À 18 ans, Leylah Annie Fernandez était la plus jeune joueuse encore en lice au tableau féminin du simple de Roland-Garros et la seule survivante canadienne. Fernandez, qui participait au troisième tour d’une épreuve du Grand Chelem pour la première fois de sa carrière, croisait le fer avec la Tchèque Petra Kvitova, 7e tête de série du tournoi.

La jeune Canadienne était un peu nerveuse à sa première présence au service, commettant quelques fautes directes et une double faute. Bien qu’elle se soit retrouvée en déficit dès les premiers instants du duel, Fernandez a rapidement repris confiance pour se forger une avance de 5-1, grâce à la variété de ses coups, une stratégie qui lui avait très bien servi jusqu’à présent. En plus de produire de solides coups de fond, Fernandez a également été très efficace avec ses amortis et ses montées au filet.  

Si l’adolescente semblait avoir la main mise sur la manche, son adversaire plus aguerrie n’était pas à prendre à la légère. En effet, la double championne de Grands Chelems a réussi à se ressaisir pour combler l’écart, puis prendre les devants dans le match.

Fernandez a concédé son service à deux reprises au début du deuxième acte, mais a fait preuve de résilience et de combativité pour poursuivre la bataille. Bien qu’elle soit parvenue à ravir le service de la Tchèque, cela n’a pas suffi pour faire tomber Kvitova. Après un peu moins de deux heures de jeu, Fernandez s’inclinait en des comptes de 7-5 et 6-3.

La jeune Canadienne s’est illustrée sur le circuit professionnel depuis le début de l’année. En effet, elle était finaliste à Acapulco et a signé un gain aux dépens d’une Top 5 à la Fed Cup. Si elle était relativement peu connue au début de la quinzaine, elle repart de Roland-Garros comme une jeune joueuse passionnante qui fait assurément sa marque sur la scène internationale.  

Grâce à ses prestations à Paris, Fernandez devrait retrancher environ 13 places à son classement pour se hisser autour du 87e rang.

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