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Après une année exceptionnelle, Bianca Andreescu et Félix Auger-Aliassime sont en nomination pour des prix de la WTA et de l’ATP, respectivement. Andreescu est en lice pour les prix de la Joueuse de 2019 et de la Recrue de l’année de la WTA, tandis qu’Auger-Aliassime fait partie des candidats pour les prix du Joueur le plus amélioré et de la Recrue de l’ATP Tour.
L’ascension fulgurante d’Andreescu en 2019, qui l’a vu passer du 152e au 4e rang mondial avant de terminer la saison au 5e échelon, a été tout simplement remarquable. Tout a commencé par un surprenant parcours à l’Open d’Auckland en janvier, où elle a vaincu Caroline Wozniacki et Venus Williams avant de s’incliner face à Julia Goerges en finale. À la fin du mois, elle était couronnée championne du tournoi du Circuit Oracle de Newport Beach.
Mais le meilleur restait à venir. En mars, l’adolescente a surpris le monde du tennis en décrochant les grands honneurs de l’Open BNP Paribas d’Indian Wells grâce à un triomphe de 6-4, 3-6 et 6-4 aux dépens de l’Allemande Angelique Kerber. Elle devenait ainsi la première Canadienne à remporter le titre d’une épreuve de catégorie Premier obligatoire.
Des blessures ont ensuite ralenti son élan au cours des mois suivants alors qu’elle devrait déclarer forfait en huitième de finale de l’Open de Miami ainsi qu’à la veille de son match de deuxième tour de Roland-Garros contre l’Américaine Sofia Kenin. Ce n’est qu’à la Coupe Rogers présentée par Banque Nationale de Toronto que les amateurs ont pu la revoir sur le terrain.
Disons que ça valait la peine d’attendre.
Andreescu a balayé la compétition alors qu’elle éliminait la cinquième tête de série Kiki Bertens ainsi que la troisième Karolina Pliskova en route vers la finale où elle devait croiser le fer avec la légendaire Serena Williams. Dans une enceinte remplie à craquer, Williams n’est parvenue à disputer que quatre jeux avant qu’une blessure ne l’oblige à abdiquer, offrant ainsi le titre à Andreescu qui devenait la première Canadienne en 50 ans (Faye Urban en 1969) à soulever le trophée.
Bianca Andreescu vs. Serena Williams: The Story of the #RC19 Final. 📽️
Re-live the stunning conclusion to what was one of our best tournaments ever, featuring the first Canadian champion in 50 years: @Bandreescu_! 🇨🇦 pic.twitter.com/uEs4ut0EA9
— Rogers Cup (@rogerscup) August 11, 2019
Bianca n’avait toutefois pas encore terminé.
Un mois plus tard, lors de son parcours historique vers la finale des Internationaux des États-Unis, la jeune Canadienne a eu raison de Wozniacki (19e), d’Elise Mertens (25e) et de Belinda Bencic (13e) avant de croiser le fer encore une fois avec Williams — cette fois dans le Stade Arthur-Ashe qui compte 23 000 places — pour le titre d’une épreuve du Grand Chelem. Dans ce qui est déjà entré dans l’histoire sportive du pays, Andreescu a vaincu l’Américaine 6-3 et 7-5 pour devenir la première Canadienne à conquérir le titre du simple d’un Grand Chelem.
Ces magnifiques prestations ont permis à Andreescu de se qualifier pour les Finales de la WTA, mais elle a dû déclarer forfait au milieu de son deuxième duel en raison d’une blessure. Elle termine néanmoins l’année 2019 avec une impressionnante fiche de 48 victoires et 7 défaites.
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L’année d’Auger-Aliassime a véritablement débuté en février lorsqu’il a atteint sa première finale de l’ATP à l’Open de Rio, au Brésil. Le Montréalais est tombé 6-3 et 7-5 aux mains de Laslo Djere, mais l’expérience lui a donné un avant-goût de ce qui l’attendait.
Un mois plus tard, l’adolescent a franchi deux tours de qualification à l’Open de Miami avant d’accéder au carré d’as, signant notamment des victoires aux dépens de Nikoloz Bailashvili (17e tête de série) et de Borna Coric (11e). Malheureusement, dans un match extrêmement serré, Auger-Aliassime n’est pas parvenu à faire tomber l’Américain John Isner (7e), s’inclinant en des comptes de 7-6(3) et 7-6(4).
Ce n’est qu’en mai, à l’Open de Lyon, que le jeune Canadien a connu u autre grand moment. En France, Auger-Aliassime a atteint la finale contre Benoît Paire qui, soutenu par ses partisans, a arraché un gain de 6-4 et 6-3. En juin, il était encore une fois demi-finaliste après une défaite de 6-4 et 7-6(11) aux mains de Matteo Berrettini lors du match ultime de l’Open de Stuttgart.
Une semaine plus tard, Auger-Aliassime a réalisé des prestations extraordinaires pour se départir de l’Australien Nick Kyrgios et du Grec Stefanos Tsitsipas en route vers le carré d’as des championnats du Queen’s Club, perdant 6-7(3), 6-3 et 6-4 face à l’Espagnol Feliciano Lopez.
À la Coupe Rogers de Montréal, devant son public, Auger-Aliassime a indiqué la sortie à ses compatriotes Vasek Pospisil (6-2, 6-7[3], 7-6[3]) et Milos Raonic (6-3, 3-6, abandon) avant de subir un revers aux mains du Russe Karen Khachanov en huitième de finale.
Grâce à ses réalisations, le joueur de 19 ans a obtenu sa place pour les Finales Next Gen de l’ATP à Milan, mais une blessure l’a empêché d’y participer. Il avait toutefois bon espoir de prendre part aux Finales de la Coupe Davis à Madrid.
Il a été choisi au sein de l’équipe par le capitaine Frank Dancevic et, lorsqu’Équipe Canada a atteint la finale pour la première fois de son histoire, Auger-Aliassime a eu l’occasion de se mesurer à l’Espagnol Roberto Bautista Agut. Malheureusement, Auger-Aliassime a perdu 7-6(3) et 6-3, puis Denis Shapovalov a plié l’échine face au numéro un mondial Rafael Nadal, permettant à l’Espagne de conquérir son sixième Saladier d’argent.
Au cours de l’année, le Canadien s’est hissé du 108e au 17e échelon et a terminé l’année au 21e rang de l’ATP Tour.
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(Photo : Jared Wickerham/Tennis Canada)