Certaines personnes qui arrivaient à l’édition 2015 des Internationaux des États-Unis s’attendaient au pire après une année de construction pour doter l’immense stade Arthur-Ashe d’un toit.
On s’imaginait que de larges poutres en béton, des contreforts et toutes sortes de structures peu attrayantes seraient le prix à payer pour couvrir l’enceinte de 23 771 places, scène de cinq finales consécutives présentées le lundi en raison de la pluie entre 2008 et 2012.
C’est justement pour cette raison que l’United States Tennis Association a lancé des appels d’offres pour le toit qui, à l’instar de ceux de Wimbledon et des Internationaux d’Australie, assurera que les matchs seront disputés, peu importe les conditions météorologiques à la plus grande satisfaction des réseaux de télévision qui ont investi de gros sous pour obtenir les droits de diffusion.
En préparation pour son match de deuxième tour mercredi contre la 64e mondiale Polona Hercog, de la Slovénie, Eugenie Bouchard a frappé des balles avec son entraîneur temporaire Marko Dragic sur le court P2. Bien que les estrades derrière son terrain aient été pleines, il y avait une longue file d’attente pour voir Rafael Nadal qui s’entraînait sur le P1, à peine 14 heures après avoir remporté son duel du premier tour face à Borna Coric.
Il n’y a pas eu d’interaction entre les deux terrains pendant que j’y étais, mais, pour de nombreux amateurs, regarder les vedettes à l’entraînement semblait beaucoup plus intéressant que les matchs de joueurs comme Richard Gasquet et Philipp Kohlschreiber qui se déroulaient en même temps sur les courts 4, 5 et 6.

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