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|Photo by: Martin Sidorjak|

Ne cherchez pas le Canada à la Coupe Davis qui reprend du service cette semaine. C’est congé.

Merci au formidable parcours de l’an dernier qui a conduit les Canadiens en finale contre l’Espagne contre toute attente étant donné que le pays se situait lointain 14e chez les têtes de série. Shapo, Félix et Vasek ont permis au Canada de faire partie des quatre nations ayant obtenu leur entrée directe aux Finales de Madrid, du 23 au 29 novembre.

Cela dit, ce n’est pas tous les acteurs du tennis canadien qui sont en vacances, car William Coffey est au boulot.

Très bel honneur pour l’officiel montréalais qui a été réquisitionné et mandaté par la Fédération internationale.

William a été assigné à Lima pour la rencontre de vendredi et de samedi entre la Suisse (sans Roger Fedrer et Stan Wawrinka) et le Pérou.

Ce n’est pas une première dans les ligues majeures comme juge-arbitre ou superviseur ici et ailleurs pour William. En 2019, il était à Wuhan pour un tournoi de la WTA.

Sa certification or fait qu’il peut servir aussi bien l’ATP que la WTA.

Pas de souci avec le séjour en Chine : sa visite est survenue en octobre dernier, donc avant l’épidémie.

Le tennis américain (USTA) a commencé à faire davantage appel à ses services et à sa compétence pour ses tournois. L’horaire sera donc de plus en plus chargé.

« William est souvent sous le radar avec sa personnalité effacée, ce qui n’enlève surtout rien à son efficacité. Il est solide. Je ne pense pas qu’il ait fait une erreur dans ses tournois », mentionne Martin Laurendeau.

Une très belle qualité chez William Coffey est sa fidélité au tennis d’ici. Avant la Coupe Davis, il était à la barre du Challenger Banque Nationale de Drummondville et on le reverra très probablement à Granby cet été et à Saguenay l’automne prochain.

LE CANADA REVIENT DE LOIN 

Photo : Sarah-Jäde Champagne

Martin Laurendeau sait que le Canada est préqualifié pour Madrid à titre de finaliste avec l’Espagne, la championne, ainsi que la Grande-Bretagne et la Russie, demi-finalistes, mais lui aussi a cherché le nom du pays dans le tableau.

« Que voulez-vous, nous avons toujours joué le premier tour dans le passé », rappelle-t-il.

En passant, les débuts canadiens à la Coupe Davis remontent à 1913.

Au départ joueur et ensuite entraîneur avant de devenir capitaine pendant dix ans et plus, Martin Laurendeau a une large part du succès, car il a pris le Canada dans le bas fond de l’Amérique du Sud lors des qualifications de zones pour accéder au Groupe mondial que le pays n’a plus jamais quitté depuis.

NOS PENSÉES ACCOMPAGNENT GRANT CONNELL

Nos plus sincères encouragements aussi sont avec Grant Connell.

Longtemps joueur du Canada à la Coupe Davis avant d’en devenir capitaine et gagnant de 22 titres de double de l’ATP pour se retrouver numéro un mondial de sa spécialité, Grant est hospitalisé après des complications cardiaques alors qu’il faisait du jogging chez lui à Vancouver.

Maintenant âgé de 54 ans, Grant est père de cinq enfants. Il est un habitué de Mont-Tremblant, où la famille possède une propriété.

TENNIS QUÉBEC 

On apprend que Tennis Québec accueillera une nouvelle cohorte au Panthéon du tennis québécois.

Francis Pagé s’affaire à élaborer des dossiers sur les candidats les plus méritoires.

Si le niveau au Québec et le rayonnement sur la planète surpassent les niveaux, c’est que des gens ont été là auparavant pour défricher le chemin et ils méritent la reconnaissance.

À suivre.