Serena and Venus Williams pose for a photo.

Photo : Mike McIntyre

Peu d’athlètes professionnels peuvent rivaliser avec ce que Serena et Venus Williams ont fait pour le tennis.  

À elles deux, elles comptent 30 titres de simple et 32 de double et de double mixte en tournois du Grand Chelem — vous ne trouverez pas de sœurs plus talentueuses sur le terrain. Ceux qui ont vu le film « La méthode Williams » ont pu constater qu’elles avaient eu plus d’obstacles à surmonter pour atteindre leurs rêves que la plupart des joueuses de tennis.  

Comme Serena célèbrera son 41e anniversaire de naissance le mois prochain et que Venus a eu 42 ans plus tôt cet été, il est évident que l’occasion de voir ces deux légendes en action tire à sa fin. La perspective de voir l’une ou l’autre des sœurs Williams ici en 2024 est plutôt irréaliste. Donc, si vous avez l’occasion de vous rendre au Sobeys Stadium ce lundi (8 août), profitez pleinement de cette chance de voir deux de plus grandes athlètes du tennis.

Le retour des sœurs Williams à Toronto est un peu surprenant, car elles n’ont pas beaucoup joué au cours de la dernière année. Serena s’est blessée à l’ischio-jambier à Wimbledon en 2021 et n’est revenue au jeu que récemment au All-England Club. L’Omnium Banque Nationale sera son premier tournoi sur surface dure depuis un an et demi, soit depuis les Internationaux d’Australie de 2021.  

Serena (left) and Venus Williams. Photo : Mike McIntyre.

Venus a également été absente des courts pendant une longue période. Elle avait disputé son dernier match de simple en août dernier, à Chicago, avant de participer au tournoi de Washington la semaine dernière. Elle n’aura pas la partie facile à Toronto, car elle aura comme première adversaire la 21e mondiale Jil Teichmann, de Suisse.

Comment le tournoi a-t-il réussi à attirer ces deux grands noms ? Le directeur du tournoi, Karl Hale, a révélé qu’il s’agissait en fait d’un coup de chance. À la dernière minute, il a décidé d’aller à Roland-Garros et y a rencontré l’agent de Serena, Jill Smoller.  

« Il y a six semaines, personne ne savait qu’elles allaient revenir jouer à Toronto, m’a confié Hale. Je leur ai parlé et elles adorent Toronto. Serena a passé beaucoup de temps à Toronto en dehors du tournoi, je savais donc que nous avions de très bonnes chances de l’attirer. Ensuite, j’ai fait parvenir un message à Venus pour lui dire : “Ta sœur joue, pourquoi ne pas te joindre à nous ?” et elle a accepté. »

Serene Williams. Photo : Mike McIntyre

Pour Serena, la quête d’égaler le record de 24 grands titres de Margaret Court est une très grande source de motivation. Le désir d’éclipser cette marque est un facteur important qui la pousse à continuer même si plusieurs la considèrent déjà comme étant la meilleure joueuse de tous les temps. Même si elle a peu joué récemment, elle a toujours bien fait à Toronto, remportant le tournoi en 2001, 2011 et 2013.

Serena amorcera son parcours lundi après-midi, tandis que Venus sera en action en soirée, sur le Court central.

Sur le site

Serena Williams et Naomi Osaka ont toutes deux pris les premiers créneaux d’entraînement dimanche matin, et étaient déjà à pied d’œuvre bien avant que la plupart des autres joueuses soient arrivées au Sobeys Stadium.

Naomi Osaka. Photo : Mike McIntyre

Il a fallu s’habituer à voir Serena sans son entraîneur de longue date Patrick Mouratoglou, qui travaille maintenant avec Simona Halep. Serena était plutôt en compagnie d’Eric Hechtman, l’entraîneur de sa sœur. Serena semblait doublement concentrée alors qu’elle tente de peaufiner son jeu après plusieurs mois d’absence.

Quant à Osaka, elle était tout sourire alors qu’elle s’échauffait en lançant un ballon de football avec son entraîneur. L’ancienne numéro un mondiale semblait s’amuser en frappant des balles, ce qui faisait du bien à voir.

Osaka a été très franche au sujet de ses problèmes de santé mentale et a été une source d’inspiration pour des initiatives comme la campagne Pause mentale que Tennis Canada déploie pendant l’Omnium Banque Nationale cette semaine.  

Emma Raducanu. Photo : Mike McIntyre

Plus tard dans la journée, la Britannique Emma Raducanu a pris part à son premier entraînement à Toronto. Pour ceux qui l’ignorent, Raducanu est née à Toronto, mais a toujours représenté la Grande-Bretagne.

L’an dernier, aux Internationaux des États-Unis, je lui ai demandé si elle ressentait encore un lien avec ses racines canadiennes. « Je suis née là-bas, j’y ai vécu quelques années avant de déménager à Londres. J’ai un passeport canadien et j’apprécie ce soutien. »

Extrait des archives

Photo : Mike McIntyre

Serena Williams et Caroline Wozniacki n’étaient pas que des rivales de la WTA, mais aussi de très bonnes amies. Voici une photo que j’ai prise à l’Omnium Banque Nationale de 2015, où Serena s’est invitée à la conférence de presse d’avant-tournoi de Wozniacki pour détendre l’atmosphère.

L’an dernier, Wozniacki a donné naissance à son premier enfant et est maintenant enceinte de son deuxième.

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