Leylah Fernandez pumps her chest in victory

Photo: cameraworks USA

Le Prix Bobbie Rosenfeld est remis à l’athlète féminine de l’année par la Presse Canadienne

Tennis Canada souhaite féliciter chaleureusement Leylah Annie Fernandez à qui la Presse Canadienne a décerné aujourd’hui le prix Bobbie Rosenfeld remis à l’athlète féminine de l’année au pays. La Québécoise, qui est âgée de 19 ans seulement, devient ainsi la sixième joueuse de tennis à remporter ce prix depuis sa création en 1932. Les autres sont Carling Bassett-Seguso (1983, 1985), Helen Kelesi (1989, 1990), Aleksandra Wozniak (2009), Eugenie Bouchard (2013, 2014) et Bianca Andreescu (2019).

« Je suis très honorée de faire désormais partie de cette liste d’athlètes qui ont offert une importante contribution au sport féminin, à leur propre sport ainsi qu’à l’extérieur de celui-ci », déclarait Fernandez. « En grandissant, j’ai entendu parler de (la gagnante de l’année dernière, la vedette du soccer Christine Sinclair) dans les nouvelles. J’ai vu tout ce qu’elle a accompli et je suis honorée de voir désormais mon nom aux côtés du sien ».

« Leylah mérite tellement ce prix prestigieux. Qu’elle ait réussi cette année, à un si jeune âge, à atteindre la finale des Internationaux des États-Unis en battant notamment trois joueuses du top 10, c’est exceptionnel », soulignait Michael Downey, président-directeur général de Tennis Canada. « Bien qu’elle n’a pas obtenu le résultat souhaité, sa performance à Flushing Meadows fut tout simplement brillante. Son discours d’après-match en lien avec les attentats du 11 septembre, qui a ravi les amateurs new-yorkais, a d’ailleurs marqué l’histoire. Il a aussi démontré que Leylah a le potentiel d’être, au cours des prochaines années, un modèle très inspirant pour la prochaine génération de jeunes joueurs et joueuses qui fouleront les terrains de tennis partout au Canada ».

Photo: WTA

En plus de participer à la finale des Internationaux des États-Unis et d’être devenue la deuxième Canadienne depuis Bianca Andreescu (2019) à réussir l’exploit, Leylah a également conquis son premier titre de la WTA à Monterrey, au Mexique. Elle avait alors vaincu la Suissesse Viktorija Golubic, classée 102e, en deux manches de 6-1 et 6-4. Ces victoires ont d’ailleurs propulsé la Québécoise vers les hauts échelons du classement mondial, lui permettant de se hisser au 24e rang, soit un sommet personnel.

L’athlète originaire de Laval s’est aussi illustrée cette année avec Équipe Canada. Lors des rencontres éliminatoires de la Coupe Billie Jean King présentées en avril, la Fédération internationale de tennis (ITF) lui avait décerné le prix Heart de la Coupe Billie Jean King à la suite de ses prestations dans la victoire de 4-0 du Canada contre la Serbie. Elle avait notamment eu raison d’Olga Danilovic (7-5, 4-6 et 6-4) et de Nina Stojanovic (3-6, 6-3 et 6-4).

« Leylah a définitivement prouvé cette année, en particulier aux Internationaux des États-Unis, qu’elle pouvait faire partie des meilleures du monde », a ajouté Sylvain Bruneau, chef du tennis féminin professionnel et de transition chez Tennis Canada. « Pour plusieurs, c’était la découverte d’une compétitrice acharnée et passionnée se battant pour chaque balle et d’une athlète alliant puissance, intelligence et athlétisme. Elle a démontré qu’elle avait tous les outils pour performer, autant sur le terrain par son jeu qu’en dehors avec sa personnalité authentique et inspirante ».

À propos du prix Bobbie Rosenfeld

Le prix Bobbie Rosenfeld est attribué annuellement par la Presse Canadienne à la meilleure athlète féminine au pays à la suite d’un vote tenu auprès des rédacteurs sportifs de partout au Canada. Il porte le nom de la star de l’athlétisme Bobbie Rosenfeld, qui a été nommée en 1950 meilleure athlète féminine du demi-siècle par la PC.

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