From left to right, Leylah Fernandez, Katherine Sebov, Rebecca Marino and Gabriela Dabrowski stand in front of the net on court.

Photo : Jordan Leigh

La route vers le Royaume-Uni et les Finales de la Coupe Billie Jean King de 2023 est toute tracée pour Équipe Canada présentée par Sobeys.

Jeudi, le tirage a été effectué au Colisée Pacifique de Vancouver en présence des équipes canadienne et belge.

La capitaine de l’équipe canadienne, Heidi El Tabakh, a choisi ses deux meilleurs éléments pour jouer en simple, soit Leylah Annie Fernandez et Rebecca Marino. Fernandez unira également ses efforts à ceux de Gabriela Dabrowski pour le double.

Chez les Belges, Ysaline Bonaventure sera la joueuse numéro un, tandis que Yanina Wickmayer sera la joueuse numéro deux.

Le double est l’un des points forts de l’équipe belge, et le capitaine Wim Fissette fera appel à Greet Minnen et à Kirsten Flipkens, qui font toutes deux partie du Top 70 de cette spécialité.

Faire connaissance avec l’équipe belge

Vendredi, en lever de rideau, Fernandez croisera le fer avec Wickmayer, puis Marino sera opposée à Bonaventure. Les matchs seront inversés samedi. Ainsi, Fernandez sera opposée à Bonaventure alors que Marino se mesurera à Wickmayer. Le double conclura la rencontre.

Il s’agira d’un premier affrontement entre Fernandez et Wickmayer, mais la Canadienne connait bien sa rivale de samedi. En effet, Bonaventure et elle se sont rencontrés plus tôt cette année en quart de finale, à Auckland. La Belge avait alors remporté le match, mais Fernandez croit que l’expérience l’aidera beaucoup.

« Je l’ai affrontée en début d’année. Ça ne s’est pas passé comme je le voulais, mais j’ai beaucoup appris de ce match, a expliqué Fernandez. Je connais son jeu. Je connais ses habitudes et ce sera un match palpitant. »

Bonaventure se souvient aussi de cette semaine à Auckland – elle avait éliminé Fernandez et Marino. Elle espère obtenir les mêmes résultats ce week-end.

« C’étaient deux bons matchs. J’ai vécu une belle semaine à Auckland et je dois retrouver cette confiance pour ce week-end. Ce sont deux excellentes joueuses et rien n’est gagné d’avance. »

Marino a déjà affronté ses deux adversaires potentielles : Wickmayer en 2018, à Vancouver – une victoire de la Canadienne en deux manches.

« [Leylah et moi] connaissons bien le jeu de Bonaventure et nous savons donc à quoi nous attendre, mentionnait Marino. Comme le tournoi d’Auckland était aussi en salle, j’ai l’impression que c’est une très bonne préparation et une excellente motivation, car nous voulons notre revanche. J’ai hâte à ce week-end. »

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Si le match de double devait avoir lieu, les Belges ont amplement le choix pour leur tandem, puisque trois des quatre membres de l’équipe font partie du Top 100 de cette spécialité.

« Nous avons beaucoup d’expérience en double, a mentionné Flipkens. Toutes les filles peuvent jouer les unes avec les autres. Nous verrons bien si nous avons besoin de ce cinquième match, mais nous sommes très fortes. »

« Les Belges ont beaucoup de profondeur et même si elle n’a pas son équipe A, elle compte sur des joueuses de très grande qualité, a expliqué Dabrowski. Je pense que si on se rend au double décisif, ce sera très, très difficile, peu importe contre qui nous jouons. »

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Mais la vedette canadienne du double ne recule pas devant le défi. « Ce ne sera pas facile, mais nous allons faire nos devoirs et trouver une stratégie pour réussir. »

L’avantage du terrain

C’est la deuxième année consécutive que le Canada évolue à la maison, et à Vancouver, pour la Coupe Billie Jean King.  

Selon la capitaine Heidi El Tabakh, « Jouer sur le même court est un avantage, car nous savons à quoi nous attendre. Mais quoi qu’il en soit, nous allons tout donner pour gagner. »

Rebecca Marino joue devant ses partisans pour une deuxième année de suite. Pour elle, c’est une bénédiction mitigée.

« Pour moi, jouer à Vancouver, dans ma ville, et pour les Canadiennes qui jouent dans leur pays, il y a un peu de pression, mais je pense que nous l’utiliserons comme une motivation, a commenté Marino. Le fait d’être dans le même stade que l’an dernier nous permet de savoir exactement ce que nous allons ressentir sur le terrain. Je pense donc que c’est un facteur positif. »

Quant à Fernandez, qui tente de retrouver sa constance après une blessure au pied subie l’an dernier à Roland-Garros, elle ne se pose pas trop de questions. « Je suis tout simplement heureuse d’être de retour ici et de défendre les couleurs du Canada. »

La numéro un canadienne entrera en scène vendredi, à 16 h (HP), à Vancouver.

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