Mardi, Rebecca Marino a atteint le deuxième tour des qualifications de Roland-Garros grâce à une victoire de 6-4 et 6-3 aux dépens de l’Argentine Paula Ormaechea.

Le match n’a pas très bien commencé pour la Canadienne, qui a concédé ses offrandes à sa première présence au service contre la 148e mondiale. Marino a toutefois répliqué dès le jeu suivant pour ensuite prendre les devants 4-1.

Elle a eu une occasion de bris pour faire 5-1, mais a perdu un peu de son efficacité alors qu’Ormaechea retrouvait pied pour niveler la marque à 4-4. Elle a ensuite eu une balle de bris pour prendre l’avantage 5-4, mais Marino a joué son meilleur tennis, revenant à la charge pour remporter ce jeu et le suivant avec un magnifique revers gagnant sur sa deuxième balle de manche.

Marino, qui s’est quand même bien débrouillée au service, s’est forgée une avance de 3-0 au début du deuxième acte, et a eu deux occasions d’étendre son avance à 5-1, mais n’a pas réussi à les concrétiser. Cependant, elle a confortablement conclu le duel en une heure et 26 minutes sur le Court 12.

« En fait, je suis assez contente de ce match », a mentionné Marino. « La terre battue est sa meilleure surface, je savais donc que ce serait difficile. »

La Vancouvéroise de 31 ans a produit 32 coups gagnants et a commis 30 fautes directes, tandis qu’Ormaechea (ci-dessus) n’a réalisé que 6 coups gagnants, mais a commis 14 fautes directes.

Sur la terre battue, l’important pour Marino est de ne pas trop s’éloigner de son jeu agressif et puissant qui lui sert si bien sur le terrain. « Je pense que c’est mon style de jeu — savoir quand l’occasion se présente et ne pas avoir peur d’en profiter, d’être assez courageuse pour y aller pour mes coups », a-t-elle confié. « C’est ce que j’essaie de me rappeler — pas seulement pour ce match, mais pour n’importe quel match, sur n’importe quelle surface. »

En 2019, Marino s’était inclinée en qualification face à la Kazakhe Elena Rybakina, alors qu’elle souffrait d’une fasciite plantaire qui l’a forcée au repos pendant de longues semaines.

En 2011, elle avait atteint le troisième tour à sa première et unique participation au tableau principal de Roland-Garros. « Je me souviens d’avoir affronté (Svetlana) Kuznetsova au troisième tour et de mes matchs avant celui-là. Les gens me disaient que la terre battue n’était pas ma meilleure surface, mais je voulais leur prouver qu’ils avaient tort. J’espère être dans le même état d’esprit cette année, près de dix ans plus tard. Il y a dix ans, mes cousins, ma tante et mon oncle étaient ici et voulaient monter dans la tour Eiffel après ma défaite (rire). » Cela ne s’est pas produit.  

« Ce n’est pas parce que les courts de surface dure conviennent mieux à mon jeu que je n’aime pas la terre battue. J’ai entendu une joueuse dire que quelqu’un lui avait demandé si elle aimait la terre battue et elle a répondu : “J’aime le tennis”. Je vole sa réponse parce que j’aime cet état d’esprit. Je suis ici pour jouer et j’aime le tennis. Ça se résume à ça. »

Mercredi, au deuxième tour, elle se mesurera à Katarina Zavatska, 210e mondiale. En mars, Marino avait eu raison d’elle en deux manches de 6-3 et 6-2 aux qualifications à Miami. « Je sais qu’elle est très forte mentalement », a-t-elle dit à propos de l’Ukrainienne. « À Miami, elle revenait au jeu après une blessure, elle a donc eu le temps de reprendre la forme. Je m’attends à une bataille et je vais essayer de produire mon meilleur jeu. Voici où j’en suis concernant ce match. »

Le mois dernier, à la Coupe Billie Jean King contre les États-Unis, Zavatska a obtenu une impressionnante victoire contre Shelby Rogers (46e).

Marino est sur une bonne lancée en ce moment ; elle s’est qualifiée pour le dernier tournoi du Grand Chelem de 2021, à Flushing Meadows, et au premier de 2022, à Melbourne. Cela lui fait donc sept matchs de qualification consécutifs.

Elle a une chance d’être admise directement au tableau principal de Wimbledon, à compter du 27 juin, surtout si les Russes et les Biélorusses sont exclues du tournoi. Elle occupe le 116e échelon et la coupure pour Wimbledon est le 108e rang, mais cela peut varier en fonction des joueuses qui se retirent ou qui utilisent des classements protégés pour obtenir une place convoitée au grand tableau.

« Il arrivera ce qu’il arrivera à Wimbledon. Je ne pense pas qu’ils aient encore pris une décision — la WTA, l’ATP ou l’ITF —, donc jusqu’à ce que la liste soit finale, je vais m’attendre à disputer les qualifications. Nous verrons bien. »

Mercredi, sa rencontre face à Zavatska sera la troisième sur le Court 15 après 10 h (4 h, HE).

La foule était bruyante sur le Court 6 mardi après-midi pour encourager le Français Hugo Grenier. Malheureusement, il a perdu.

SUR LE SITE

En début de soirée, sur le site de Roland-Garros, on pouvait apercevoir cet objet haut dans le ciel, juste à l’extérieur du Court Philippe-Chatrier.

En fouillant un peu, on a appris que la Fédération française de tennis offrait à des invités spéciaux la chance de voir le site à vol d’oiseau.

Un autre groupe d’une dizaine de personnes attendait de remplacer ceux qui étaient déjà dans les hauteurs.

Il ne s’agissait que d’une activité ponctuelle d’un jour qui ne sera pas répétée une fois les tableaux principaux commencés.  

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