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|Photo : Joe Murphy/USTA|Photo : Minoru Fujii

Voulez-vous passer une heure de tennis très intéressante avant Roland-Garros ? On vous suggère alors l’excellente conversation de Michel Lacombe, en compagnie de Louis Borfiga, de la série « Les grandes entrevues » déjà disponible sur le site Web de la Première chaîne de Radio-Canada.

Les collègues des sports ont souvent fait des entrevues très bien menées en compagnie du vice-président du développement de l’élite de Tennis Canada.

Cette fois, la différence réside dans le fait que Michel Lacombe œuvre dans le milieu de l’information générale, même s’il suit et connaît son sport, ce qui apporte une teinte différente dans l’approche et le produit final. La marge de manœuvre d’une émission d’une heure en tête à tête permet en plus de ratisser tellement plus large qu’un reportage aux nouvelles.

Louis Borfiga est issu d’une famille française heureuse et modeste d’origine italienne de Menton, dans les Alpes Maritimes. Il a néanmoins été initié au tennis à Monte-Carlo grâce à son grand-père jardinier, qui l’amenait à son travail au chic Country Club de la Principauté.

Il a commencé à « frapper des balles contre le mur » des journées complètes avec une raquette d’adulte empruntée avant de devenir champion de France chez les 14 ans.

« Je ne possédais pas tous les atouts pour rivaliser avec les meilleurs », admet-il au sujet de son retour au C.C. de la Principauté à 23 ans pour y devenir entraîneur, notamment auprès d’un certain Bjorn Borg qui « aimait bien faire quelques sets », dit-il.

Durant ses 21 années à la Fédération française, Louis Borfiga est devenu copain de Martin Laurendeau, Sylvain Bruneau et André Labelle réunis « par la langue » dans les tournois à l’étranger. Il était également venu ici auparavant en compagnie de son épouse « et nous étions tombés amoureux de ce pays et des gens sympathiques au Québec ».

La carrière et les Bleus allaient plus que rondement avec Jo-Wilfried Tsonga, Gaël Monfils, Ricard Gasquet et compagnie. Les résultats étaient nettement supérieurs à ceux du moment. Quelle était alors sa motivation pour déménager en 2006 ?

Changer les mentalités au tennis canadien

« Il y avait aussi la feuille blanche, c’est à dire le challenge de devoir tout bâtir », mentionne-t-il au sujet du début de la révolution du tennis canadien qui fait jaser et l’envie sur la planète-tennis.

Il se définit comme un technicien plutôt qu’un gestionnaire et il admet être extrêmement heureux que Michael Downey, président et chef de la direction de Tennis Canada, accepte « que je fasse mes journées sur les terrains » et non derrière un bureau.

Il croit au travail d’équipe et apprécie le soutien d’Eugène Lapierre, qui « dirige un des meilleurs tournois du monde » et toujours proche afin de financer ceci et cela avec sa Coupe Rogers.

Avant de vous laisser écouter Michel Lacombe à Radio-Canada, une autre fierté chez Louis Bofiga est d’avoir contribué à changer les mentalités au tennis canadien.

Avec maintenant Bianca Andreescu, Denis Shapovalov et Félix Auger-Aliassime, après Milos Raonic, Eugenie Bouchard et Vasek Pospisil qui sont toujours là ou pas très loin, force est d’admettre que la méthode Borfiga fonctionne.

UN CAMPUS DE 100 COURTS 

Connaissez-vous un club de tennis qui compte cent terrains ? Bienvenue alors au nouveau campus de la USTA, à Orlando.

« C’est absolument immense », commente Martin Laurendeau qui a pourtant si souvent fait le tour de la planète tennis au point d’en perdre le compte.

Martin était sur place plus tôt cette semaine dans son rôle de directeur du groupe de transition de Tennis Canada, lequel comprend les universitaires qui participent au championnat de la NCAA en ce moment.

Photo : Joe Murphy/USTA

Les courts s’étendent à perte de vue et couvrent une superficie de 64 acres incluant le pavillon, le gymnase, l’infirmerie, les salles d’enseignement et un dortoir qui ont coûté 63 millions de dollars.

Au nombre des invités en raison de la qualité de leur saison, Alexis Galarneau (North Carolina State) et Nicaise Muamba (Liberty) font partie des victimes du premier tour.

TOUT POUR DÉFAVORISER REBECCA 

Il ne fallait surtout pas s’attendre à des miracles de la part de Rebecca Marino, éliminée en trois manches du deuxième tour des qualifications de Roland-Garros.

Gagnante du titre à Kurume, au Japon, dimanche, la nouvelle 147e mondiale a fait 12 heures de vol et parcouru 9076 kilomètres entre le Japon et Paris.

Photo : Minoru Fujii

En plus des délais du voyage, elle avait eu zéro préparation sur la terre battue, son titre ayant été élevé sur un revêtement artificiel.

Peter Polansky doit oublier une autre participation comme joueur repêché étant aussi tombé sous le couperet au deuxième tour.

ROLAND-GARROS PLUS TÔT

Le compte à rebours achève. Roland-Garros est le rendez-vous du Grand Chelem qui s’amorce le plus tôt, soit dès le dimanche.

RDS 2 sera en direct à midi et TSN 3 à compter de 5 h.

On vous revient d’ici là avec l’analyse du tableau chez les talents canadiens.

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