NEW YORK
Joueur professionnel de 1962 à 1980 et maintenant descripteur chevronné des grands tournois pour ESPN, Cliff Drysdale en a vu du tennis.
Finaliste du simple des Internationaux des États-Unis en 1965 et vainqueur en 1972, Drysdale est aussi un partisan de la Canadienne Bianca Andreescu et il ne s’en cache pas.
« Je place Bianca deuxième ou troisième au classement mondial avec sa façon de jouer lorsqu’elle n’est pas blessée », de dire le vétéran de 78 ans dans son analyse d’avant-match.
« Sa production de points est impressionnante et que dire de sa vitesse. Elle court comme… un chevreuil. De fait, la question est qu’elles sont ses faiblesses si elle en a ? », ajoute-t-il.
Partenaire de Drysdale à titre d’analyste, Brad Gilbert en rajoute.
« Bianca peut même gagner le titre cette année. »
SAVIEZ-VOUS QUE ?
Pour poursuivre avec Bianca, saviez-vous que le truc qu’elle porte au haut du coude n’a rien de médical et n’est pas une mode non plus ?
« Je l’ai placé là au début de l’année et j’ai tout simplement décidé de continuer de le porter comme porte-bonheur », explique-t-elle.
Force est d’admettre que ça fonctionne.
DEUX MATCHS CANADIENS… À L’EAU
Il n’y a pas qu’au Québec où la fête du Travail a été une affaire de pluie. New York aussi était dans la flotte tout l’après-midi avec le résultat que la rentrée de Taha Baadi au volet junior a été reportée.
Son rival est le Belge Gauthier Onclin, 9e tête de série.
Toujours chez la relève, la Gatinoise Mélodie Collard et l’Ontarien Liam Draxl (10e) avaient gagné dimanche.
Victimes des retards, Gabriela Dabrowski et Mate Pavic, deuxièmes têtes d’affiche du double mixte, se sont inclinés 2-6, 7-5 et 10-4 devant Bethanie Mattek-Sands et Jamie Murray.
AVANT BIANCA À LA TÉLÉ, LOUIS BORFIGA À LA RADIO
C’est ce qu’on appelle avoir le sens du « timing ».
Avant le match d’Andreescu, la Première Chaîne a rediffusé l’entretien que Louis Borfiga, l’architecte du tennis canadien, avait accordé à Michel Lacombe aux « Grandes entrevues ».
Une très belle qualité chez Louis est son humilité malgré les succès qui ne dérougissent pas.
« Il faut être sérieux dans ce que l’on fait, mais il est tout aussi important de ne jamais se prendre au sérieux. »
Très bien dit, Louis !
UN (AUTRE) SUCCÈS DE « LA FAMILLE » DE REPENTIGNY
On ne terminera pas le long congé de la fête du Travail sans prendre le temps de féliciter Repentigny qui reste fidèle à sa tradition depuis plus de trois décennies.
La semaine dernière, 27 nations avaient délégué leurs étoiles de demain au seul tournoi junior de catégorie 1 à être disputé au Canada.
Nos félicitations à Benoît Delisle, président du conseil d’administration du comité organisateur, et à son monde.
« Nos Internationaux, c’est une grande famille de 180 bénévoles », a affirmé le président dans une conversation aux Amateurs de sports du 98,5 avec Mario Langlois.
Au fil des ans, le talent rajeunit chez l’élite junior selon une observation intéressante du président.
« La moyenne était de 17 et 18 ans, alors qu’elle se situe davantage à 15 et 16 maintenant », stipule Benoît Delisle.
Sensation du tennis et du sport au Canada, Bianca Andreescu a été championne des Internationaux, à l’instar d’Andy Murray, Jo-Wilfried Tsonga, Karolina Pliskova et Nick Kyrgios, alors plus sage.
Préparons les chandelles, le tournoi de Repentigny célèbrera ses 35 ans l’an prochain.
À LIRE…
Dans les lectures à recommander au tennis, il y a une chronique consacrée à François Godbout, ex-champion et président au tennis canadien ainsi que participant aux Internationaux des États-Unis à l’époque du club West Side de Forest Hill, dans La Presse + et signée Yves Boisvert. On aurait pu très bien l’intituler sans se tromper « Le tennis, sport et amitié d’une vie ».
*Photo en vedette : Mauricio Paiz