Photo: Australian Open

Djokovic domine Medvedev et remporte sa neuvième couronne des Internationaux d’Australie

Absolument dominant. C’est la seule façon de décrire Novak Djokovic en finale de l’édition 2021 des Internationaux d’Australie. Le Serbe n’a certes pas eu la vie facile à Melbourne avec ses blessures et autres revers, mais avec le recul, cela ne fait qu’accentuer l’incroyable exploit de cette conquête d’un neuvième titre au Rod Laver Arena.

Grâce à ce triomphe, le quadruple champion de l’Omnium Banque Nationale présenté par Rogers compte maintenant 18 trophées de Grands Chelems, ce qui le place à deux seulement de Roger Federer et de Rafael Nadal. Qui peut dire que cet écart ne se réduira pas au cours de la saison 2021 ?

Et cet exploit a été réalisé contre un Daniil Medvedev qui voguait sur une séquence victorieuse de 20 matchs, ayant notamment signé des gains aux dépens de ses collègues du Top 10 Andrey Rublev et Stefanos Tsitsipas, respectivement en quart de finale et au carré d’as.

En finale, devant un public réduit, mais enthousiaste, la domination de Djokovic s’est amorcée par une manche remportée 7-5, puis deux comptes de 6-2 et 6-2 pour mettre la main sur le trophée. Medvedev a commis 30 fautes directes, soit presque deux fois plus que Novak (17), et même s’il est parvenu à produire plus de coups gagnants que le Serbe (24 contre 20), cela n’a pas été suffisant pour le Russe.

Pour être honnête, personne n’a réussi à s’illustrer contre Djokovic sur les terrains des Internationaux d’Australie. En fait, le joueur de 33 ans possède une fiche parfaite de 18 gains en demi-finale et en finale à Melbourne. Ce titre lui permet également de conserver son premier rang mondial au moins jusqu’au 8 mars.

Naomi Osaka conserve sans fiche parfaite en Grands Chelems en remportant le titre des Internationaux d’Australie

Quatre en quatre. Au cours du week-end, Naomi Osaka a conquis sa quatrième couronne de Grands Chelems aux Internationaux d’Australie. Et si ce n’était pas assez impressionnant, elle est également devenue la troisième joueuse seulement en plus de 50 ans à conquérir le titre à ses quatre premières finales de Grands Chelems.

« Elle se détache du lot », commentait Chris Evert à ESPN. « Quelque chose est en train de changer. Tout est centré sur Naomi. »

Elle avait raison, car il n’y en avait que pour Osaka lors de la finale féminine de samedi. Opposée à Jennifer Brady, qui avait réalisé de bonnes prestations tout au long de la quinzaine, Osaka n’a eu besoin que d’un peu plus d’une heure pour s’emparer de la couronne en des comptes de 6-4 et 6-3.  

Et bien qu’elle ait pleinement savouré ce moment, Osaka a reconnu qu’il s’agissait d’un tournoi exceptionnel.

« Rien que d’avoir cette énergie, cela signifie beaucoup », a-t-elle déclaré après son triomphe. « Merci beaucoup d’être venus. Disputer un Grand Chelem en ce moment est un immense privilège, et c’est quelque chose que je ne tiendrai pas pour acquis. »

En fait, le premier Grand Chelem de la saison 2021 aura connu son lot de hauts et de bas. De la quarantaine aux tests positifs, en passant par un confinement d’urgence, il y aura eu un peu de tout.  

Et bien que le déroulement du reste de la saison soit encore incertain, une chose est sûre… Osaka s’est imposée comme la joueuse à battre.

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