Photo : Mauricio Paiz
Gabriela Dabrowski et Erin Routliffe se sont inclinées 4-6, 7-6(5) et 11-9 devant les Américaines Sofia Kenin et Bethanie Mattek-Sands lors du match ultime du double féminin de l’Open de Miami, dimanche. La rencontre, qui a duré 2 h 1, était la plus longue du tournoi pour le duo canadien néo-zélandais.
Lors de la finale, la nervosité n’a pas paru chez Gabriela Dabrowski et Erin Routliffe. Dès le premier jeu, le duo a brisé Sofia Kenin grâce à deux retours étincelants de la Canadienne.
Grâce à un jeu agressif et à une solide présence au filet, Dabrowski a ensuite aisément remporté ses offrandes, aidée par Routliffe, qui, du haut de son 1 m 82, était en pleine confiance au filet.
Les Américaines ont bien tenté de réduire l’écart, mais sur le point décisif du quatrième jeu, Routliffe a produit un service gagnant pour conserver l’avance.
La tension a monté d’un cran au sixième jeu, après un long échange qui s’est conclu sur un magnifique lob de Kenin. Au service, Dabrowski a été impressionnante en effectuant deux aces d’affilée pour gagner le jeu.
Quatre points consécutifs ont suffi pour que Dabrowski et Routliffe mettent la main sur la première manche au compte de 6-4.
Le jeu se corse
Au deuxième acte, Kenin et Mattek-Sands ont repris du poil de la bête au deuxième acte et ont profité de quelques erreurs du tandem canado-néo-zélandais, remportant quatre jeux consécutifs pour se forger une avance de 5-1 pour le plus grand plaisir de la foule partisane.
À court de solutions, les deuxièmes têtes de série ont été surprises par Kenin, championne des Internationaux d’Australie de 2020, qui accumulait les coups gagnants et les volées spectaculaires.
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L’ambiance est devenue tendue au moment où Mattek-Sands a récupéré les balles pour servir pour la manche. À 30-40, Dabrowski a montré pourquoi elle est une superbe joueuse de double avec d’impressionnantes volées. La remontée a alors débuté.
Au service, Gabriela Dabrowski a réussi à prolonger la manche en complétant une course pour renvoyer la balle, puis sa partenaire a réussi une volée avec finesse. Un super retour du revers le long de la ligne de Routliffe a ensuite permis à l’équipe de continuer sa séquence avec un troisième jeu de suite remporté.
Au service, Routliffe a rapidement terminé la remontée pour niveler la marque à 5-5. Cela n’a toutefois pas freiné la motivation des Américaines alors que les deux équipes se dirigeaient vers un jeu décisif.
Ça n’a pas été le départ escompté pour Dabrowski et Routliffe, alors qu’elles ont laissé filer les cinq premiers points. Le duo est revenu à la charge avec trois points d’affilée, mais il était trop tard. Grâce à un lob parfait, Mattek-Sands a forcé la tenue d’un super jeu décisif.
Le super jeu décisif est nécessaire
La première équipe à 10 points devient championne de l’Open de Miami. Tout se jouait à ce moment. Les adversaires se sont partagé les six premiers points.
Soudainement, Mattek-Sands a retrouvé une énergie qui a plu aux partisans. Elle a accompli un excellent coup gagnant, puis elle a complété un smash. Kenin s’en est inspirée pour, elle aussi, faire un coup gagnant.
Mattek-Sands a gardé sa forme pour envoyer un autre retour incroyable, ce qui lui a donné une avance de quatre points.
Kenin a complètement raté un coup de routine au filet, cela l’aurait rapprochée à un point du titre. Comble de malheur, la même chose est survenue à Dabrowski au point suivant. Trois balles de championnat pour les Américaines.
Dabrowski et Routliffe se sont battues jusqu’au bout. Elles ont remporté les trois points suivants pour revenir à égalité, 9-9.
Bethanie Mattek-Sands a élevé son jeu et a été parfaite à la volée pour obtenir une quatrième balle de championnat. Celle-ci était la bonne, les Américaines ont été couronnées après une longue bataille riche en rebondissements.
Bethanie Mattek-Sands et Sofia Kenin ont ainsi remporté un deuxième titre ensemble, après le tournoi de catégorie 500 d’Abou Dhabi en février. Elles étaient des remplaçantes dans le tableau du double féminin de l’Open de Miami à la suite du retrait de Marie Bouzkova et Sara Sorribes Tormo.