’étoile montante Carlos Alcaraz Garfia, qui, mené 6-3 et 3-1, a été contraint d’abandonner. Auger-Aliassime est finalement tombé 6-4, 7-5 et 6-2 face au futur champion Daniil Medvedev, mais personne ne peut nier que ce parcours est une preuve supplémentaire que le Montréalais est bien près de mettre la main sur le premier titre de sa carrière.

7. Les Finales de la Coupe Billie Jean King et de la Coupe Davis

Alors que s’amorce la dernière phase de la saison de tennis, les amateurs tourneront bientôt leur attention vers les Finales de la Coupe Billie Jean King et de la Coupe Davis qui se dérouleront en novembre. Le Canada sera représenté dans les deux compétitions et a de réelles chances de conquérir le titre. Du 1er au 6 novembre, à Prague, en République tchèque, le capitaine intérimaire Sylvain Bruneau dirigera Leylah Fernandez, Rebecca Marino, Gabriela Dabrowski et Françoise Abanda lorsqu’elles se battront pour les grands honneurs de la Coupe Billie Jean King. Par la suite, à Madrid, du 25 novembre au 5 décembre, le capitaine Frank Dancevic aidera ses troupes à franchir une étape de plus qu’en 2019 alors que le Canada s’inclinait aux mains des Espagnols en finale.

Photo: Peter Power / Tennis Canada

8. Retour à la « normale » pour le tennis

Tous les aspects de la vie ont été touchés par la pandémie de COVID-19 et le tennis n’a pas fait exception. Des mois sans aucune activité, puis le retour du sport sans la présence de spectateurs ont été une expérience aux dimensions surréalistes. Des tournois ont été annulés ou reportés partout sur la planète, y compris au Canada, et les répercussions se font encore sentir. Aujourd’hui, cependant, les amateurs effectuent un retour dans les stades et le sport revient progressivement à la normale. C’est un heureux constat et nous sommes sûrs que tout le monde l’appréciera un peu plus qu’avant.

9. Prendre le temps de célébrer en famille et avec les amis

L’Action de grâces est l’occasion de célébrer avec ceux qui nous sont chers. Nous espérons que cette année, les Canadiens pourront se rassembler avec leurs amis et les membres de leur famille et peut-être même sauter sur un terrain pour frapper quelques balles. Alors que le tennis au Canada continue de se développer et de connaître du succès, nous espérons que notre sport a fourni un sanctuaire aux amateurs et qu’il est une source de réjouissances et de reconnaissance en ces temps inédits.  .

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