felix auger-aliassime hits volley at the australian open

Photo: Martin Sidorjak

Félix Auger-Aliassime a eu besoin de tout son sang-froid et de sa détermination pour surmonter les constantes attaques d’Emil Ruusuvuori en milieu de match avant de s’imposer en des comptes de 6-4, 0-6, 3-6, 6-3 et 6-4, mardi, au premier tour des Internationaux d’Australie.

Un peu plus tôt, sur le même terrain, Leylah Fernandez n’était pas l’ombre d’elle-même dans une défaite de 6-4 et 6-2 aux mains de Maddison Inglis, une Australienne qui a obtenu un laissez-passer pour le tableau principal. Après les sept premiers jeux, Fernandez avait déjà accumulé 14 fautes directes contre la 133e mondiale et n’a jamais été capable de se débarrasser d’une certaine nervosité au cours du duel d’une heure et 23 minutes. « Aujourd’hui était simplement une mauvaise journée », a-t-elle mentionné après le match.  

On a cru que deux Canadiens allaient subir le même sort dans l’Arena 1573. En effet, Auger-Aliassime a remporté la manche initiale après avoir comblé un déficit d’un bris, mais Ruusuvuori s’est ensuite lancé dans une course effrénée, gagnant le deuxième acte à zéro en 25 minutes alors qu’Auger-Aliassime était tellement dominé qu’il n’a pas réussi un seul coup gagnant.

Le scénario a été sensiblement le même au troisième engagement, jusqu’à ce qu’Auger-Aliassime parvienne à mettre un terme à une séquence de sept jeux gagnants de Ruusuvuori en conservant son service pour faire 1-1. Mais il y a encore eu une multiplication de coups droits ratés de la part du neuvième mondial qui ont atterri partout sauf dans les limites du terrain. Le Finlandais, 90e au classement mondial, a continué à mieux jouer et à marquer plus de points (33-22) que son adversaire pour empocher la troisième manche.

Photo: Martin Sidorjak

Auger-Aliassime a repris confiance au quatrième acte en brisant son rival pour prendre les devants 3-1 et c’est à ce moment que le vent a commencé à tourner.

Il a limité les fautes directes du coup droit et son service anémique avec lequel il n’avait gagné que 11 pour cent de ses premières balles et 20 pour cent de ses deuxièmes à la deuxième manche, a commencé à trouver la cible. Et au moment où il augmentait la létalité de ses services, Ruusuvuori, dont les coups de fonds avaient été dévastateurs pendant la majeure partie du match — il a terminé avec 38 coups gagnants comparativement à 26 pour Auger-Aliassime — a commencé à vaciller, surtout au coup droit.

Ruusuvuori a perdu la quatrième manche 6-3, et après n’avoir concédé qu’un seul point à ses deux premiers jeux au service dans la manche ultime, le Finlandais a accordé un bris, donnant à Auger-Aliassime une avance de 3-2. Le Canadien a ensuite profité de sa constance renouvelée pour survivre à une dure bataille de trois heures et 40 minutes.

Au deuxième tour, jeudi, Auger-Aliassime croisera le fer avec l’Espagnol Alejandro Davidovich Fokina, 50e mondial, qui a eu raison de l’Australie Alex Bolt en trois manches de 6-3, 6-3 et 6-4.

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« Ce n’était assurément pas facile aujourd’hui », a admis Auger-Aliassime. « Je pense que le pointage le démontre bien. Nous avons dû évoluer dans des conditions différentes de celles des derniers jours, il faisait froid et il ventait beaucoup. Il a donc fallu s’adapter à cela.

« Je dois dire que mon adversaire a disputé un très bon match. J’ai toujours eu de l’admiration pour lui. Je pense qu’il est un excellent joueur et il l’a montré aujourd’hui. Il m’a forcé à analyser et à repenser ce que je devais faire pour le battre. »

Photo: Martin Sidorjak

« Cela a été vraiment difficile pour moi. Au milieu du match, je n’arrivais pas à trouver la bonne façon de jouer. Je pense que j’ai commencé à me détendre un peu à la quatrième manche, j’ai commencé à mieux servir et à la déplacer un peu plus. Cette victoire est importante pour ma confiance. Cela devait arriver tôt ou tard dans ma carrière, devoir remonter la pente comme ça dans un tournoi du Grand Chelem. »

Jeudi, il s’agira d’une première rencontre avec Davidovich Fokina.

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Le match de Fernandez représente une grande énigme. Il y a quatre mois, elle était finaliste des Internationaux des États-Unis et elle occupe actuellement le 24e échelon du classement, tandis qu’Inglis est une joueuse de 24 ans qui n’avait jamais remporté un match de simple dans une épreuve du Grand Chelem. L’Australienne a bien joué et a laissé aller ses coups au fur et à mesure que les erreurs fusaient de partout de l’autre côté du terrain. Fernandez a terminé le match avec 30 fautes directes comparativement à 27 pour Inglis, mais la différence vient surtout des coups gagnants — 14 contre 8 en faveur d’Inglis —, ce qui est étonnant compte tenu de la puissance supérieure de Fernandez.

Photo: Martin Sidorjak

Après avoir franchi un tour et perdu 6-1 et 6-2 contre la neuvième mondiale Iga Swiatek il y a deux semaines à Adélaïde, Fernandez s’est retirée du tournoi de Sydney. On avait alors mentionné un problème aux ischiojambiers, mais la Canadienne a affirmé qu’elle était en forme pour son duel de mardi contre Inglis. « Je me sentais très bien. Physiquement et mentalement. J’avais vraiment hâte de jouer.

« Nous avons eu une bonne préparation. Nous avons travaillé très fort. Nous avons amélioré mon jeu. Malheureusement, cela n’a pas paru aujourd’hui. Mais ça arrive — avant ces tournois, j’étais vraiment heureuse de la façon dont je progressais. »

Photo: Martin Sidorjak

Fernandez n’a pas encore terminé son travail à Melbourne, car elle fera équipe avec Erin Routliffe, qui représente son pays natal, la Nouvelle-Zélande, mais qui a déjà défendu les couleurs du Canada. Au premier tour mercredi (mardi soir au Canada), elles seront opposées aux Australiennes Lizette Cabrera et Priscilla Hon.

« Aujourd’hui n’était tout simplement pas une bonne journée, j’ai commis beaucoup trop d’erreurs », résumait Fernandez. « Je dois toutefois reconnaître le mérite de Maddie, car elle a disputé un excellent match du début à la fin. » 

Photo: Martin Sidorjak

La troisième Canadienne en action, la qualifiée Rebecca Marino, a subi un revers de 6-1 et 6-3 contre la 86e mondiale Marie Bouzkova, de la République tchèque.

Marino n’a pu imposer son jeu en puissance face à la très tenace Bouzkova, qui était en fait un mur, retournant chaque balle.

Bien qu’elle ait produit le double de coups gagnants (18 contre 9), ce sont ses 32 fautes directes (comparativement à 7 pour Bouzkova), qui ont fait la différence.

À 30-30, alors qu’elle tirait de l’arrière 4-2 à la deuxième manche, Marino a malmené Bouzkova partout sur le terrain, mais a sorti un coup droit dans un terrain ouvert, ratant ainsi ce qui était probablement sa dernière chance de renverser la vapeur.   Marino n’a produit que deux aces et a échoué à ses deux occasions de bris dans un duel qui a duré une heure et 15 minutes.

Photo: Martin Sidorjak

Ce soir, Denis Shapovalov tentera d’accéder au troisième tour des Internationaux d’Australie pour la troisième fois en quatre ans lorsqu’il se mesurera au Coréen Soonwoo Kwon, 54e mondial. Ce sera le deuxième match de la journée présenté sur le court Margaret Court.

Il a remporté sa seule rencontre précédente avec le Coréen de 24 ans, le battant 6-7(5), 6-4, 6-4 et 6-2 aux Internationaux des États-Unis de 2020.

DURE DÉFAITE POUR COCO

Photo: Martin Sidorjak

American 17-year-old Coco Gauff, seeded 18th, was upset 6-4, 6-2 by No. 112-ranked Wang Qiang, 30, of China in the first round. We liked this Au premier tour, la jeune Américaine de 17 ans, Coco Gauff (18e) a été surprise 6-4 et 6-2 par la 112e mondiale Wang Qiang, une Chinoise de 30 ans. Nous aimons cette photo de Gauff, qui n’était pas au sommet de sa forme lundi. Il lui reste toutefois le double aux côtés de sa compatriote Caty Mcnally avec qui elle forme la huitième meilleure équipe du tableau.  

Photo de l’article : Martin Sidorjak

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