Une série de cinq portraits de femmes qui ont redéfini notre sport.

Leur influence s’est exercée bien au-delà du court central. Elles ont permis à des générations d’athlètes féminines de définir leur propre voix et de combattre les stéréotypes liés au genre. 

Une réalisation de : Caitlin Thompson, éditrice de Racquet, un magazine primé et une entreprise médiatique

Pour tous ceux qui sont quelque peu familiers avec le tennis professionnel, rien ne capte l’imagination autant que la rivalité des 20 dernières années qui a mené à une course à trois pour les records et les titres de tournois du Grand Chelem au tennis masculin. Mais pour moi, la rivalité la plus convaincante de l’histoire du sport est celle entre l’Américaine Chris Evert et sa benjamine, la Tchèque Martina Navratilova. Leurs duels des années 1980 ont respecté à la lettre la promesse faite par la WTA de Billie Jean King, celle de rendre le tennis féminin rentable grâce à un produit attrayant. Leur style contrasté illustrait à la fois le jeu de transition et la beauté. Evert, une parfaite porte-parole pour le jeu (mais aussi pour le thé et les bracelets de tennis), a été adoptée par le public de la télévision grâce à son comportement enjoué et à ses coups de fond solides. À cette version idyllique du tennis américain est venue se greffer Navratilova, une transfuge du bloc de l’Est, adepte du jeu au filet et du conditionnement physique à l’époque où on en était encore à la cigarette, aux cocktails, aux poudres de protéines et aux protocoles simplistes de récupération. Les deux joueuses se sont non seulement partagé les titres du Grand Chelem de la fin des années 1970 au début des années 1990, soit 18 chacune, mais elles ont également bâti une solide amitié qui se poursuit à ce jour, preuve que vos rivaux sont vos plus grands motivateurs et, éventuellement, vos proches.

L’autre percée de Navratilova s’est produite surtout en dehors des terrains, où son courage pour discuter de sa sexualité et devenir la première sportive à faire son coming-out (et la première à embaucher un entraîneur transgenre en la personne de Renee Richards), souligne la bravoure qu’il a fallu pour déjouer le gouvernement autoritaire de son pays natal. Ses opinions actuelles sur les athlètes trans la mettent en conflit avec la gauche politique, mais elle reste une voix importante et stimulante dans le sport et la culture. Son dernier flirt avec la culture populaire est venu par l’intermédiaire de sa femme, Julia Lemigova, un mannequin russe qui joue actuellement dans la série The Real Housewives of Miami. Peu d’athlètes ont la possibilité de parcourir le monde autant qu’elle. La principale raison est son attitude indomptable qui l’a menée au plus grand nombre de titres (simple, double et mixte) de tous les temps, hommes et femmes confondus. Quiconque parie dans la course au titre de GOAT (Greatest of All Times) devrait se rappeler que Navratilova compte… 59 trophées de tournois majeurs.

La série sur les pionnières du tennis est le plus récent volet du programme d’équité entre les genres.

Tennis Canada et la Banque Nationale se sont associés pour amorcer des changements significatifs afin de promouvoir l’égalité des genres au tennis. 

L’objectif du programme est de créer de nouvelles possibilités pour les femmes et des filles afin de les encourager à continuer à jouer, à inciter un plus grand nombre d’entre elles à s’initier à ce sport, à devenir des participantes pour la vie ou des entraîneurs, à récolter les bienfaits d’un mode de vie sain et à assurer leur croissance personnelle grâce au sport. 

Pour obtenir plus de renseignements, nous vous invitons à visiter le https://www.tenniscanada.com/fr/filles/

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