Felix Auger-Aliassime follows through on a forehand.

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Déçu comme tout le monde de la tournure des événements, mais absolument pas inquiet pour la suite.

Telle est l’attitude de Réjean Genois au lendemain de l’élimination de Félix à l’Omnium Banque Nationale présenté par Rogers. 

Avant le début, il avait prédit que Félix, 9e mondial à 22 ans, allait gagner non seulement quelques matchs, mais le tournoi en entier.

Il ne croit pas à la pression… trop lourde  

Mais on connaît la suite. Après deux matchs impeccables, Félix a oublié son service et sa confiance au vestiaire dans un revers en quarts de 1-2 et 2-6 devant Casper Ruud. 

Méconnaissable, il a perdu dix jeux de suite.    

« C’est comme si Félix avait eu un gros caillou qui s’est installé dans le soulier »,image l’ex-numéro 76 à l’ATP et président sortant de Tennis Québec après 33 ans en poste. 

« Je regarde les joueurs. Ils sont tellement bons que lorsque tout commence à fonctionner moins bien, ça se met à débouler vite comme il est arrivé avec Félix », analyse-t-il. 

Vingt et une fautes directes de même quatre doubles et c’en était fini en 74 petites minutes pour Félix devant son public médusé. Que voulez-vous, les gens l’aiment tellement. 

Que s’est-t-il passé pour qu’il perde subitement ses moyens ? Trop de pression ?    

« Félix n’a pas choqué. Il avait un rival avec le couteau entre les dents et à qui tout réussissait. Ça arrive aussi de connaître une mauvaise journée », donne-t-il comme explication.

L’art de rebondir

Parle, parle, jase, jase, Réjean choisirait de nouveau Félix pour ravir les grands honneurs au stade IGAtellement il y croit. Selon lui, ce n’est que partie remise.

« Félix va s’en remettre comme il a déjà fait d’ailleurs », affirme-t-il.

Il donne comme exemple Toronto en 2021 alors qu’il avait connu peut-être sa pire rencontre en deux ans contre Dusan Lajovic, 4-6 et 5-7. 

« Peu de temps après, à New York, Félix avait atteint les demi-finales de l’Omnium des Etats-Unis, ce qui peut très bien se reproduire, vous savez », de conclure Réjean Genois.  

La tombeuse de la numéro un mondiale à Granby  

Dans les nouvelles passées trop vite sous le radar, placez tout en haut de la liste la performance de Beatriz Haddad Maia, 24e mondiale, qui a sorti la numéro un mondiale Iga Swiatek aussitôt qu’au 3e tour à Toronto.

Voilà aussi un retentissant coup de publicité pour le président Alain Faucher et son organisation des Championnats mixtes Banque nationale à Granby.

La Brésilienne n’est rien de moins que la première tête de série de cet événement WTA 250 qui se tient à la fin du mois.

En passant par Drummondville

Saviez-vous que Daniel Evans est un « ancien » de Drummondville ? Le Britannique a été champion du Challenger en 2016.       

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