Photo: BNP Paribas Open
Vasek Pospisil a signé sa première victoire en tournois du Circuit Masters 1000 depuis le Masters Rolex de Shanghai de 2019. En lever de rideau de l’Open BNP Paribas, le natif Vernon, en Colombie-Britannique, est parvenu à se défaire de l’Américain J. J. Wolf, détenteur d’un laissez-passer, en trois manches de 6-4, 4-6 et 6-4.
Bien que Pospisil n’ait réussi à mettre en jeu que 55 pour cent de ses premières balles de service, il a réussi à remporter 76 pour cent d’entre elles, réalisant notamment 11 aces. Ce gain fait en sorte qu’il se mesurera à son compatriote Denis Shapovalov (9e) au deuxième tour.
Le Canadien a brisé Wolf dès la première présence de l’Américain au service pour prendre les devants 2-0. Pospisil n’a pas été ennuyé au service jusqu’à un désastreux neuvième jeu où il n’a pas marqué un seul point, permettant ainsi à Wolf de revenir dans la manche. Le Canadien s’est toutefois ressaisi dès le jeu suivant en enregistrant un deuxième bris pour conclure la manche par 6-4. Pospisil a concrétisé ses deux occasions de bris alors que l’Américain a profité de sa seule ouverture.
Les deux protagonistes n’ont pas aussi facilement tiré profit de leurs balles de bris au deuxième acte alors que Wolf parvenait à en effacer deux au quatrième jeu et que Pospisil en repoussait trois au septième. Après que Pospisil ait produit quatre aces consécutifs au septième jeu pour se sortir du pétrin, le momentum semblait revenu de son côté. Cependant, Wolf a trouvé le moyen d’ouvrir une brèche au neuvième jeu, a sauté sur l’occasion pour prendre les devants et empocher la manche au dixième jeu.
Wolf s’est forgé une avance de 3-1 à la manche décisive face à un Pospisil frustré qui semblait avoir perdu ses moyens. Une raquette fracassée plus tard et Pospisil retrouvait son rythme pour gagner quatre des cinq jeux suivants et ainsi mener 5-4. Wolf n’avait qu’à conserver son service pour rester dans le match, mais la détermination du Canadien a finalement eu raison de l’Américain.
Un départ parfait en double
Mercredi, Gabriela Dabrowski était la première Canadienne en action à l’Open BNP Paribas. Sa partenaire habituelle, Luisa Stefani, ayant dû faire l’impasse sur le tournoi en raison d’une blessure au genou subie lors de leur demi-finale des Internationaux des États-Unis en septembre, Dabrowski a été obligée de trouver une autre coéquipière pour le dernier tournoi 1000 de la saison et a uni ses efforts à ceux de l’ancienne partenaire de Stefani, l’Américaine Hayley Carter.
Au premier tour, Dabrowski et Carter étaient opposées à l’Américaine Kaitlyn Christian et à Néo-Zélandaise Erin Routliffe. Les sixièmes têtes de série ont amorcé la rencontre de magnifique façon en brisant leurs rivales à zéro dès le premier jeu. Le tandem canado-américain a concrétisé ses cinq balles de bris au cours du match pour signer un gain de 6-4 et 6-4.
Un peu plus tard, Sharon Fichman, qui se remet d’une blessure à l’épaule, disputait son deuxième match depuis Wimbledon. La Canadienne et sa partenaire mexicaine Giuliana Olmos ont aisément disposé de la Russe Daria Kasatkina et de l’Estonienne Anett Kontaveit en des comptes de 6-3 et 6-4. Si elles parviennent à remporter leurs deux prochains duels, Fichman et Olmos pourraient croiser le fer avec une nouvelle et jeune équipe en demi-finale, soit la Canadienne Leylah Fernandez et l’Américaine Coco Gauff.
Fernandez et Gauff sont entrées en scène jeudi et n’ont fait qu’une bouchée d’Irina-Camelia Begu et de Renata Voráčová (6-1, 6-1). Les adolescentes ont gagné 83 pour cent de leurs points au premier service et ont concrétisé six de leurs neuf occasions de bris. Fernandez et Gauff tenteront de poursuivre sur cette lancée, tant en simple qu’en double.