A dog holds a tennis racket in its mouth.

Photo : changeovertennis.com

Les animaux domestiques (ou animaux de compagnie) sont des membres à part entière de millions de foyers dans le monde.

Et dans le monde… du tennis, on n’y échappe pas. Au point que ces amis poilus sont eux aussi devenus des membres à part entière dans le clan de plusieurs joueuses et joueurs de tennis professionnel.

L’immense année 2019 de Bianca Andreescu ne nous a pas seulement permis de découvrir une des meilleures joueuses de l’histoire du tennis canadien, mais également son entourage.

Photo : @biancaandreescu_

Ses parents, bien sûr, mais également le p’tit dernier de la famille, Coco. Oui, ce petit Coco que tout le monde aurait voulu prendre, caresser et cajoler.

Photo : @biancaandreescu_

Alejandro Davidovich Fokina est le dernier en date.

ADF a procédé récemment au lancement d’une campagne d’adoption pour les animaux de compagnie, Adoptas, une initiative de la fondation qui porte son nom.

Ne cherchez pas plus loin si vous vous demandez d’où m’est venue l’idée du blogue, cette semaine.

Voilà qui nous rappelle une initiative du même genre, par un autre de nos représentants, Denis Shapovalov, il y aura bientôt un an. Amoureux des bêtes, et ayant lui-même deux chiens (Nika – clin d’œil à son commanditaire ? – et Lucky) ainsi que deux chats (Rosa et Zeus), le blond torontois lançait en avril 2022 le Shapo Shelter.

« Avec la vitrine que j’ai, je trouve que c’est parfait pour redonner à la communauté et donner une chance à ces animaux, soulignait Shapovalov dans un entretien avec la Presse Canadienne, une semaine après l’annonce. Avec les gens qui me suivent, plus nous publions sur ces animaux, plus ces gens et mes partisans vont voir leurs histoires et ça leur donnera simplement une meilleure chance d’être adoptés. J’ai toujours voulu aider. J’ai entendu beaucoup d’histoires très dures sur la façon dont ces animaux sont maltraités et c’est vraiment déchirant. »

Dans la démarche, Shapovalov s’est donc associé à trois autres organisations du genre, notamment la Humane Society of Greater Miami, dont il a visité les installations lors de son passage dans la métropole de la Floride, l’an dernier.

Photo : @ShapoShelter

Sur leurs réseaux sociaux, Shapovalov et sa conjointe, la joueuse suédoise Mirjam Bjorklund, ne ratent jamais une occasion de s’afficher avec leurs amis.

Photos : @denis.shapovalov

Comme le Torontois a de la suite dans les idées, on comprend qu’il soit représenté par un loup protecteur sur le logo de son refuge.

Photo : @ShapoShelter & USTA – Mike Lawrence

C’est cet animal en peluche, Storm, que l’on voyait toujours bien en vue dans sa loge, en compagnie des différents entraîneurs et de sa mère, Tessa Shapovalova, lors de ses premières saisons à l’ATP.

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Il expliquait ainsi, en 2018 à Flushing Meadows, la signification de son choix de mascotte. « Sur le terrain, j’aime me voir un peu comme un loup arctique. Tu es seul face aux éléments et tu pars à la chasse en tentant de vaincre ton adversaire. » Et Shapo d’ajouter : « J’aime plaisanter près du terrain, mais quand il s’agit de jouer, je suis à la chasse. Sur le terrain, je suis plutôt agressif, intense. Je montre les dents. Je suis très émotif, très semblable au loup. »

Et lorsque vous êtes généreux, vous vous faites des légions d’amis. Littéralement.

Rien de surprenant que les cotes d’écoute des matchs de Shapovalov a connu une croissance depuis un an… chez la gent canine.

Photo : Twitter/@ShapoShelter

Des dizaines et des dizaines de vedettes de tennis ont leurs animaux de compagnie. J’en ai retenu quelques exemples en commençant par les géants de l’ATP, le Sud-Africain Kevin Anderson et l’Américain John Isner, dont les compagnons respectifs, Lady Kady et Magil, n’ont visiblement pas des gabarits proportionnels à ceux de leurs maîtres…

Photo : Instagram / @kandersonatp
Photo : ATP
Photo : Harper’s Bazaar
Photo : @k1ngkyrg1os
Photo : @Elise_Mertens
Photo : @domithiem

Rapporteurs de Balles

Photo : AP

Quoi de plus naturel qu’un chien qui joue à « Rapporte la ba-balle ! » ?

De là à transporter cet exercice ludique sur un terrain où il y a toujours des balles qui roulent, il n’y avait qu’un pas. Et qui a été franchi lors d’un match d’exhibition en 2015, Venus Williams et Svetlana Kuznetsova s’étaient prêtée de bonne grâce à la démonstration organisée par le tournoi d’Auckland, en Nouvelle-Zélande.

Un exercice répété au tournoi de Sao Paulo, en 2017, alors que les Brésiliens Marcelo Demoliner et Joao Zwesth ont partagé le terrain de terre battue avec des chiens sauveteurs. Ils ne s’attendaient certes pas à l’incident qui a interrompu la démonstration (c’est à la 25e seconde de cette vidéo).

Et, un an plus tard, au Royal Albert Hall de Londres, les vétérans Mansour Bahrami, Juan Carlos Ferrero, Henri Leconte et Mikael Pernfors ont joué le jeu – littéralement – avec leurs ramasseurs de balles à quatre pattes, Hattie, Tina et Melvin, de l’association Canine Partners.

Ils sont partout !!!

Photo : Reuters

Et il n’y a pas qu’au tennis, vous le devinez, où les animaux jouent les intrus.

Le montage qui suit vous montrera notamment une Naomi Osaka chatouillée par un papillon tenace ainsi qu’un Rafael Nadal partageant son terrain avec un pigeon.

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Mais des bêtes de toutes sortes, sur des terrains de toutes sortes, il y en a. Et beaucoup.

Mésaventures de volatiles, de chats et de chiens sur des terrains de tennis, de baseball, de soccer et de football… balades de lamas, de crocodiles et de gorilles sur des pelouses de soccer, de golf et de baseball.

Sans oublier une traversée de vaches pendant une course cycliste.

Entre les jambes d’Hubert

Image : TennisTV

Hubert Hurkacz est l’auteur du meilleur coup du mois (de l’année ?), réussi dans le cadre du tournoi de Marseille.

Piégé à mi-court et confronté à un lob parfait de son rival Alexander Bublik, Hurkacz a sprinté vers le fond du terrain et malgré la distance qui le séparait de la balle, a réussi à retourner la balle, dos au filet, entre ses jambes et le long de la ligne pour mystifier le Kazakh.

Images : TennisTV

Ce dernier, reconnu pour sa spontanéité — et ses sautes d’humeur à l’endroit de ses raquettes — n’a eu d’autre choix que de sourire en constatant la maestria de son adversaire de 1,96 m.

Grimacer de bonheur…

PHOTO : @FFT

Non, Richard Gasquet et ce guerrier maori ne vous manquent pas de respect.

Le premier est heureux puisqu’il vient de remporter un tournoi de tennis. Le second le félicitait pour cette réussite, en compagnie de quelques compatriotes venus offrir une performance typique – et unique – lors de la cérémonie de remise de trophée.

C’était le 14 janvier dernier, à Auckland, en Nouvelle-Zélande.

Lire plus de Paul Rivard.

Plusieurs reconnaîtront dans la vidéo ci-dessous le fameux haka, danse traditionnelle des Maoris, le peuple autochtone polynésien. Cette danse a été souvent montrée lorsque la célèbre équipe de rugby néo-zélandaise des All Blacks s’y adonne avant ses matchs, partiellement pour honorer leur identité et aussi, probablement, pour impressionner leurs rivaux.

Mais, dans le cas de Gasquet, il s’agissait plutôt de lui rendre hommage pour le 16e titre de sa carrière (face à Cameron Norrie), son premier depuis le 17 juin 2018.

Le blanc est de rigueur… en Californie

Photo : Twitter/Christopher Clarey

Au Canada, nous sommes habitués à voir des courts de tennis recouverts de neige.

Dans la vallée de Napa, près de San Francisco, un peu moins.

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C’est la scène à laquelle les habitants de la région ont été confrontés le 24 février lorsque la Californie a vécu une rare tempête de neige.

Comment être sûr que la photo a été prise là-bas ?

Facile. L’hiver, chez nous, vous ne verrez JA-MAIS de filets !

Photo : Paul Rivard

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Courriel : privard@tenniscanada.com

Twitter : @paul6rivard

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