Leylah Fernandez with her runners-up trophy from the 2021 US Open final

Photo: camerawork usa

Leylah Fernandez a connu un parcours de rêve à New York. En effet, elle a remporté trois victoires contre les adversaires du Top 5 et a signé une multitude de performances à couper le souffle qui resteront longtemps gravées dans les mémoires. La jeune femme de 19 ans, originaire de Laval, au Québec, a conquis les cœurs et l’imagination du monde du tennis, mais la réalisation de son rêve de devenir une championne du Grand Chelem devra attendre encore un peu après sa défaite de 6-4 et 6-3 aux mains de la Britannique Emma Raducanu, samedi, en finale des Internationaux des États-Unis.

En route vers le match de championnat, Fernandez a vaincu la Croate Ana Konjuh 7-6(3) et 6-2 au premier tour, puis a indiqué la sortie à l’Estonnienne Kaia Kanepi 7-5 et 7-5. Elle a eu un défi de taille au troisième tour face à la championne en titre et troisième mondiale Naomi Osaka, du Japon, mais elle a réussi à tirer son épingle du jeu en trois manches de 5-7, 7-6(2) et 6-4. Elle a ensuite eu raison de l’Allemande Angelique Kerber, triple championne de tournois du Grand Chelem, en des comptes de 4-6, 7-6(5) et 6-2 en huitième de finale et d’Elina Svitolina (5e) en quart de finale par la marque de 6-3, 3-6 et 7-6(5). Sa victoire de 7-6(3), 4-6 et 6-4 aux dépens de Aryna Sabalenka (2e) au carré d’as, était son troisième triomphe de la quinzaine face à une rivale du Top 5.

De son côté, Raducanu a dû se soumettre aux épreuves de qualification pour obtenir sa place au tableau principal après avoir battu la Néerlandaise Bibane Schoofs, la Géorgienne Mariam Bolkvadze et l’Égyptienne Mayar Sherif. La Britannique a ensuite éliminé la Suissesse Stefanie Vogele, la Chinoise Zhang Shuai et l’Espagnol Sara Sorribes Tormo. En huitième de finale, Raducanu a eu raison de l’Américaine Shelby Rogers avant de prendre la mesure de la Suissesse Belinda Bencic et de la Grecque Maria Sakkari, sans perdre une seule manche.

Il s’agissait de la première rencontre entre Fernandez et Raducanu sur le circuit professionnel, mais elles avaient déjà croisé le fer au tableau junior de Wimbledon en 2018. Les deux joueuses ont démarré nerveusement la finale à New York, éprouvant toutes les deux de la difficulté au service, ce qui a produit deux bris. Elles se sont ressaisies par la suite, restant nez à nez jusqu’à 5-4*, lorsque Raducanu a fait vaciller Fernandez pour empocher la manche 6-4.

Raducanu avait le vent en poupe au début du deuxième acte, mais il a commencé de la même façon que le premier — un bris de chaque côté. Fernandez pensait bien qu’elle serait en mesure d’orchestrer une remontée lorsqu’elle est parvenue à combler un déficit de 0-40 sur son propre service avant de briser la Britannique. Cependant, Raducanu l’entendait autrement et a immédiatement remis les pendules à l’heure. Quelques jeux plus tard, c’est la Britannique qui a pris les devants et qui s’est envolée avec la victoire.

« Je ne sais vraiment pas quoi dire », admettait Fernandez lors de son entrevue d’après-match. « Il sera difficile de se remettre de cette journée. Félicitations à Emma et à son équipe. Je suis très fière de moi et je suis très heureuse de la façon dont j’ai joué ces deux dernières semaines et surtout du retour du public de New York. C’était vraiment spécial de disputer la finale ici et de recevoir tous vos encouragements. Merci beaucoup, New York, merci à vous tous. »

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