Photo : Martin Sidorjak
Depuis sa victoire de jeudi contre la Finlande, le Canada aurait pu se qualifier pour les quarts de finale de la Coupe Davis, mais aucun de ses rivaux n’était pas prêt à collaborer.
Les Canadiens auraient pu se qualifier vendredi si la Grande-Bretagne avait vaincu l’Argentine. Les Argentins ont gagné 2 à 1.
Ils auraient aussi pu être assurés de leur place à Malaga samedi si la Finlande avait eu raison de l’Argentine. Même s’ils ont remporté les deux premières manches de chacun de trois matchs, les Finlandais ont été balayés 3 à 0.
Le Canada a donc dû effectuer le travail lui-même, et a remporté la rencontre 2-1 grâce à deux victoires en simple.
« Comme on dit, la pression est un privilège, a commenté Shapovalov lors de son entrevue d’après-match. Je savais que ce serait un moment important, mais j’ai essayé de faire abstraction de ce moment, de me concentrer sur moi-même et de jouer un point à la fois. J’ai essayé de ne pas trop penser à ce que cela signifiait. C’est évidemment difficile, surtout quand on se rapproche de la ligne, mais je suis heureux d’avoir pu rester concentré sur mon objectif. »
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Les Canadiens se sont retrouvés dans une situation un peu étrange dimanche. Certes, ils n’avaient qu’un match à gagner, mais ils devaient le faire contre l’équipe avec laquelle ils se battaient pour la dernière place de qualification du groupe D, contre le pays hôte, devant une salle comble de près de 15 000 partisans à l’AO Arena de Manchester.
Si la Grande-Bretagne avait battu l’Argentine vendredi, la rencontre de dimanche aurait été une bataille pour la première place du groupe, mais cela aurait été une rencontre sans enjeu puisque le Canada et la Grande-Bretagne auraient déjà été assurés de terminer aux deux premiers rangs du groupe. Si la Finlande avait réussi à gagner l’un de ses matchs samedi, la Grande-Bretagne aurait été la seule équipe à avoir de la pression dimanche, car elle aurait pu terminer devant l’Argentine et se qualifier pour Malaga.
Lorsqu’on lui a demandé s’ils avaient passé le vendredi et le samedi à regarder les pointages pour voir s’ils allaient se qualifier, Shapovalov a répondu en riant : « Beaucoup. J’ai beaucoup prié, mais chaque match allait dans le mauvais sens ».
« C’est sûr que nous l’avons fait, mais en fin de compte, nous devions nous concentrer sur nous-mêmes et sur ce que nous pouvions contrôler, et c’est ce que nous avons fait », a ajouté Félix Auger-Aliassime.
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Au lieu de cela, c’était une question de survie pour les deux équipes, dimanche. Toutefois, les Britanniques devaient balayer le Canada, tandis que les Canadiens avaient besoin de remporter un match seulement pour se qualifier.
Grâce à la performance exceptionnelle de Denis Shapovalov, les deux derniers matchs n’avaient aucune incidence sur le classement final et les participants aux quarts de finale.
Même s’ils savaient qu’une grande partie de la foule ne serait pas de leur côté, les Canadiens n’ont pas semblé perturbés par les conditions dans lesquelles ils évoluaient.
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Shapovalov a livré exactement la performance dont Équipe Canada avait besoin pour couper l’herbe sous le pied des Britanniques. Il a remporté les sept premiers jeux et, malgré le fait que Dan Evans ait haussé son niveau en deuxième manche, il a gardé le pied sur l’accélérateur pour permettre au Canada d’obtenir son billet pour Malaga dès la première occasion.
« Je crois que j’ai disputé la meilleure première manche de ma vie, surtout en Coupe Davis, alors je suis vraiment très heureux de ma performance, a expliqué Shapovalov. C’était incroyable d’obtenir la victoire et de permettre au Canada de franchir la ligne d’arrivée. Nous savions que nous avions besoin de gagner un match, alors j’ai essayé de faire tout ce que je pouvais pour l’obtenir dès le départ. »
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Les Canadiens ont terminé le tournoi à la ronde avec une fiche parfaite de trois victoires, puisqu’Auger-Aliassime a ensuite remporté son duel contre le numéro un britannique Jack Draper en deux manches. Le Canada a donc été impeccable en simple au cours de la semaine en ne concédant aucune manche.
« Je me suis beaucoup amusé. Honnêtement, je pense que je joue toujours mieux quand je m’amuse et nous nous amusons beaucoup ensemble, a confié Shapovalov. Nous sommes très heureux d’avoir pu nous qualifier, mais quoi qu’il en soit, ces semaines-là, c’est un pur plaisir de faire partie de l’équipe, de retrouver tout le monde et cette ambiance d’équipe me stimule beaucoup. »