Chaque dollar de don sera quadruplé grâce à la générosité de Bianca Andreescu, de Félix Auger-Aliassime et d’Anton Rabie

Revenons à mars dernier.

Au Canada, le tennis surfait sur une immense vague à la suite des succès de Bianca Andreescu en 2019 et de la performance de l’équipe de la Coupe Davis qui venait d’atteindre la première finale de son histoire à Madrid, en novembre. À ce moment, personne ne pouvait soupçonner l’arrivée de la COVID-19 et son impact sur le tennis, le sport en général et le monde entier en quelques semaines seulement.

Pour le tennis canadien, les conséquences de la COVID-19 ont d’abord forcé le report de la Coupe Rogers présentée par Banque Nationale 2020 à Montréal et à Toronto. Tous les plans et programmes de Tennis Canada ont été mis sur la glace et l’organisme s’attend à perdre 17 M$ en 2020. Les tournois de la Coupe Rogers sont le moteur du financement des activités de développement de Tennis Canada, représentant près de 90 % de l’investissement financier annuel pour les athlètes, les entraineurs et la croissance du sport à chaque année.

Ces perturbations ont eu un impact direct sur le cheminement des carrières de Bianca Andreescu, de Félix Auger-Aliassime, de Milos Raonic, d’Eugenie Bouchard et de Leylah Annie-Fernandez et troublé leur route vers la renommée, ainsi que sur le tennis en fauteuil roulant, le tennis pour vétérans et le tennis de masse partout au pays.

En dépit des difficultés financières, notre organisme demeure résolu à poursuivre la croissance du tennis au pays et à s’assurer que le Canada fasse son chemin parmi les leaders mondiaux du sport. Grâce à l’aide et au soutien de milliers d’amateurs de tennis au Canada, nous profiterons de toutes les occasions pour rebâtir nos programmes de l’élite et pour tenir bien vivants nos rêves et nos espoirs de poursuivre nos succès internationaux.

Nous rebâtirons une #Nationdetennis, mais nous avons besoin de votre aide.

Grâce à d’importants dons de 50 000 $ chacun de Bianca Andreescu, de Félix Auger-Aliassime, du co-directeur général de Spin Master Anton Rabie, d’un groupe de membres du Temple de la renommée du tennis canadien, ainsi qu’aux 200 000 $ versés par des membres, présents et passés, du conseil d’administration de Tennis Canada, la campagne (Re)Bâtir une #Nationdetennis a permis de récolter plus de 850 000 $. Ce total comprend également des dons importants de Milos Raonic et de nombreux partenaires d’affaires fournisseurs de services de Tennis Canada. Nous acceptons encore les dons publics jusqu’à la fin du mois de décembre. Faites votre don maintenant.

C’est la deuxième année de suite qu’Andreescu et Auger-Aliassime réinvestissent dans le tennis canadien après la campagne de financement #Devenirchampions de 2019.

Andreescu and Rabie are good friends and are pictured above at his cottage, where Andreescu trained for part of the summer.

« Le tennis canadien a connu beaucoup de succès au cours des dernières années, mais, malheureusement, 2020 a été difficile pour tous les joueurs, des débutants jusqu’aux professionnels, souligne Andreescu. Je n’ai aucun doute que le tennis connaîtra une renaissance au Canada et que nous continuerons de nous positionner comme un pays inspirant. Je pense que redonner à mon sport est la bonne chose à faire pour permettre à la relève de réussir. Les joueurs de demain méritent le soutien que j’ai eu au cours de mon cheminement. »

« Il est très important pour moi d’apporter mon soutien à cette campagne de financement, a ajouté Auger-Aliassime. Cette année a été très difficile pour plusieurs personnes. En ce qui me concerne, c’est une priorité d’aider les jeunes joueurs de tennis à atteindre leurs objectifs. J’espère que plusieurs Canadiens se joindront à nous et feront de même. Heureusement, je suis dans une situation qui me permet d’aider les jeunes joueurs de tennis de tout le Canada à bénéficier des mêmes chances que moi, en dépit des conséquences économiques de la pandémie ».

Afin de mieux comprendre la valeur de votre soutien, il faut d’abord prendre conscience des conséquences tragiques que la COVID-19 a eues sur le tennis depuis la base jusqu’au sommet – moins d’entraineurs, pas de tournois et des opportunités réduites pour les joueurs prometteurs.

Alan Mackin dirige le Centre régional d’entraînement (CRE) et le programme national d’entraînement des juniors pour l’Ontario. Son personnel comportait trois entraîneurs à plein temps, deux entraîneurs physiques et spécialistes en science du sport. Il n’y a plus désormais qu’un seul entraîneur à temps plein — lui-même — et quelques contractuels.

De plus, son bassin de jeunes joueurs talentueux, la prochaine génération de vedettes canadiennes potentielles, a fondu de 35 à 8.

« Depuis au moins deux ans, notre programme formait des joueurs, mais, sans que ce soit leur faute ou la nôtre, nous ne pouvons plus les entraîner ici, explique Mackin. C’est malheureux parce que nous avons fait beaucoup d’efforts pour bâtir une bonne relation avec ces joueurs, leurs entraîneurs privés et leur famille. Tennis Canada a fait un bon travail pour adapter et trouver des ressources pour poursuivre les programmes. Mais la portée des efforts serait plus considérable si nous avions davantage de ressources. »

Finalement, le succès à long terme du tennis canadien est une question de quantité.

« À cet âge, il est difficile de prévoir quels enfants seront les prochains Bianca ou Félix, poursuit Alan. Personne ne possède de boule de cristal. Plus nous avons de joueurs qui travaillent fort et qui bénéficient d’un bon entraînement, plus il y a de chances de connaître du succès. »

La championne de la Coupe Rogers 2019 et des Internationaux des États-Unis, Bianca Andreescu, est un bon exemple du succès qui découle de ce système. Formée au CRE de Toronto, elle a ensuite fait partie du Centre national de tennis (CNT) et a profité du soutien de quelques-uns des meilleurs entraîneurs du pays, ce qui lui a permis de peaufiner ses habiletés et de se préparer à une carrière internationale.

La cohorte actuelle du CNT est l’une des plus talentueuses de l’histoire. Elle comprend six filles et trois garçons promis au plus bel avenir.

« Ils sont encore jeunes, mais nous sommes pleins d’optimisme, estime André Labelle, le pendant d’Alan au Québec et l’entraîneur d’Andreescu au CNT. Ils sont dévoués et sérieux, en plus d’être pleins d’ambitions et de former une équipe d’entraînement formidable. »

En dépit d’efforts gigantesques pour maintenir une base solide en place, il est difficile pour notre organisme de conserver le niveau actuel d’excellence du programme du CNT.

« La réalité, c’est que l’insuffisance des ressources pour soutenir un programme de l’élite de qualité mondiale pourrait durer cinq ans ou même davantage, selon Michael Downey, PDG de Tennis Canada. La génération des jeunes joueurs canadiens pourrait être privée du soutien nécessaire à la réalisation de ses objectifs et au développement de futurs champions et championnes de niveau international qui inspireraient la prochaine génération. »

La pandémie n’a toutefois pas touché que le secteur de l’élite, mais bien le tennis en entier, des vétérans, aux joueurs en fauteuil roulant, en passant par les programmes de masse, les clubs locaux, les associations provinciales et la structure de compétition en général.

En réalité, l’annulation ou la réduction du financement des programmes de Tennis Canada au cours des derniers mois a eu un impact négatif sur tous les joueurs du pays. Pensons aux collectivités non desservies comme le quartier Jane and Finch en banlieue de Toronto, ainsi qu’aux associations provinciales de tennis à travers le pays et aux tournois organisés comme les Championnats universitaires canadiens, le Circuit des recrues Rogers, le Tennis par équipe Rogers et le Circuit Futures Stars.

Nos joueurs n’ont pas la possibilité de participer à des compétitions à l’étranger en raison des restrictions reliées aux voyages et ils n’ont pas non plus celle de prendre part à des tournois au pays. En fait, Tennis Canada a dû reporter ou annuler 58 tournois locaux qui touchent des joueurs de toutes les catégories. Ces tournois permettent généralement aux joueurs d’acquérir des points importants pour les classements en plus d’une expérience enrichissante. Pas cette année !

Vos dons permettront à des programmes et des tournois comme ceux-ci — du CNT de Montréal jusqu’au mini-tennis pour enfants — de survivre et d’assurer leur pérennité.  

Vos dons nous aideront à rebâtir une #Nationdetennis.

Cliquez ici pour faire un don à la campagne (Re)bâtir une #Nationdetennis maintenant.

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