From left to right, Gabriela Dabrowski, Rebecca Marino, Leylah Annie Fernandez, Bianca Andreescu, Carol Zhao and

Photo : Martin Sidorjak

Cela fait 34 ans qu’Équipe Canada présentée par Sobeys a obtenu son meilleur résultat à la Coupe Billie Jean King Cup, accédant à la demi-finale en 1988.

En 2022, elle aura peut-être sa meilleure chance d’égaler, voire d’améliorer, ce résultat.

En effet, le Canada a délégué ce qui pourrait être son équipe la plus forte de l’histoire de cette compétition pour les Finales disputées cette semaine à Glasgow dans l’espoir de consolider le statut du pays en tant que véritable puissance mondiale au tennis.

Voici ce que vous devez savoir.

À ne pas manquer : L’équipe de rêve du Canada atterrit à Glasgow

Cette semaine sera probablement la dernière occasion de l’année de voir les meilleures joueuses du monde réunies sous un même toit, car les Finales de la Coupe Billie Jean King concluront la saison du plus haut niveau de compétition du tennis féminin.

Le Canada envoie une équipe de rêve à Glasgow dans l’espoir de décrocher les grands honneurs pour la première fois. La formation comprend les cinq Canadiennes les mieux classées sur le circuit de la WTA.

Leylah Annie Fernandez, Bianca Andreescu et Rebecca Marino, toutes classées dans le Top 70 du simple, défendront les couleurs du Canada. Gabriela Dabrowski, 6e mondiale en double, se joindra à l’équipe pour sa 18e participation. De plus, Carol Zhao, quatrième meilleure joueuse du pays, complète la formation.

C’est la première fois que Bianca Andreescu et Leylah Annie Fernandez font partie de l’équipe en même temps. LA dernière rencontre d’Andreescu remonte à février 2019, alors que Fernandez a fait ses débuts au sein de l’équipe deux mois plus tard.

2022 est la deuxième année du nouveau format de la Coupe Billie Jean King, qui comprend un tournoi à la ronde, puis une étape éliminatoire. Douze équipes prennent part aux Finales et sont réparties dans quatre groupes de trois pays. La meilleure équipe de chaque groupe accède à la demi-finale.

Le Canada fait partie du groupe A avec la Suisse et l’Italie. L’équipe suisse compte sur la présence de la joueuse la mieux classée du groupe, soit Belinda Bencic (13e). Quant aux Italiennes, elles sont menées par Martina Trevisan, demi-finaliste de Roland-Garros.

Chaque rencontre comporte deux matchs de simple et un match de double. Les deux joueuses numéro deux disputent le premier simple, puis c’est au tour des joueuses numéro un avant la présentation du double. Pour remporter une rencontre, une équipe doit gagner deux matchs.

Selon le classement actuel, Fernandez croiserait le fer avec Bencic (Fernandez possède deux victoires et une défaite contre la Suissesse) et Trevisan (Trevisan même 1-0). Andreescu, qui sera la numéro deux canadienne, ferait face à la Suissesse Jil Teichmann (Andreescu mène 2-1) et l’Italienne Camila Giorgi (Andreescu mène 1-0).

Toutefois, toutes les nominations sont sujettes à changement.  

Si le Canada termine au premier rang de son groupe, il se mesurerait en demi-finale aux gagnantes du groupe D qui comprend la République tchèque, les États-Unis et la Pologne, sans Iga Świątek.

Le groupe B est composé de l’Australie, de la Slovaquie et de la Belgique, tandis que l’Espagne, le Kazakhstan et la Grande-Bretagne forment le groupe C.

Le Canada entrera en action le jeudi 10 novembre à 10 h (5 h, HE) contre l’Italie et affrontera la Suisse le vendredi 11 novembre, à 11 h 02 (6 h 02, HE).  

Cette semaine, sur le circuit de l’ATP, l’avenir du sport est à l’honneur aux Finales NextGen, à Milan, en Italie.  

Lorenzo Musetti est le joueur le mieux classé de la compétition et est le favori devant ses partisans. Il évoluera aux côtés de deux autres représentants du Top 50, Jack Draper et Brandon Nakashima.

Jiri Lehecka, Chun-Hsin Tseng, Francesco Passaro, Dominic Stricker et Matteo Arnaldi seront également de la partie.

Les trois derniers champions des Finales NextGen sont maintenant membres du Top 15 de l’ATP Tour, y compris le vainqueur de 2021 qui a ensuite conquis les grands honneurs des Internationaux des États-Unis en 2022 avant d’accéder au sommet du classement mondial, Carlos Alcaraz.

Au cas où vous l’auriez manqué : Félix tombe aux mains de Rune

Toute bonne chose a une fin, et cela a été le cas pour Félix Auger-Aliassime la semaine dernière, à Paris.

Après avoir remporté trois titres en autant de semaines et produit la plus longue séquence victorieuse par un Canadien dans l’ère moderne, Auger-Aliassime a finalement été stoppé au dernier tournoi du Circuit Masters 1000 de la saison, mais non sans avoir signé une 16e victoire d’affilée et atteint le deuxième carré d’as de sa carrière dans un tournoi de cette importance.  

En cours de route, il s’est également qualifié pour les Finales de l’ATP pour la première fois et s’est hissé au sixième rang mondial.

Au début de la semaine, on aurait pu croire que sa séquence allait prendre fin dès le deuxième tour lorsque le Canadien tirait de l’arrière par une manche et un bris face à Mikael Ymer, mais Auger-Aliassime a retroussé ses manches pour orchestrer une superbe remontée.

Des gains aux dépens de Gilles Simon, qui a permis au Canadien de se qualifier pour les Finales de l’ATP en disposant de Taylor Fritz, et contre Frances Tiafoe ont suivi avant que le Canadien ne tombe en panne face à Holger Rune.

Rune a remporté le titre, complétant ainsi l’un des parcours les plus surprenants de l’histoire du tennis. Il est devenu le premier joueur à mettre la main sur un trophée du Circuit masters 1000 en battant cinq des dix premiers du monde, ayant éliminé Hubert Hurkacz, Andrey Rublev, Carlos Alcaraz, Auger-Aliassime et le champion en titre Novak Djokovic en finale. Il avait également eu raison de Stan Wawrinka en lever de rideau.

À Paris, Denis Shapovalov est tombé au deuxième tour contre Pablo Carreno Busta. La rencontre très attendue entre Shapovalov et Rafael Nadal au troisième tour n’a pas eu lieu, car aucun des deux joueurs n’a atteint les huitièmes de finale. Nadal, qui participait à son premier tournoi depuis les Internationaux des États-Unis, s’est incliné en trois manches face à Tommy Paul dès le deuxième tour.

Les Finales de la WTA se terminent lundi, mais les espoirs canadiens se sont évanouis samedi lorsque Gabriela Dabrowski et sa partenaire Giuliana Olmos ont été éliminées après le tournoi à la ronde.

Dabrowski et Olmos, qui étaient les deuxièmes têtes de série, ont accumulé une fiche d’une victoire et deux défaites, ce qui les a placées à égalité avec deux autres équipes, mais elles ont perdu le différentiel de manches qui constituait le bris d’égalité.

En simple, Aryna Sabalenka et Caroline Garcia s’affronteront pour le titre. En demi-finale, Sabalenka a surpris la numéro un Świątek, tandis que Garcia a eu raison de Maria Sakkari. Świątek et Sakkari avaient toutes deux réussi un parcours parfait au tournoi à la ronde.

Sous le radar : Calgary sert de préparation pour la Coupe Davis

La semaine a été plutôt tranquille pour les Canadiens sur les circuits inférieurs. À Midland, aux États-Unis, Katherine Sebov s’est qualifiée pour l’épreuve du Circuit 125 de la WTA et y a atteint les quarts de finale.  

Cette semaine, tous les regards seront tournés vers Calgary pour le Challenger Banque Nationale, qui mettra en vedette plusieurs Canadiens, dont trois membres de l’équipe canadienne de la Coupe Davis.  

En effet, Vasek Pospisil, Alexis Galarneau et Gabriel Diallo sont tous à Calgary et feront partie de l’équipe de la Coupe Davis à la fin novembre.

Pospisil est la deuxième tête de série, tandis que Galarneau est la huitième.

Six Canadiens sont au tableau principal chez les hommes et un autre est encore en lice aux qualifications.  

Le tournoi de Calgary comprend également une épreuve féminine de l’ITF qui comptera sur la participation de plusieurs Canadiennes : sept sont déjà au grand tableau, tandis que quatre se battent aux qualifications.

Vous pouvez suivre les Canadiens en action chaque semaine en cliquant ici.

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