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On s’y était presque habitué en 2019. Des Canadiens qui s’affrontent dès les premiers tours de tournois partout sur la planète est un phénomène doux-amer. D’une part, cela permet aux amateurs de tennis du pays de voir à l’œuvre deux des leurs sur certaines de plus grandes scènes du sport. D’autre part, cela signifie que l’un d’eux sera éliminé plus tôt que nous l’aurions souhaité.

Dans le premier « choc de Canadiens » de 2020, c’est Denis Shapovalov qui s’est imposé en prenant la mesure de Vasek Pospisil en des comptes de 6-4 et 7-6(2) lors des huitièmes de finale de la Classique ASB à Auckland, en Nouvelle-Zélande.

Shapovalov, qui a atteint un sommet personnel en occupant le 13e rang mondial, n’avait jamais croisé le fer avec Pospisil (146e) à ce niveau de compétition. Leur seule rencontre précédente avait eu lieu en 2017, au Challenger de Guadalajara, au Mexique.

À la première manche, peu de choses séparaient les deux compatriotes, qui sont plus habitués à être coéquipiers — ayant été jumelés en double à plusieurs reprises en route vers la finale de la Coupe Davis en novembre — que rivaux. Un bris de service précoce de Shapovalov au troisième jeu lui a donné l’avantage crucial dont il avait besoin pour empocher la manche.

Le deuxième acte a été un peu plus intense alors que les deux s’échangeaient des bris aux septième et huitième jeux avant de se diriger vers le jeu décisif. C’est alors que le chaos s’est installé. Cinq mini-bris ont été enregistrés, dont quatre en faveur de Shapovalov, ce qui lui a permis d’arracher la victoire.

En quart de finale, le joueur de 20 ans de Richmond Hill, en Ontario, affrontera le Français Ugo Humbert (57e).

(Photo: ASB Classic)

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