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Photo: camerawork usa

L’année 2021 a été formidable pour les joueurs de tennis canadiens et quatre d’entre eux ont même atteint des sommets personnels dans leurs classements respectifs au sein du Top 50.

En octobre, Gabriela Dabrowski, qui avait terminé ses trois saisons précédentes parmi les dix meilleures joueuses du double, a fait son entrée au sein du Top 5 pour la première fois de sa carrière. La native d’Ottawa a franchi cette étape après un superbe été avec sa partenaire brésilienne Luisa Stefani.

La formidable séquence du tandem a commencé par une présence en finale de la Classique Mubadala Silicon Valley à San Jose, en Californie. Par la suite, Dabrowski et Stefani ont signé neuf victoires consécutives à Montréal et à Cincinnati, récoltant le titre de l’Omnium Banque Nationale présenté par Rogers avant d’être finalistes de l’Open Western & Southern.

En septembre, elles ont atteint le carré d’as des Internationaux des États-Unis, mais ont dû abandonner leur duel lorsque Stefani a subi une blessure au genou.

Tandis que Dabrowski se hissait au cinquième échelon, Félix Auger-Aliassime intégrait le Top 10 en novembre après sa saison de 38 victoires. Ce total représentait le dixième plus important du circuit en simple pour l’année 2021. De ses 38 gains, 12 ont été signés dans des tournois du Grand Chelem, notamment contre Roberto Bautista Agut, Alexander Zverev et son compatriote Denis Shapovalov. Lors de la dernière épreuve du Grand Chelem de l’année, Auger-Aliassime s’est illustré en se frayant un chemin jusqu’en demi-finale des Internationaux des États-Unis.

Même si son passage dans le Top 10 n’a été que de courte durée, le jeune joueur de 21 ans a terminé l’année sur une note positive et pourra s’appuyer sur ses solides prestations de 2021 pour poursuivre son ascension en 2022.

Sharon Fichman, qui occupe le 22e rang du double, vient de vivre la saison la plus fructueuse de sa carrière. Sa feuille de route de 2021 comprend une qualification pour les Jeux olympiques de Tokyo, un quart de finale aux Internationaux d’Australie et la conquête de son titre le plus important à l’Internazionali BNL d’Italia avec sa partenaire Giuliana Olmos. Les succès de Fichman et d’Olmos leur ont d’ailleurs permis de se qualifier pour les Finales de la WTA à Guadalajara, au Mexique.

La quatrième Canadienne parmi le Top 50 qui a atteint son meilleur classement à vie est Leylah Annie Fernandez. En mars, l’adolescente a conquis son premier titre de la WTA à l’Open de Monterrey, alors qu’elle était la plus jeune joueuse du tableau principal (18 ans). Elle a ensuite vécu un conte de fées en septembre, battant trois adversaires du Top 5 en route vers la finale des Internationaux des États-Unis.

Fernandez est devenue la troisième femme de l’ère ouverte à vaincre trois des cinq premières têtes de série à Flushing Meadows. Son parcours historique lui a permis de retrancher 45 places au classement et de se hisser au 28e échelon. Elle a terminé la saison en tant que Canadienne la mieux classée en simple en vertu de son 24e rang.

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