September 9, 2021, New York Leylah Fernandez (CAN) celebrates winning her match against Aryna Sabalenka (BLR) on day 11 at the 2021 US Open.

La saison 2021 a été de véritables montagnes russes. Tant de rebondissements, d’incertitudes dues à la COVID-19, mais aussi tant de matchs palpitants. C’est avec grand plaisir que nous avons vu les spectateurs revenir dans les gradins partout sur la planète et la qualité du spectacle offert a été la meilleure publicité qui soit pour notre sport.

Pour le tennis canadien, 2021 a été une période pour (Re)Bâtir une #Nationdetennis après les pertes subies pendant la pandémie. Pour nos joueurs de l’élite sur les circuits, il s’agissait de retourner sur les terrains, de gagner des titres et de progresser. On peut dire qu’ils ont surpassé les attentes, car leurs performances ont encore une fois incité les gens à se demander « ce qu’il y avait dans l’eau là-bas ».

Nous vous proposons ici les dix meilleurs moments du tennis canadien de l’année. Nous vous avons déjà dévoilé du dixième au sixième, voici maintenant le reste de notre palmarès.

Photo: Pascal Ratthe / Tennis Canada

5. De retour en action, Bianca accède à la finale de l’Open de Miami

L’année 2019 a été extraordinaire pour notre vedette canadienne Bianca Andreescu. Ses parcours incroyables, et quelque peu surprenants, vers les titres de l’Open BNP Paribas, de l’Omnium Banque Nationale présenté par Rogers et des Internationaux des États-Unis lui ont permis de se hisser au quatrième rang mondial et ont donné de grands espoirs à ses partisans. Malheureusement, des blessures l’ont mise sur la touche durant toute la saison 2020, mais elle est revenue au jeu plus tôt cette année. En route vers la finale de l’Open de Miami, en avril, elle a eu raison d’Amanda Anisimova (28e), de Garbine Muguruza (12e) et de Maria Sakkari (23e). Même si une blessure l’a obligée à lancer l’éponge lors de son duel contre la numéro un mondiale Ash Barty, la voir recréer ainsi sa forme de 2019 était absolument fantastique. Récemment, Andreescu a annoncé dans les médias sociaux qu’elle fera l’impasse sur les Internationaux d’Australie pour « s’accorder un peu plus de temps pour réfléchir, s’entraîner et être prête pour la saison 2022 ».

Photo: Peter Power/Tennis Canada

4. Tennis Canada organise la première grande manifestation sportive internationale du pays en présence de spectateurs dans le cadre de la première édition de l’Omnium Banque Nationale à Montréal et à Toronto

Après que la COVID-19 ait forcé le report de la Coupe Rogers en 2020, il y avait lieu de se réjouir que l’Omnium Banque Nationale puisse se dérouler cette année, et ce, en présence de spectateurs ! Puisque 90 % des investissements de Tennis Canada dans le développement du tennis proviennent des recettes générées par les tournois, il était essentiel que ces épreuves aient lieu afin que l’organisation puisse poursuivre sa mission d’assurer la croissance du sport au pays. À Toronto, le favori Daniil Medvedev a conquis le titre, alors que Camila Giorgi causait la surprise à Montréal en remportant les grands honneurs. Une Canadienne s’est illustrée en double alors que Gabriela Dabrowski et sa partenaire Luisa Stefani avaient raison d’Andreja Klepac et de Darija Jurak Schreiber en finale au Stade IGA.

3. Shapovalov brille à Wimbledon en participant à la demi-finale

Denis Shapovalov était sur une bonne lancée avant Wimbledon, car il avait pris part à la finale de l’Open de Genève, aux quarts de finale à Stuttgart et au carré d’as à Queen’s Club au cours des mois précédents. Après avoir éliminé Philipp Kohlschreiber au premier tour, puis bénéficié du forfait de Pablo Andujar, le Canadien a affronté le Britannique Andy Murray sur le court central. Peu intimidé par les circonstances, Shapovalov a été brillant dans un gain de 6-4, 6-2 et 6-2 contre son illustre rival. Il a ensuite aisément disposé de Roberto Bautista Agut avant de se livrer à un combat de tous les instants avec Karen Khachanov en quart de finale. C’est avec le numéro un mondial Novak Djokovic qu’il avait rendez-vous au carré d’as et, malgré une performance incroyable de Shapovalov, c’est le Serbe qui s’est taillé une place en finale. En dépit de cette défaite crève-cœur, les amateurs de tennis canadiens se souviendront longtemps de ce magnifique parcours.

Photo: camerawork usa

2. Auger-Aliassime atteint sa première demi-finale d’un tournoi du Grand Chelem à New York

A stellar year for Félix Auger-Aliassime saw the Montrealer make deep runs at many events, but it was Félix Auger-Aliassime a connu une année exceptionnelle au cours de laquelle il a fait des vagues dans de nombreux tournois, mais c’est sa présence en demi-finale des Internationaux des États-Unis qui a été le point culminant de sa saison. Son parcours vers le carré d’as comprenait des gains aux dépens de Roberto Bautista Agut (18e) et de l’étoile montante Carlos Alcaraz Garfia qui, mené 6-3 et 3-1, a dû abandonner le duel. Auger-Aliassime est peut-être tombé aux mains du futur champion Daniil Medvedev (6-4, 7-5, 6-2), mais personne ne peut nier que son parcours est une preuve supplémentaire qu’il est bien près de conquérir le premier titre de sa carrière. Grâce à ses performances tout au long de la saison, Félix a fait son entrée au sein du Top 10 en novembre et termine la saison au 11e rang mondial.

Photo: camerawork usa

1. Leylah enflamme les Internationaux des États-Unis et atteint la finale dans le stade Arthur Ashe

Malgré tous les grands moments qui ont marqué l’année 2021 du tennis canadien, nous sommes unanimes quant à la première place de notre liste. Oui, il s’agit du parcours époustouflant de la jeune Leylah Annie Fernandez jusqu’en finale des Internationaux des États-Unis, en septembre. Même si elle avait remporté son premier titre de la WTA quelques mois plus tôt, à Monterrey, il faut reconnaître qu’elle ne faisait pas partie des favorites pour le trophée à Flushing Meadows. Toutefois, après trois victoires aux dépens de joueuses du Top 5 — Naomi Osaka (3e), Elina Svitolina (5e) et Aryna Sabalenka (2e) — l’adolescente de 19 ans venait de réussir ce que beaucoup considéraient comme improbable, voire impossible : atteindre le match de championnat. Opposée à une autre adolescente, la Britannique Emma Raducanu, Fernandez a vaillamment lutté avant de s’incliner 6-4 et 6-3. Dans son allocution d’après match sur le court, elle a fait preuve d’une maturité et d’une compassion bien supérieures à son âge, et ses impressionnantes performances au cours de la quinzaine sont des moments que les amateurs de tennis canadiens n’oublieront jamais.

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