Photo : Peter Power
Après des mois de tournois, de résultats et d’histoires concernant nos idoles du tennis, un peu de légèreté s’impose pour symboliser les vacances.
Car, au moment où vous parcourez ce blogue, je serai quelque part sur la côte est américaine. Un endroit où, hormis la plage, se trouve un des plus beaux sites de tennis que je connaisse, sur une petite route de l’arrière-pays, adossé à la forêt. Et gratuit.
Mais j’ai tout de même pensé à vous divertir avant de quitter. Voici une collection de gens, de situation et d’événements aussi bizarres qu’inusités dans le monde du tennis et que j’ai eu beaucoup de plaisir à cueillir au fil des derniers mois. Une sorte de Fricassée de tennis.
Attachez vos espadrilles. C’est parti !
Tennis sur glace
Allons à l’inverse de l’été. Dans notre beau pays, où l’hiver et, bien sûr, le hockey sont des incontournables, Rob Worling et Pavel Barber ont décidé de jumeler leur passion du tennis à notre sport national. Ces sportifs complets ont appelé leur patinoire : « La quatrième surface ».
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Il suffisait d’y penser.
Impressionnant !
Quand le soccer s’invite au tennis
Bien sûr, d’autres sports peuvent faire équipe avec le tennis, le temps d’un court intermède. Il suffit de penser aux joueurs européens ou sud-américains qui naissent et grandissent souvent avec l’amour du soccer.
Et quand un amuseur public comme Benoit Paire est sur le court, tout peut dégénérer. Comme cette fois, avec l’Argentin Diego Schwartzman, dans le cadre d’un match de l’UTS, en juillet dernier, à Los Angeles.
Ou cette autre fois, avec son compatriote Jo-Wilfried Tsonga sur le gazon allemand de Halle, en juin 2019.
Pas un… pas deux… TROIS rebonds sur le filet
Il n’est pas rare de voir une balle frapper la bande du filet, puis retomber d’un côté ou de l’autre.
Mais le 9 juillet dernier, à Wimbledon, la balle d’Elina Svitolina a touché trois fois cette bande avant de retomber mollement de l’autre côté, où se trouvait son adversaire, Victoria Azarenka. Cette dernière, avec une telle offrande, n’a eu aucune difficulté à réaliser le point, comme vous le comprendrez.
La balle emprisonnée
Tout aussi improbable était cette balle littéralement emprisonnée dans le tamis de la raquette d’Ulrikke Eikeri, lors d’un match de double à Nottingham, le 16 juin dernier.
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La Norvégienne n’en croyait pas ses yeux lorsqu’elle a tenté un retour de service, sans voir repartir la balle et sentant sa raquette un peu plus lourde que d’habitude.
Wipeout tennistique
Vous vous rappelez peut-être avoir vu le jeu télévisé américain Wipeout, entre 2008 et 2014, alors que les concurrents devaient faire un parcours parsemé d’embûches et d’attaques surprises ?
C’est un peu son équivalent que ce groupe a imaginé.
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Pour être franc, je doute que vous ayez envie d’essayer. Les temps d’arrêt médicaux se multiplieraient sans aucun doute.
Qui a besoin d’un revers ???
Voici Teodor Davidov, 12 ans.
Ce sensationnel jeune athlète frappe chaque balle du coup droit. Car il en a deux. Un coup droit avec la main droite et un coup droit avec la main gauche.
J-A-M-A-I-S il ne frappe de revers.
Observez le bien dans ce match de 2022, disputé en Grèce, alors qu’il était opposé au Français Evan Giurescu. Même au service, il change de main selon le côté du court.
Né en Bulgarie, Teodor est établi au Colorado depuis l’âge d’un an et demi, quand sa famille a émigré aux États-Unis.
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C’est son père, Kalin Davidov qui a été l’architecte de ce style peu commun. « Quand Teo est sur le point d’avoir huit ans, j’ai décidé de le faire jouer de la main gauche afin de stimuler l’hémisphère droit de son cerveau. Car j’ai toujours cru que l’équilibre entre les hémisphères droit et gauche du cerveau était crucial. »
Davidov aura 13 ans à la fin d’août.
Et si Michael Jackson avait joué au tennis ?
Non, la superstar de la pop n’a jamais démontré autant de maestria avec une raquette. Celui que vous voyez ici est le Français JoJo Akams, une vedette de TikTok connu sous le pseudonyme de « akamztweenty ».
Akams, clairement, sait se servir d’une raquette. Et il a tous les coups… même le « tweener ».
Un « contre » au tennis ?
L’expression « blocked shot » lorsqu’un défenseur interrompt de la main un tir adverse au basketball est rendue en français par le mot « contre ».
Si cette pratique est courante avec le ballon rond, les probabilités de la retrouver au tennis sont rares. Rarissime, même.
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Mais cela s’est produit, récemment, lors d’un tournoi alors que Tair Sarmanov a réalisé l’exploit, au grand dam de son rival, lors d’un tournoi au Kazakhstan.
Avouez que les probabilités de réussite sont minces.
Il n’y a plus d’enfants
Certains enfants sont initiés jeunes, au tennis. D’autres, très jeunes.
Mais à trois ans, c’est vraiment très très jeune.
Et, croiriez-vous qu’un enfant de trois ans seulement puisse démontrer une telle régularité et un style déjà sidérant ?
Courts de rêve
Dans tous les sports, comme au tennis, il y a des amphithéâtres spectaculaires, dans des lieux aussi stupéfiants qu’originaux.
Ma première pensée va à mon court préféré sur la planète, le Pietrangelli (photo) que l’on voit à profusion en mai de chaque année, lors des Internationaux d’Italie.
Certains artistes de la photo numérique, amants de tennis, ont usé de leur imagination pour créer leurs propres courts de rêve. Dans l’ordre, voici quatre créations.
La première est un remaniement – par ordinateur – du célèbre amphithéâtre d’El Jem, en Tunisie
Le suivant, comme celui sur la photo du haut, a été modifié à partir de deux édifices brésiliens.
Le dernier, qui baigne littéralement dans l’eau, nécessitera vraisemblablement une bonne provision de balles…
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