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Photo credit: UNC|Pht||

En ce moment, cinq Canadiens font partie du Top 50 du simple de la NCAA et une poignée d’autres qui en sont très près. La possibilité d’aller à l’université tout en poursuivant une carrière de tennis est de plus en plus attrayante pour les joueurs et les Canadiens ne font pas exception.

Il y a eu quelques pionniers de ce mouvement chez nous, notamment Brayden Schnur et Carol Zhao, qui ont non seulement choisi de jouer dans la NCAA au lieu de passer dans les rangs professionnels immédiatement après leurs années chez les juniors, mais ont aussi connu des carrières universitaires exceptionnelles.

En fait, Schnur a joué un petit rôle en convainquant son compatriote Benjamin Sigouin de suivre la voie universitaire, puisqu’il a même fini par fréquenter son alma mater.

Photo : UNC

« Brayden a étudié à l’Université de la Caroline du Nord et il a essayé de m’influencer pour que j’y aille aussi, en m’expliquant à quel point c’était une bonne école. Je ne savais pas grand-chose des universités américaines ou du tennis universitaire, et il m’a donc conseillé et je suis très heureux de la décision que j’ai prise. »

Sigouin, qui étudie en administration du sport à l’UNC, est l’un des meilleurs joueurs de l’équipe masculine. En 2018, l’ex-quatrième mondial chez les juniors a été nommé Joueur de première année par excellence de l’Atlantic Coast Conference, suivant ainsi les traces de Schnur qui avait également reçu cet honneur en 2014.

« Je suis chanceux, car j’ai tellement de magnifiques souvenirs. J’ai gagné des matchs à 3-3 et nous avons atteint le carré d’as des Championnats en salle un peu plus tôt cette année. Espérons que ce n’est que le début d’une autre formidable année. »

Photo : UNC

Pour connaître du succès en 2019, Sigouin pourra bâtir sur ses réalisations de l’an dernier. En effet, le natif de Vancouver a conquis son premier titre professionnel en remportant les grands honneurs du double du Futures de Kelowna. Il reconnaît que le format du tennis universitaire l’a aidé à développer son jeu et à se préparer pour la prochaine étape de sa carrière.

« Les installations mises à la disposition des joueurs et le niveau du tennis se sont vraiment améliorés dans la NCAA. Cela nous offre des occasions que nous n’aurions peut-être pas eues autrement. De nos jours, avec la façon dont le circuit est organisé, il n’est pas toujours facile de devenir pro. Il faut un peu plus de temps pour mûrir physiquement et mentalement afin de parvenir à rivaliser avec ce calibre de joueurs. C’est pourquoi je pense que l’université est une excellente option et elle m’a beaucoup profité. »

Sigouin aime également l’atmosphère d’équipe qui règne au tennis universitaire.

« J’aime aller sur le terrain et jouer avec mon équipe. Ici, tu représentes ton école, tes coéquipiers, les amateurs, les diplômés et la liste est longue. Nous sommes entrés dans une confrérie et cela nous donne une motivation supplémentaire quand nous jouons. »

Photo : Sarah-Jäde Champagne

Une fois ses études terminées, Sigouin aimerait évoluer sur le circuit professionnel à temps plein après avoir pris part à quelques tournois ITF et Challengers au cours des deux dernières années. Cet été, il prévoit participer aux Challengers de Gatineau et de Granby. Mais d’abord, il sera en action aux Championnats de tennis masculin de la Division 1 de la NCAA, du 20 au 25 mai, à Orlando, en Floride.

*Photo en vedette : UNC

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