rivard : Guide télé

Ils sont cinq, dix ou 15 000 personnes à regarder un match dans les gradins.

Mais si vous ajoutez les amateurs qui regardent le même match de la WTA ou de l’ATP sur un de leurs écrans, on parle de centaines de milliers sur la planète. Car la télévision, l’ordinateur, la tablette et le téléphone sont autant d’écrans où sont diffusés ces matchs.

Et il est carrément fascinant de parcourir les infrastructures télévisuelles permettant la retransmission des matchs de l’Omnium Banque Nationale (OBN) à Montréal et à Toronto.

Dans la plupart des villes, ils sont plus de 260, grosso modo, à œuvrer pour offrir le contenu visuel partout dans le monde. De ce nombre, une cinquantaine travaille pour le diffuseur local, TVA Sports, et une soixantaine pour Sportsnet. Car, les diffuseurs nationaux « se branchent », en quelque sorte, sur la production fournie par l’ATP, tout en ajoutant du contenu qui leur est propre, avec leur équipe sur place.

Au milieu de l’action

Les présentateurs de chaque diffuseur vous semblent bien positionnés ? Vous ne vous trompez pas.

Qu’il s’agisse de TVA Sports, au pied des deux enceintes principales, ou encore les scènes érigées non loin de là, dans le parc Jarry, pour Sportsnet et Tennis Channel, vous comprenez maintenant pourquoi ils sont au milieu de l’action et… qu’ils n’ont pas à se protéger de la pluie.

Il s’agit ni plus ni moins de mini-studios. Pour les présentateurs et analystes que vous apercevez à la télé, dites-vous que derrière les lentilles se trouvent leurs collègues pour 1 – la production, 2- les statistiques, 3 – la caméra (deux personnes), 4- le maquillage et la coiffure.

Vous les voyez à l’antenne, ils sont des pros de la communication. Tout en vous informant, ils dirigent des entrevues avec leurs collègues installés près du terrain ou même à 400 kilomètres de là pour le volet féminin de Toronto.

Même lorsqu’ils ne sont pas à l’antenne, ils restent sur le qui-vive et consultent sans cesse les infos sur leur téléphone, en attendant leur retour en direct.

Voici les équipes de présentateurs en devoir à Montréal.

TVA Sports : Frédérique Guay et Richard Legendre, ex-directeur du tournoi.

Sportsnet : Danielle Michaud, Sharon Fichman (joueuse professionnelle canadienne) et l’ex-joueur Robert Bettauer, pour Sportsnet.

Dani Klupenger et Pakrash Armitraj pour Tennis Channel.

Perchés dans les hauteurs

Et, tout en haut du stade, sont juchés leurs collègues à la description. Souvent immobilisés sur leur siège pendant quatre ou cinq heures sans interruption, ou presque, ils enchaînent les descriptions, aidés par leurs collègues statisticiens.

Ils doivent même grappiller quelques morceaux, pendant les pauses, pour se nourrir. Et, comme c’était le cas en début de semaine, lutter contre le temps frais accentué par les forts vents qui peuvent souffler à cette hauteur.

Comme Félix Séguin et Marie-Ève Pelletier, de TVA Sports ou Jimmy Arias et Rob Faulds, de Sportsnet.

Régie de télé sur roues

Ce n’est là que la pointe de l’iceberg télévisuel, car à l’intérieur des régies mobiles, c’est plus d’une douzaine de collègues qui dirigent la circulation sous les ordres du producteur délégué et de son réalisateur, comme ici dans la remorque utilisée par Sportsnet.

Et, pour vous donner une bonne idée de l’ampleur de la manœuvre, voici les DEUX sections de ces remorques, images prises dans l’unité mobile de TVA Sports, identique à celle de son vis-à-vis du Canada anglais.

En village… des remorques

Ce qui frappe, lorsque les spectateurs se présentent à l’entrée sud du Stade IGA, c’est ce regroupement de remorques géantes. C’est littéralement un petit village qui héberge les équipes de diffusion de l’ATP, ainsi que les gigantesques unités mobiles de TVA Sports et de Sportsnet (de couleur turquoise, au haut de la photo).

On m’a donné accès au plan de cette fourmilière de techniciens. Vous aurez ainsi un autre aperçu de ce centre de diffusion impressionnant. (En passant, une étoile bleue indique le lieu où je suis monté pour prendre le cliché précédent.)

Lorsqu’on termine un séjour dans les coulisses d’un tournoi international et qu’on se rend compte ce que ça prend pour que l’action aboutisse sur l’un de nos écrans, on ne voit plus le match, et ses à-côtés de la même façon.