Sunday, March 17, 2019 – BNP Paribas Open Women’s Singles Champion Bianca Andreescu poses with her trophy at the Indian Wells Tennis Garden in Indian Wells, California. (Jared Wickerham/BNP Paribas Open)

En 2019, Bianca Andreescu a pris d’assaut le monde du tennis. Elle a conquis deux titres de tournois 1000 de la WTA, dont l’Omnium Banque Nationale présenté par Rogers, les Internationaux des États-Unis, et a terminé l’année au sein du Top 5. Elle est devenue une telle figure dominante qu’on a l’impression qu’elle évolue sur le circuit professionnel depuis des lunes, et pourtant, elle n’a que 21 ans.

À la veille d’Indian Wells, qui s’amorce le jeudi 7 octobre après avoir été annulé l’an dernier à cause de la pandémie de COVID-19, revenons sur le premier grand titre d’Andreescu.

1. Open BNP Paribas 2019

Premièrement, la conquête de son premier titre WTA 1000 n’a pas été de tout repos et la Canadienne a dû composer avec plusieurs joueuses de haut niveau dans ce qui était considéré à l’époque comme un parcours improbable vers le championnat.

Voici à quoi ressemblait le tableau de Bianca :

Tour Nom Classement Tête de série Pointage
1er Irina-Camelia Begu 70 6(3)-7, 6-3, 6-3
2e Dominika Cibulkova 35 32 6-2, 6-2
3e Stefanie Vogele 109 6-1, 6-2
4e Wang Qiang 18 18 7-5, 6-2
QF Garbine Muguruza 20 20 6-0, 6-1
DF Elina Svitolina 6 6 6-3, 2-6, 6-4
F Angelique Kerber 8 8 6-4, 3-6, 6-4

Cinq de ses sept duels étaient contre des têtes de série. Quatre d’entre eux étaient contre des joueuses du Top 20, et deux contre des rivales du Top 10. Si on ajoute que l’ensemble du Top 20 participait au tournoi, on ne peut pas dire qu’elle avait le champ libre — c’était plutôt une bataille de tous les instants.

2. Sa saison 2018 laissait-elle présager une percée en 2019 ?

Andreescu a amorcé sa carrière professionnelle comme n’importe quelle autre joueuse, en participant à des épreuves ITF avant de tester les eaux du circuit de la WTA et de tenter de faire sa place au sein du Top 100. Ce processus peut généralement prendre quelques années, et il ne se termine normalement pas par l’atteinte du Top 5 en 12 mois.

En fait, Andreescu n’a disputé aucun match de simple de la WTA en 2018 et ne s’est pas qualifiée pour aucun des tableaux principaux des quatre épreuves du Grand Chelem. La joueuse la mieux classée qu’elle avait battue était Vera Lapko, alors 78e mondiale.

Au début de 2018, la native de Mississauga, en Ontario, occupait le 189e rang mondial. En 2019, elle avait commencé l’année au 152e échelon. À son dernier tournoi de 2018, elle avait remporté le titre du tournoi ITF de Norman, en Oklahoma.

3. Sa saison 2019 avant Indian Wells

Si Andreescu ne frappait pas encore à la porte de la célébrité, elle n’était pas non plus simplement une heureuse bénéficiaire d’un laissez-passer. À 18 ans, elle présentait une fiche de 21 victoires et 3 défaites en 2019 avant Indian Wells, récoltant plus de gains que n’importe quelle autre joueuse du circuit.

En janvier, à Auckland, Andreescu avait perdu aux mains de Julia Goerges (14e mondiale et 2e tête de série) en finale, après avoir signé sa première victoire aux dépens d’une joueuse du Top 3 en éliminant la favorite Caroline Wozniacki en huitième de finale. Au tour suivant, elle avait indiqué la sortie à Venus Williams, qui occupait alors le 39e rang mondial.

Bianca Andreescu lying on the court at Indian Wells with hands on her face after winning the title
Photo : Michael Cummo/BNP Paribas Open

Voici d’autres performances impressionnantes du début de la saison 2019 :

  • Elle s’est qualifiée pour le tableau principal des Internationaux d’Australie, perdant en trois manches au deuxième tour contre la 12e tête d’affiche Anastasija Sevastova.
  • Elle n’a perdu aucune manche en deux duels de simple dans un triomphe du Canada de 4-0 contre les Pays-Bas à la Coupe Billie Jean King.
  • Elle a pris part à la demi-finale du tournoi 500 d’Acapulco, perdant en trois manches aux mains de Sofia Kenin (5e tête de série).

4. Bianca se fait connaître

Bien qu’Andreescu ait atteint la finale d’Auckland en début d’année, il n’est pas faux de dire que sa percée au « paradis du tennis » était pour le moins inattendue. Elle a amorcé le tournoi au 60e rang mondial et a été admise en tant que détentrice d’un laissez-passer. Mais la Canadienne a tout simplement oublié de lire le scénario et l’a réécrit.

Son triomphe à Indian Wells lui a permis de se hisser au 24e échelon.

Le reste fait partie de l’histoire (en devenir).

Bianca Andreescu smiles in front of a microphone under the sun, with Indian Wells trophy in the back
Photo : Kathryn Riley/BNP Paribas Open
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