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Retour au temple de la renommée
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Joueurs

Dr. Susan Butt

Année d'intronisation2000 Ville nataleVancouver (Colombie-Britannique)

Principales réalisations

Première joueuse au Canada en 1959, 1960 et 1966.
Elle a participé en tant que joueuse à la Coupe de la Fédération en 1967 et a été capitaine de l’équipe en 1970, 1971 et 1972.
Elle a remporté ses plus belles victoires contre Deidre Catt, troisième meilleure joueuse de la Grande-Bretagne et Carol Hanks, 10e aux États-Unis.
Elle a participé au tournoi de Wimbledon en 1961 et en 1967. En 1961, elle a joué un match de 3e tour sur le court central contre la favorite du tournoi, Sandra Reynolds.
Elle est demeurée parmi les cinq meilleures joueuses au pays de 1957 à 1971.
Vice-présidente de la Canadian Lawn Tennis Association au début des années 1970.

Biographie

Susan Butt a participé à plusieurs compétitions internationales et a remporté des tournois en Hollande et en Allemagne. Elle a pris part aux Internationaux d’Australie, de France et des États-Unis. Susan Butt a aussi remporté le double féminin des Internationaux du Canada de 1963 avec Vicki Berner.
Au tournoi de Wimbledon de 1961, Mme Butt a franchi les trois tours de qualification et a poursuivi sa route jusqu’au troisième tour du tableau principal, triomphant même de Lea Pericoli, première joueuse italienne, avant de perdre contre la favorite Sandra Reynolds. Elle a fait carrière en psychologie du sport et ses théories sont aujourd’hui mises en pratique par les entraîneurs cubains œuvrant auprès des athlètes olympiques.
Le Dr Susan Butt a écrit un traité de psychologie intitulé « Psychologie du sport : le comportement, la motivation, la personnalité et la performance des athlètes ». Possédant plus de 30 ans d’expérience en psychologie, le Dr Butt est une experte de la réussite sportive à tous les niveaux et dans toutes les disciplines.
Gavin Wilson, journaliste de la revue UBC Reports, a écrit un article qui traite de la contribution du Dr Butt en psychologie du sport et qui raconte comment les entraîneurs et athlètes cubains en sont venus à adopter ses stratégies et ses enseignements.
« Devant un athlète qui a toutes les chances d’atteindre son plein potentiel, mieux vaut miser sur la coopération et le talent. En Amérique du Nord, bien des entraîneurs aimeraient que leurs protégés soient plus agressifs et compétitifs; j’ai bien des raisons d’être contre cela. »
« Je ne suis pas contre l’idée du combat, mais il existe de bien meilleures façons d’aborder la compétition. J’ai récemment vu Boris Becker et Peter Sampras – deux étoiles du tennis – se faire une chaleureuse accolade après un match. Ils sont tous les deux extrêmement compétitifs, mais ils s’apprécient l’un et l’autre et réalisent que s’ils n’étaient pas eux-mêmes excellents, l’adversaire ne pourrait pas montrer sa propre excellence », faisait valoir Susan Butt dans l’article du UBC Reports.