NEW YORK
Persistance. Ténacité. Patience.
En parallèle aux Internationaux des États-Unis, le concours est vraiment lancé pour savoir qui entre Milos Raonic et Eugenie Bouchard possède le plus ces valeurs.
Sachez que les ex-numéros un au pays ainsi que 3e de l’ATP et 5e de la WTA sont vraiment faits forts.
Le désistement de Milos, dimanche, est son troisième du mois d’août et son deuxième en tournois du Grand Chelem cette année après Roland-Garros à la fin mai.
Eugenie continue toujours de jouer elle, mais ne parvient pas à gagner. Lundi, elle s’est inclinée 6-3 et 6-3 devant Anastasija Sevastova — sa douzième défaite consécutive.
On dit qu’Eugenie poursuit en faisant de bons entraînements. Elle est capable de beaux moments, toutefois trop courts. La régularité et la confiance vont beaucoup ensemble et ne sont pas au rendez-vous comme le montre sa fiche de 15 coups gagnants contre 27 fautes directes pour un ratio de -12 comparativement à 22-16 pour la Lettonne.
Il faut remonter à Dubaï, à la mi-février, pour le plus récent gain, ce qui explique sa chute au 119e rang qui va encore s’accentuer avec ses 110 points de l’an dernier à New York qu’elle ne peut plus défendre.
L’histoire reste aussi inchangée pour Milos qui est sans cesse aux prises avec des problèmes de santé. C’est par un communiqué que le 22e mondial a annoncé qu’il avait besoin de plus de temps pour soigner son dos et son muscle fessier.
Au total cette année, il n’a disputé que dix tournois et lors de trois de ceux-ci, il a dû se retirer ou abandonner en cours de match, dont deux fois devant Félix Auger-Aliassime à la Coupe Rogers à Montréal (sa dernière sortie) et à Stuttgart.
Le temps file. Milos a 28 ans et Eugenie 25.
QUI JOUE À QUELLE HEURE ?
Quelles sont les heures ? Voilà LA question sur toutes les lèvres depuis le tirage en prévision du « Super mardi » à New York avec cinq des sept Canadiens en action, dont Bianca Andreescu et le match vedette entre Félix Auger-Aliassime et Denis Shapovalov.
Dans une reprise de leur affrontement de l’an dernier à Flushing Meadows, Félix et Shapo disputeront la quatrième rencontre après 11 h dans le Grand Stand, le troisième en importance avec 8125 places, comme quoi l’intérêt n’est pas seulement canadien.
Le match de Bianca, qui participe à son premier tableau principal des Internationaux des États-Unis, est deuxième après 11 h sur le court 10 contre la junior américaine Katie Volynets (407e).
En raison de la circulation, préparez-vous à jouer de la zappette avec Vasek Pospisil face à Karen Khachanov (9e) aussi deuxième match sur le court 12 avant Brayden Schnur quatrième sur le numéro 7 contre Benoît Paire (29e).
BIANCA ET SON MONDE « SURÉEL »
Vous êtes surpris et ébahis de la fulgurante progression de Bianca Andreescu, 15e tête de série un an après avoir été éliminée au premier tour des qualifications ? Sachez que vous ne l’êtes pas plus que la principale intéressée.
« C’est surréel. Même si je crois être capable de réussir de grandes choses, je ne pensais pas que tout allait survenir aussi rapidement », de reconnaître la championne d’Indian Wells et de la Coupe Rogers à Toronto.
À 19 ans, Bianca fait sa place dans le club des grandes. Elle était des quatre invitées à la rencontre des médias de la USTA avec Noami Osaka, Ashleigh Barty et Simona Halep. Est-ce là un présage pour la suite, les trois étant championnes de Grands Chelems cette année ?
« New York, c’est un rêve, J’ai vraiment hâte de voir ce qui m’attend au cours des deux prochaines semaines », déclare-t-elle.
QUI SE SITUE OÙ ?
Dans les nouveaux classements de la semaine, Shapo passe du 38e au 33e rang à la suite de sa demi-finale à Winston-Salem la semaine dernière.
Bianca (15e), Félix (19e), Milos (22e) et Brayden (92e) restent tous stables au Top 100.
« EST-CE L’ANNÉE DE TENNIS CANADA ? »
Cette question est celle que pose le sérieux magazine américain Sporting News en ce début des Internationaux des États-Unis pour montrer la place qu’occupe maintenant le tennis d’ici sur la scène mondiale.
*Photo en vedette : Mauricio Paiz