Felix Auger-Aliassime pumps his fist at the Australian Open. He and Gabriela Dabrowski were the only Canadians to make it to the weekend.

Photo : Martin Sidorjak

La première semaine des Internationaux d’Australie est presque terminée et seuls deux Canadiens sont encore dans la course au Melbourne Park : Félix Auger-Aliassime et Gabriela Dabrowski. 

D’autres se joindront à la mêlée la semaine prochaine, mais nous y reviendrons plus tard.  

La première semaine du premier tournoi du Grand Chelem de la saison n’a pas été tendre envers les Canadiens. Des marathons palpitants aux duels dans le Rod Laver Arena, en passant par des gains relativement faciles, le tennis canadien en a vu de toutes les couleurs à Melbourne.  

Auger-Aliassime trouve ses repères 

Les tirages défavorables et les blessures ne permettaient pas d’être très optimistes sur le sort des Canadiens en simple à Melbourne. Mais au moins, un joueur alimente les espoirs des amateurs du pays et leur donne des raisons de se réjouir.  

Pour Félix Auger-Aliassime, 2023 est une année à oublier et 2024 n’a pas si bien commencé, car il se remet d’une blessure au genou. Puis, le tirage l’a opposé à un ancien champion d’un tournoi du Grand Chelem, Dominic Thiem, et le sort semblait s’acharner sur le Montréalais.  

Mais un instant.  

Bien qu’il ne s’agisse pas d’une performance dominante, la victoire du Canadien contre Thiem en 4 heures et 59 minutes est tout de même impressionnante. Un gain en trois manches aurait assurément été préférable, mais tenir tête à un joueur de la trempe de Thiem a démontré un niveau de courage et de détermination qui peut être difficile à trouver après tout ce qu’Auger-Aliassime a vécu au cours de la dernière année.  

Lorsqu’il a perdu les troisième et quatrième manches, le joueur de 23 ans aurait très bien pu baisser les bras. Après tout, en 2021 et 2022, il avait également subi des défaites à Melbourne après avoir mené par deux manches, et était alors en bien meilleure forme. Cependant, le Canadien n’avait pas l’intention de revivre ce scénario.   

Peu importe la suite des événements, ce duel a été un grand pas dans la bonne direction pour le détenteur de quatre titres de l’ATP Tour.  

Au tour suivant, il a livré une belle performance contre Hugo Grenier. Même s’il a perdu la deuxième manche, il a remporté les autres en ne concédant que quatre jeux.  

Auger-Aliassime devra maintenant composer avec un rival bien connu : Daniil Medvedev. Le champion des Internationaux des États-Unis de 2021 possède une fiche parfaite de six gains contre le Canadien, y compris une en quart de finale à Melbourne en 2022.  

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Si Auger-Aliassime parvient à renverser la vapeur, cela lui permettrait sans doute d’oublier les cauchemars de 2023.  

Auger-Aliassime est le seul survivant canadien en simple, car les quatre autres sont tombés dès la première semaine.  

Leylah Annie Fernandez a aussi réussi à relever son premier défi en signant un gain face à Sara Bejlek. Elle a ensuite semblé se diriger vers la victoire alors qu’elle menait 5-2 contre Alycia Parks au deuxième tour, mais c’est là que tout s’est effondré.  

Le mérite revient à la puissante Américaine, qui a menotté Fernandez dans la dernière manche et demie. Parks a tenté le tout pour le tout chaque fois qu’elle frappait la balle et n’a pas manqué son coup. La Canadienne avait beau être rapide, elle ne parvenait pas à couvrir le terrain assez vite pour contrer tous les missiles de son adversaire.  

La Canadienne a ainsi encaissé une défaite surprenante en deux manches et est toujours en quête d’une participation au troisième tour à Melbourne.  

Les trois autres Canadiens ont été éliminés dès le tour initial.  

Milos Raonic a une fois de plus été abandonné par son corps – et le tirage ne l’avait pas favorisé, car il devait se mesurer à la dixième tête de série, l’Australien Alex de Minaur, et à la foule partisane.   

Malgré tout, le Canadien a excellé au service et s’est emparé de la première manche. Cependant, à partir de là, son corps a commencé à le trahir. Le fait que de Minaur soit un as de la défense n’a pas aidé la cause de Raonic et il a dû jeter l’éponge au troisième acte.  

C’est probablement Rebecca Marino qui a eu le tirage le plus difficile de tous les Canadiens et avait la lourde tâche de livrer bataille à l’Américaine Jessica Pegula, cinquième tête d’affiche. Elle ne lui a pas laissé le champ libre, mais la Canadienne a eu du mal à percer l’armure de sa rivale et est tombée en deux manches.  

À l’instar d’Auger-Aliassime, Denis Shapovalov a connu une année 2023 difficile et était encore plus rouillé au début de la quinzaine. Le numéro deux canadien n’était pas encore au sommet de sa forme lors de son duel contre Jakub Mensik et le jeune Tchèque en a profité pour lui infliger un revers en trois manches.   

Dabrowski en quête d’un autre grand titre 

À l’aube des Internationaux d’Australie, on aurait pu dire que la meilleure chance du Canada de remporter un trophée serait en double féminin, puisque Gabriela Dabrowski et Erin Routliffe tentent de mettre la main sur un deuxième titre majeur après leur triomphe à Flushing Meadows, en septembre dernier.  

Les quatrièmes têtes de série ont aisément franchi le premier obstacle, éliminant Linda Fruhvirtova et Ashlyn Krueger en des comptes de 6-1 et 7-5. Elles sont par ailleurs les premières à atteindre le troisième tour, car leurs adversaires suivantes, Veronika Kudermetova et Anastasia Pavlyuchenkova, se sont retirées de la compétition.  

Le tandem devra attendre un peu avant leur prochaine rencontre, qui pourrait être contre les 16es têtes de série, Eri Hozumi et Makoto Ninomiya. Dabrowski et Routliffe se trouvent dans le même quart du tableau que les huitièmes têtes d’affiche, Beatriz Haddad Maia et Taylor Townsend. Les championnes en titre des Internationaux des États-Unis sont les plus redoutables adversaires dans le bas du tableau après le retrait de Coco Gauff et de Jessica Pegula.  

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Le meilleur résultat de Dabrowski en double féminin à Melbourne est un quart de finale, qu’elle a atteint à deux reprises. Toutefois, elle a conquis la couronne du double mixte en 2018. Cette année, dans cette épreuve, elle et son partenaire Nathaniel Lammons sont les sixièmes têtes de série et se sont facilement qualifiés pour le deuxième tour vendredi.  

Tennis en fauteuil roulant et les juniors 

Certaines épreuves ne sont pas encore commencées à Melbourne. C’est le cas pour le tennis en fauteuil roulant et le tennis junior, pour lesquels le Canada compte des représentants.  

Rob Shaw
Photo : COC

Rob Shaw défendra de nouveau les couleurs de son pays aux Internationaux d’Australie, seul grand tournoi où il n’a jamais atteint la finale du double. En 2023, le Canadien et son partenaire Heath Davidson s’étaient inclinés en demi-finale aux mains des futurs champions Sam Schröder et Niels Vink.  

En 2023, Shaw a pris part à la finale de deux tournois du Grand Chelem – Roland-Garros et Wimbledon. Le joueur de 34 ans a conclu la saison en remportant une médaille d’argent aux Jeux parapanaméricains de Santiago. Il a également atteint le meilleur classement de sa carrière en simple et en double.  

Photo : Martin Sidorjak

Keegan Rice sera le seul Canadien chez les juniors. Membre à temps plein du Centre national de tennis, il participe aux Internationaux juniors d’Australie pour la deuxième fois.  

Rice, 48e meilleur junior du monde, a amorcé la saison en accédant au deuxième tour du simple et aux quarts de finale du double du tournoi J300 de Traralgon, en Australie. L’an dernier, il s’était qualifié pour le deuxième tour des épreuves juniors de Roland-Garros et de Wimbledon. 

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