Les Championnats québécois de tennis universitaire ont eu lieu à la fin mars au Stade IGA, à Montréal. Les résultats ont été mitigés, les favorites remportant le titre chez les femmes, tandis qu’une petite surprise s’est produite du côté masculin.
Voici les nouvelles mensuelles du tennis universitaire.
L’équipe féminine du Rouge et Or de l’Université Laval a terminé sa saison parfaite en remportant le titre.
Elle était la grande favorite avant les championnats, puisqu’elle avait terminé la saison régulière au sommet du classement grâce à une fiche parfaite de 10 victoires et à un impressionnant dossier de 65-5 dans les matchs.
Laval n’a pas ralenti le rythme lors des Championnats provinciaux, décrochant les grands honneurs sans perdre un match. Le Rouge et Or a d’abord pris la mesure de l’Université Concordia 4-0 au carré d’as, puis a infligé un autre revers de 4-0 à l’Université de Montréal en finale.
Marie-Laurence Denis, Minnie Kim et Émilie Corbett ont signé des victoires en simple pour le Rouge et Or. Le tandem composé de Corbett et de Denis, ainsi que celui de Kim et d’Érica Di Battista, ont obtenu des gains pour s’emparer du point de double. Dans l’ensemble, le Rouge et Or n’a concédé qu’une seule manche en finale.
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Du côté masculin, l’Université du Québec à Trois-Rivières a empêché l’Université Laval de marquer un doublé en lui arrachant un gain de 4-3 en finale.
Il n’était pas surprenant que ces deux universités s’affrontent en finale, puisqu’elles étaient les deux meilleures équipes de la saison régulière et qu’il y avait un écart considérable entre elles et les cinq autres universités. Laval avait terminé en première place avec quatre points d’avance sur Trois-Rivières, qui elle-même se trouvait à six points devant Concordia, au troisième rang.
Photo : Patriotes UQTR/Joey Richard
Comme sept équipes participaient aux Championnats provinciaux, seul le Rouge et Or a bénéficié d’une exemption au premier tour. En quart de finale, les Patriotes de l’UQTR ont eu raison de l’École de technologie supérieure 4-1, puis a balayé Concordia 4-0 en demi-finale avant de croiser le fer avec l’Université Laval pour le titre.
Jonathan Bédard, Assil Boussayri, El Yazid Boussayri et Sacha Héroux ont remporté les quatre points des Patriotes en simple. Laval a gagné le point de double et a signé deux victoires en simple, mais n’a réussi à pousser qu’un seul simple à la limite de trois manches.
NCAA – Les joueurs canadiens de simple en pleine ascension
Au début de la saison 2025 de la NCAA, le double était principalement le point fort des Canadiens évoluant sur le circuit des universités américaines. Mais au cours du dernier mois, quelques Canadiennes ont commencé à obtenir des résultats impressionnants en simple.
Cadence Brace se trouve en tête de liste. Il y a un mois, la joueuse de LSU se trouvait à l’extérieur du Top 40 du simple féminin de la Division I. Depuis, elle a accumulé une fiche de cinq victoires et une défaite (avec trois matchs non terminés) et a fait un bond de 30 places. Elle occupait le 12e échelon des plus récents classements du 22 avril.
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Trois Canadiennes figurent dans le Top 30 du simple. En plus de Brace, Scarlett Nicholson (28e), de Georgia Tech, est sur une séquence victorieuse de neuf matchs depuis le 1er match, tandis que Teah Chavez (30e), d’Ohio State, a gagné 13 de ses 14 matchs complétés en 2025.
Cadence Brace. Photo : Gianpaolo Nicolosi/LSU
Comme c’est le cas depuis un certain temps, les Canadiennes continuent d’exceller en double.
Mélodie Collard conserve la première place en double avec sa partenaire de l’université de Virginie Elaine Chervinksy. Elles ont gagné six de leurs sept derniers matchs complétés et sont au sommet du classement depuis le 5 février.
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Jessica Alsola, de Berkeley, la suit de près au quatrième rang avec sa partenaire Mao Mushika. Alsola a gagné 11 de ses 12 matchs complétés, y compris un contre Collard et Chervinsky le 21 mars dernier.
Le tandem canadien composé de Brace et de Kayla Cross arrive au septième rang.
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Phot vedette : Université Laval Rouge et Or
