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MIAMI GARDENS

Bianca par-ici, Bianca par-là. Après ce qu’elle vient de réaliser, la nouvelle étoile mérite pleinement toute l’attention. Mais avant de passer à Miami, permettez un regard final sur Indian Wells.

Pas surprenant que la tété internationale ait parlé avec une admiration abondante du « Canadian Tennis » comme une marque de commerce, ce qui fait dire à Eugène Lapierre en riant que même Michael Downey (président et chef de la direction) n’aurait pas fait mieux lors de ses plus grands élans d’éloquence pour « vendre » Tennis Canada.

Dans un hommage à Louis Borfiga, qui a instauré le programme d’abord à Montréal il y a douze ans, et ses entraîneurs, le tennis canadien était partout et même sur deux réseaux (RDS et TVA Sports) en même temps tellement ça jouait… et gagnait très souvent et partout.

On a fait le calcul et en plus des sept victoires de Bianca, il y a eu la demi-finale de Milos Raonic avec les contributions de Denis Shapovalov (4e tour) et de Félix Auger Aliassime (3e) pour une super performance de 15 victoires.

Voilà du jamais vu. N’oublions pas que les Masters de l’ATP et les tournois obligatoires de la WTA comme Indian Wells et maintenant Miami sont un calibre aussi relevé de celui des Grands Chelems.

Pour comparer, on est allé voir du côté d’une puissance comme la Suisse avec Roger Federer (finale) et Belinda Bencic (demi-finale), de même que Stan Wawrinka, trois fois titulaires de Grands Chelems. Malgré leur réputation, ils ont arrêté le compteur à 13.

On ne dit pas ici que le scénario se répétera maintenant à Miami. Ce que l’on sait toutefois est que Tennis Canada s’installe dans les ligues majeures.

RECORD POUR BIANCA

Lorsqu’on dit que Bianca Andreescu est aimée, croyez-le. Vérification faite auprès de Valérie Tétreault, directrice des communications de Tennis Canada, c’est un nombre record de médias qui ont tenu à participer à sa conférence téléphonique après Indian Wells.

QUAND MARTINA VANTE… BIANCA

Ajoutez Martina Navratilova au groupe des ardents partisans de Bianca qu’elle compare à Martina Hingis « avec plus de puissance dans les coups ».

Dans sa chronique sur le site de la WTA, Martina Navratilova qualifie sa montée de « météorique ».

« Il sera excitant voir ce qu’elle accomplira la prochaine fois. Si elle continue de jouer de la sorte et demeure en santé, elle appartiendra plus tôt que tard au club des dix premières. Elle n’est pas un feu de paille. À mon avis, elle est là pour de bon », écrit aussi Martina.

MIAMI P.Q. POUR… FÉLIX

Photo by Mike Lawrence/ATPTour.com

L’Open de Miami est celui de nos « snowbirds » québécois et on entend bien sûr dans les gradins les encouragements incessants du style « ne lâche pas mon homme ! » lors des matchs de Félix Auger-Aliassime.

PAS DE RÉPIT AVEC LEYLAH EN AUSTRALIE

Ce n’est surtout pas parce que les succès arrivent en vitesse grand V que Tennis Canada lève le pied. Au contraire !

Classée 8e meilleure junior du monde, Leylah Annie Fernandez est de retour en Australie, où elle a participé à la finale des Internationaux juniors en janvier.

Elle est à Canberra pour disputer deux tournois ITF dotés d’une bourse de 25 000 $. Elle a bien fait. En plus de deux victoires en qualification, la Lavalloise a également remporté deux matchs au tableau principal avant de céder en quart de finale face à Olga Rogowska, 27 ans.

CINQ JEUNES BOURSIERS PROVIENNENT DE LA RELÈVE

Il n’y a pas que sur les courts où le tennis fonctionne très bien. Il en va de même du point de vue académique.

Des 33 bourses du programme de l’Athlète par excellence de la Banque Nationale remises récemment, cinq ont été décernées à la relève du tennis.

Taha Baadi, Érika Di Battista, Sarah-Maude Fortin, Mélodie Collard et Annabelle Xu ont reçu 4 000 $ chacun.

Cette réussite montre d’une autre façon la vaste place qu’occupe le tennis surtout que tous les sports sont admissibles.

LE CANADA CONTRE UNE PUISSANCE AMOINDRIE À PÂQUES

Photo : Mauricio Paiz

Dans les nouvelles qui ont pu vous échapper dans le tourbillon, sachez que la République tchèque, onze fois championne de la Fed Cup, a arrêté son choix sur Prostejov pour y recevoir le Canada les 20 et 21 avril.

Ne vous fiez pas à la population de 43 378 habitants seulement. La petite ville est un méga endroit de tennis avec Petra Kvitova, Lucie Safarova, Jriri Novak, Radek Stepanek et Tomas Berdych, qui y ont tous appris leur tennis.

On aura tout le temps d’en discuter, mais les Tchèques sont une puissance qui le sera un peu moins.

Si Bianca Andreescu a certifié qu’elle serait avec Équipe Canada, Petra Kvitova et Karolina Pliskova, classées numéros deux et sept à la WTA, se sont excusées à l’entraîneur de ne pouvoir être présentes, ce qui change beaucoup la donne.

À la semaine prochaine pour un bilan mi-Open de Miami.

 

*Photo en vedette : Mauricio Paiz

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