Gabriel Diallo pumps his fist.

2023 National Bank Open presented by Rogers

par Max Gao

Gabriel Diallo est enfin entré dans les ligues majeures.   

À sa première participation au tableau principal de l’Omnium Banque Nationale présenté par Rogers, le récipiendaire d’un laissez-passer a fait vibrer le Grandstand de Toronto en surprenant le Britannique Dan Evans en des comptes de 7-6(4) et 7-5.  

Le Montréalais, qui possédait une fiche de 0-3 en matchs de tableaux principaux de l’ATP, retournera sur le même court mercredi pour son duel du deuxième tour contre l’Australien Alex de Minaur.  

Après avoir battu le Britannique sur le gazon du Challenger de Surbiton il y a quelques mois, Diallo savait qu’il devait faire appel à la puissance de son service et de ses coups de fond pour mettre de la pression sur Evans, qui vient de mettre la main sur le deuxième titre ATP de sa carrière le week-end dernier à l’Open Citi de Washington. 

Le Canadien de 21 ans a tenu tête au 21e mondial, effaçant une balle de bris au cinquième jeu pour continuer à forcer Evans à jouer du tennis de rattrapage. La persistance de Diallo a été récompensée, car il a profité de quelques fautes directes de son rival au jeu décisif pour empocher la manche initiale.  

Il y a eu un peu plus de suspense au deuxième acte. Par deux fois, Diallo a mené par un bris, mais par deux fois Evans a trouvé le moyen de remettre les pendules à l’heure. Après avoir servi à 3-5 pour rester dans le match, Evans s’est tourné vers quelques partisans en rugissant, envoyant un message clair qu’il n’avait pas l’intention de baisser les bras. Au jeu suivant, la nervosité de Diallo a pris le dessus, entraînant une double faute pour redonner le bris. Toutefois, le jeune Canadien s’est rapidement ressaisi et a forcé Evans à commettre quelques erreurs pour lui soutirer l’ultime bris avant de servir pour le match. 

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« J’étais fâché parce que je n’arrivais pas à conserver mon avance. J’ai commencé à rater beaucoup de premiers services, ce qui m’a énervé un peu, mais je suis parvenu à faire quelques bris pour prendre les devants, a mentionné Diallo après le match. J’étais fier de moi à la fin, mais la nervosité a embarqué. Pendant les 20 ou 25 secondes qui suivent la balle de match, tu ne sais pas vraiment ce qui se passe. Tu n’as aucune idée, c’est instinctif. Ta réaction est ta réaction, c’est tout. J’étais vraiment très, très heureux. » 

Déception pour son anniversaire 

Lors du premier match de la soirée sur le Court central, le qualifié Max Purcell a gâché la fête de Félix Auger-Aliassime en éliminant la dixième tête de série en des comptes de 6-4 et 6-4. L’Australien compte maintenant trois Canadiens à sa liste de victimes cette semaine après avoir aussi eu raison de Peter Polansky et de Brayden Schnur aux qualifications.  

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Purcell, qui n’a fait face à aucune balle de bris, a fait preuve d’une très grande rigueur dans l’exécution de son plan de match ; il a produit 8 aces, a gagné 90 pour cent de ses premiers services et a marqué le bris une fois par manche pour signer sa deuxième victoire en trois duels contre Auger-Aliassime. Le 78e mondial a efficacement utilisé la variété de ses coups, notamment son revers coupé, pour déconcerter le Canadien dans leurs batailles en fond de terrain, ne lui permettant jamais de trouver son rythme.  

« Je pense que je n’ai pas très bien servi, surtout au premier service, ce qui est habituellement une de mes forces, a analysé Auger-Aliassime après le match. J’aurais pu mieux faire de la ligne de fin, ici et là, mais je ne peux pas refaire tout le match, donc je pense qu’en général, je dois mieux servir. Je dois trouver un moyen de mieux retourner quand les gars servent comme ça. » 

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Quart de finaliste à Montréal l’an dernier, Auger-Aliassime tente de retrouver la forme qui lui a permis de conquérir quatre titres consécutifs à la fin de la saison 2022. Le Canadien a maintenant perdu les trois matchs qu’il a disputés le jour de son anniversaire et tentera de mettre fin à une séquence de cinq défaites lorsqu’il prendra part au tournoi de Cincinnati la semaine prochaine.  

 « Je m’entraîne bien, je me sens bien physiquement. Je crois donc que ce n’est qu’une question de temps. C’est difficile au tennis. Tu n’as qu’une seule chance dès le premier match. Ce n’est pas comme si on avait un certain nombre préétabli de matchs à disputer par année. Il faut toujours gagner le premier match. Mais je suis persuadé qu’une fois que j’aurai gagné ce premier match, je pourrai aller plus loin dans le tableau… Cela fait un moment que ce n’est pas arrivé, mais je vais rester positif et continuer à bien travailler. » 

Quant à Purcell, il croisera le fer avec le triple champion Andy Murray, mercredi.  

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