INDIAN WELLS
Vous le trouvez bien, Félix ? L’ATP aussi et tellement que même lorsqu’il ne joue pas, l’organisation le met en vedette, comme c’était le cas vendredi sur la page d’accueil de son site Web.
En effet, on y voit Félix assis à une table avec son monde.
Le rédacteur Jonathan Braden a eu la bonne idée d’aller visiter la maison louée et y voir Félix au souper avec sa mère Marie, sa sœur Malika, Frédéric Fontang, un de ses entraîneurs, et le physio Nicolas Perrotte.
L’ambiance était joyeuse, car en avant-midi, Félix avait dévoré Cameron Norrie en des comptes de 6-3 et 6-2 au premier tour du Masters d’Indian Wells.
GRÂCE D’ABORD À LA FAMILLE…
In the desert, it’s a family affair for @felixtennis ❤️
Armed with some of mom’s home cooking, he’s up first on Stadium 1 in a #NextGenATP showdown with Stefanos Tsitsipas. #BNPPO19
— BNP Paribas Open (@BNPPARIBASOPEN) March 9, 2019
Finaliste à Rio de Janeiro et quart de finaliste à Sao Paulo avant de se hisser au 58e rang, Félix ne fait pas que jouer comme un vétéran. Il se comporte et parle comme eux.
Il est extrêmement reconnaissant envers sa famille.
« Sans leur soutien, il serait impossible ou très difficile de faire ce que je fais. Leur amour me donne de la force et de la motivation. Mon père n’est pas ici cette semaine, mais lui aussi m’apporte beaucoup de soutien. Il rend les jours difficiles plus faciles et les bonnes encore meilleures », affirme-t-il.
Félix y va aussi d’une confidence sur son enfance : « Les soirées à la maison n’étaient pas toujours harmonieuses. Il était toujours difficile de terminer une partie de tennis de table, de cartes ou de badminton. Je trichais ou il se passait quelque chose et il y avait toujours beaucoup de flammèches. »
UNE CARRIÈRE FONDÉE SUR LE TRAVAIL… AVANT LE SUCCÈS
Au quotidien, Félix ne base pas sa progression sur les pointages ou les classements.
« Je tente juste d’essayer de me concentrer sur ce que je dois faire pour améliorer mon tennis. Je ne veux pas trop m’arrêter sur les résultats comme le Top 50 ou le Top 30. Si je fais les bonnes choses, le reste suivra », explique-t-il.
Toujours au sujet de la carrière, Félix a une grande ambition.
« Je ne veux pas qu’on se souvienne de moi pour une grande semaine ou une grande année. Je veux devenir constant. Voilà pourquoi je travaille fort tous les jours. »
FÉLIX A TOUJOURS EU LE DESSUS CHEZ LES JUNIORS
Si Félix va très bien, son prochain adversaire, Stephanos Tsitsipas, va encore mieux avec une finale à Dubaï et le titre à Marseille à ses deux dernières sorties.
Ce qu’il faut aussi savoir est que Félix (3-0) n’a jamais perdu contre le Grec de 20 ans chez les juniors.
Leur dernier duel remonte aux Internationaux juniors des États-Unis de 2016.
« Nos matchs ont toujours été très serrés. Je m’attends au meilleur de sa part et on va voir ce qu’on va faire de notre côté du terrain », racontait Félix à Tom Tebbutt.
EUGENIE PERD, GABRIELA GAGNE ET BIANCA REVIENT
Eugenie Bouchard, 73e, s’est longuement et courageusement battue avant de s’incliner 7-5, 3-6 et 7-5 devant la Belge et 56e mondiale Kirsten Flipkens, jeudi soir.
Eugenie a eu une belle chance en toute fin en brisant Flipkens qui servait pour le match à 5-4 avant de se faire briser au jeu suivant. Elle a aussi effacé deux balles de match.
Gabriela Dabrowski (toujours avec Yifan Xu) a réussi son entrée en double.
Vendredi, Bianca Andreescu, 60e, disputera son duel de deuxième tour face à la Slovaque Dominika Cibulkova, 32e.
*Photo en vedette : Mauricio Paiz