Cela n’a pas été aussi facile que cela aurait pu l’être, mais Vasek Pospisil a atteint le deuxième tour des qualifications des Internationaux des États-Unis, mercredi soir, grâce à un gain de 7-6(2) et 6-4 aux dépens de Sumit Nagal.

Après avoir réussi le bris pour mener 3-1, Pospisil a toujours été en avance dans la manche initiale. Toutefois, l’Indien, qui occupe le 464e rang, est constamment parvenu à niveler la marque même si la puissance et la variété de coups de Pospisil semblaient sur le point de lui permettre de se démarquer pour prendre le contrôle.

Il lui a fallu attendre au jeu décisif pour vraiment prendre son envolée quand il a produit un ace dès le premier point, puis a effectué deux solides volées du coup droit pour se forger une avance de 3-0 (deux mini-bris).  

Il n’a plus jamais regardé en arrière et est resté en tête en brisant son adversaire de 25 ans pour prendre les devants 2-1 au deuxième acte.

Nagal s’est bien accroché et a rendu les choses un peu plus corsées dans le dernier jeu lorsqu’il a obtenu une balle de bris que Pospisil a repoussé avec un service gagnant.

Les statistiques étaient résolument en faveur de Pospisil : 40 coups gagnants et 32 fautes directes comparativement à 8 coups gagnants seulement et 26 fautes directes pour Nagal. La plus révélatrice concerne les deuxièmes balles de service : Pospisil a remporté 65 pour cent des siennes, tandis que Nagal était à 29 pour cent.

« J’essayais de ne pas rester frustré, a mentionné Pospisil à propos de la première manche. Je ne paniquais pas, mais je n’ai peut-être pas assez augmenté l’intensité jusqu’à ce que j’en aie besoin au jeu décisif.

« Je pense vraiment avoir disputé un bon match, même si c’était difficile de respirer. Je pense que le seul aspect où je n’étais pas à 100 pour cent était peut-être physiquement. Je n’avais pas la capacité de jouer trop de longs points consécutifs. Je pense que c’est aussi la raison pour laquelle je n’ai pas pris le dessus au début de la première manche, car je savais que les conditions étaient difficiles. Je ne voulais pas me fatiguer trop vite. »

À ce propos, lorsqu’on lui a demandé s’il était heureux d’avoir repoussé la balle de bris au dernier jeu, il a souri et répondu : « Oh oui ! C’est sûr. Le match aurait pu durer beaucoup plus longtemps si je l’avais ratée. »

« J’ai vraiment bien joué la semaine dernière (à Vancouver). J’ai affronté trois bons joueurs et j’ai perdu contre un adversaire coriace en demi-finale (le Français Arthur Rinderknech, 64e mondial). J’avais bien joué les semaines précédentes, mais j’ai eu des problèmes physiques. Dans l’ensemble, j’ai l’impression que je peux produire une bonne séquence à un moment donné, il suffit de persévérer, de travailler fort et de voir comment ça se passe », a expliqué Pospisil.

Jeudi, au deuxième tour, il se mesurera à Andreas Seppi. L’Italien de 38 ans occupe le 196e rang mondial, mais a déjà été 18e en 2015.

« J’ai joué contre Seppi plusieurs fois. » En fait, il l’a affronté cinq fois et l’Italien mène 3-2, mais la dernière fois remonte aux Internationaux d’Italie de 2016.     

EUGENIE CONTRE UNE ADOLESCENTE PROMETTEUSE

Jeudi, au deuxième tour des qualifications, Eugenie Bouchard croisera le fer avec la championne junior de Roland-Garros, Linda Noskova. La jeune Tchèque de 17 ans a commencé l’année à l’extérieur du Top 250 et s’est hissée au 87e rang (elle est la 4e tête de série des qualifications) après s’être qualifiée pour Roland-Garros et avoir poussé Emma Raducanu à 6-7(4), 7-5 et 6-1 au premier tour, puis avoir atteint le carré d’as à Prague (WTA 250) grâce notamment à un gain aux dépens d’Alizé Cornet au deuxième tour. De plus, elle a conquis six titres de l’ITF au cours des 18 derniers mois.

Il s’agira d’un premier duel entre Noskova, qui célèbrera son 18e anniversaire de naissance en novembre, et Bouchard, 28 ans.

Bouchard participe aux Internationaux des États-Unis pour la huitième fois. Elle a obtenu ses meilleurs résultats en 2014 et en 2015 en atteignant les huitièmes de finale. En 2014, elle avait également pris part au carré d’as des Internationaux d’Australie et de Roland-Garros, ainsi qu’à la finale de Wimbledon.   

FÉLIX EST SUR LE SITE

Félix Auger-Aliassime est arrivé mercredi au Billie Jean King National Tennis Center. Il ne s’est pas entraîné, mais a participé à « Tennis Plays For Peace (in Ukraine) », en soirée.

Plus tôt dans la journée, il a pris part à une séance de photos pour son commanditaire adidas et nous avons appris qu’il portera une nouvelle tenue pour les Internationaux des États-Unis – semblable à celle qu’il a portée cet été, mais avec un mélange de noir et de violet.    

À L’OMBRE AU FRAIS

Si vous vous êtes déjà demandé quel était le meilleur côté pour s’asseoir dans le stade Arthur-Ashe à 14 h 30 à cette période de l’année, cette photo de Nick Kyrgios et de Jack Sock à l’entraînement vous fournit la réponse.

UNE JOURNÉE PARFAITE POUR DE LA BRUINE

Le mercure a atteint 31 degrés à New York mercredi et ce jeune garçon a trouvé le moyen, avec un peu d’aide d’un adulte, de se rafraîchir brièvement.

L’ÉQUIPE DE NETFLIX

Une équipe de Netflix suit les joueurs sur le circuit cette année et il semblerait qu’elle ait filmé Ons Jabeur et Maria Sakkari sur les terrains d’entraînement, mercredi.

TIRAGE DES TABLEAUX PRINCIPAUX

Il n’y aura pas de fanfare, de grande occasion ou même de retransmission en direct, comme c’est le cas aux Internationaux d’Australie et à Roland-Garros — Wimbledon préfère un tirage traditionnel dans une salle d’entrevue — lorsque les organisateurs des Internationaux des États-Unis procéderont au tirage officiel, jeudi. Selon un officiel de la USTA, les tableaux seront tout simplement publiés vers midi, heure de l’Est.

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