Le parcours historique de Victoria Mboko à Montréal en chiffres

Écrit par Pete Borkowski

7 août 2025

Victoria Mboko 2025 Montreal Mathieu Belanger 1

Victoria Mboko a écrit de nouvelles pages de l’histoire, jeudi soir, à Montréal. À seulement 18 ans, elle a remporté son premier titre de la WTA lors de son septième tournoi du circuit principal. Et il s’agit d’un titre important, remporté chez elle, dans une épreuve de catégorie 1000. 

Dire qu’il s’agit d’une victoire historique n’est pas exagéré. Pour bien comprendre à quel point elle l’est, voici son parcours à l’Omnium Banque Nationale en chiffres. 

*Statistiques fournies par Stats Perform 

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Au début du tournoi, Mboko occupait le 85e rang mondial. Sa victoire fait d’elle la deuxième joueuse la moins bien classée à remporter un titre de niveau supérieur (Tier I/WTA 1000) depuis l’introduction de ce format en 1990.

Mboko est la deuxième demi-finaliste, finaliste et championne canadienne depuis 1970 à l’Omnium Banque Nationale après Bianca Andreescu en 2019. Mboko était la première Canadienne à avoir atteint le carré d’as à Montréal depuis le début de l’ère moderne.

De plus, la victoire de Mboko contre la deuxième mondiale Coco Gauff au quatrième tour égale le meilleur gain, en termes de classement, d’une Canadienne. Leylah Annie Fernandez et Eugenie Bouchard ont également battu une numéro deux mondiale à différents moments de leur carrière, mais les Canadiennes n’ont encore jamais vaincu une numéro un. 

Elle est la deuxième joueuse depuis 2009 à conquérir son premier titre lors d’un tournoi de catégorie 1000 de la WTA. La première? Son adversaire ultime à Montréal, Naomi Osaka. 

Mboko est la deuxième récipiendaire d’un laissez-passer à gagner l’Omnium Banque Nationale après Monica Seles en 1995. 

Ce triomphe survient juste après celui de Leylah Annie Fernandez à Washington. C’est la première fois depuis 1986 que des Canadiennes remportent deux tournois consécutifs.

18 ans et 336 jours

Mboko est la cinquième plus jeune championne de l’Omnium Banque Nationale depuis l’introduction du format Tier I en 1990, derrière Jennifer Capriati (1991), Belinda Bencic (2015), Ana Ivanovic (2006) et Martina Hingis (1999). 

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Mboko est la troisième championne canadienne de l’Omnium Banque Nationale de l’ère moderne, après Faye Urban en 1969 et Andreescu en 2019. 

Elle est la troisième récipiendaire d’un laissez-passer à atteindre la demi-finale de l’Omnium Banque Nationale de l’ère moderne, après Monica Seles (1995) et Simona Halep (2015). Elle a égalé le meilleur résultat obtenu par son entraîneure, Nathalie Tauziat, à l’Omnium Banque Nationale (demi-finale en 1990, défaite contre Steffi Graf).

L’Omnium Banque Nationale n’était que le troisième tournoi de catégorie 1000 auquel participait Mboko. 

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Le nombre de championnes de simple de tournois du Grand Chelem qu’a éliminé Mboko en route vers le titre : Sofia Kenin, Coco Gauff, Elena Rybakina et Naomi Osaka. Elle est la première joueuse à réaliser cet exploit depuis Wimbledon en 2023, où Ons Jabeur et Elina Svitolina y étaient parvenues. Mboko est la plus jeune à accomplir cet exploit depuis la légendaire Serena Williams en 1999.

L’adolescente de 18 ans est la première Canadienne à affronter quatre anciennes championnes de simple de tournois du Grand Chelem et à les battre dans un même tournoi de la WTA dans l’ère moderne. 

Mboko est la cinquième récipiendaire d’un laissez-passer à conquérir le titre d’une épreuve de catégorie 1000 de la WTA depuis 1990, et la première depuis que sa compatriote Bianca Andreescu a réalisé cet exploit à Indian Wells en 2019. Les quatre autres ont toutes remporté des titres de tournois du Grand Chelem au cours de leur carrière : Monica Seles, Steffi Graf, Maria Sharapova et Andreescu. 

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325 

Le nombre de places que Mboko aura retranché à son classement depuis le début de l’année. Elle a amorcé 2025 au 350e rang mondial, puis a signé une séquence victorieuse de 22 matchs — la plus longue par une Canadienne selon l’ITF —, et a récolté cinq titres à ses six premiers tournois de l’ITF, ce qui lui a permis d’amorcer cette ascension vertigineuse. 

Mboko est entrée dans le Top 300 à la fin de janvier, dans le Top 200 au début de mars, puis dans le Top 100 après avoir atteint le troisième tour de Roland-Garros. Ses résultats à Montréal lui permettront de se hisser pour la première fois au sein du Top 30 du classement du 11 août, et elle devrait occuper le 25e échelon. 

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Lundi, Mboko dépassera Fernandez au classement et deviendra la numéro un canadienne. 

Feature Photo: Mathieu Bélanger