tennis player ready to serve, viewed from waist down

Photo : Tennis Canada

« L’espoir fait vivre. » (proverbe français)

C’est sur cette note aussi philosophique que sportive que s’amorce cette projection de la prochaine année dans le monde du tennis canadien. Car c’est l’espoir qui sous-tend les perspectives de Michael Downey, président et chef de la direction de Tennis Canada, alors que s’écoulent les premiers jours de 2022. 

Et si quelqu’un peut convaincre tous les employés et les athlètes de l’organisation à matérialiser cet espoir, c’est bien le capitaine d’un navire qui a réussi à garder le cap après avoir traversé une tempête dont on n’a plus envie de dire le nom… 

Voici donc, dans un monde qu’il faut espérer plus près de la normale, quels seraient les quatre éléments clés pour Tennis Canada en 2022. 

Prendre soin des employés 

Pour l’entreprise elle-même, après le tsunami économique vécu en 2020 et le rétablissement de 2021, son Michael Downey garde le même ton teinté d’optimisme, tout en restant prudent. 

« Nous avons réalisé à quel point nous avons été résilients, en tant qu’organisation. (…) Nous saurons apprécier pleinement le fait d’être capable de retourner à notre vitesse de croisière avec un semblant de normalité. La CIVID-19 nous a appris à ne rien tenir pour acquis », souligne M. Downey.  

Et pour lui, ça commence en intégrant chaque membre du groupe. « Nous utiliserons une approche de travail hybride qui répondra aux besoins de chaque employé. Nous continuerons de faire preuve de souplesse quant au lieu et au moment où les employés travaillent, en plaçant leur santé et leur bien-être au cœur de nos priorités. » 

Retour à la normale pour l’Omnium Banque national Présenté par rogers

Aerial view of the Aviva tennis centre in Toronto
Photo : Tennis Canada

Pour l’organisation, un retour à la normale dans la tenue de l’Omnium Banque Nationale, tant à Montréal qu’à Toronto, est un élément important. 

« Nous nous attendons à ce que nos tournois redeviennent ce qu’ils sont devenus au fil des ans, un festival de divertissement de classe mondiale. Nos tournois représentent l’apogée du tennis canadien et lorsqu’ils surviennent, chaque mois d’août, ils nous permettent d’être le centre d’attention du sport mondial durant toute une semaine. Nous devons rendre cette expérience accessible à tous, d’un océan à l’autre. Notre priorité est la clientèle que nous devons alimenter du mieux possible, même celles et ceux qui ne peuvent assister en personne. Ce sera fait grâce à une stratégie de contenu et d’expériences numériques. » 

L’importance de la relève 

Par ailleurs, le développement de la relève demeurera un élément névralgique pour 2022. Selon Michael Downey, les jeunes, c’est le « sang » qui circule dans les veines de l’organisation pour en assurer la pérennité.  

« Notre avenir sur la scène planétaire sera aussi florissant que le sera notre injection de talent dans le développement et nous devons attirer plus de jeunes athlètes prometteurs, eux-mêmes inspirés par celles et ceux qui ont du succès actuellement sur les circuits de la WTA et de l’ATP. Toutes les ressources possibles pour appuyer ces jeunes et leurs entraîneurs seront mises en œuvre, quels que soient leur âge et leur calibre. » 

Miser sur plus de terrains couverts 

Enfin, dit le président, il sera important de continuer à créer de plus en plus de possibilités pour la pratique de notre sport 12 mois par année.  

« Avec seulement 750 terrains intérieurs accessibles dans tout le Canada, nous sommes à la remorque des meilleures nations de tennis du monde. Il faut combler cet écart. Imaginez ce que sera le tennis canadien quand cet écart n’existera plus. Il sera une force sur laquelle il faudra compter, si ce n’est déjà fait. » 

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